Cette enquête thématique du patrimoine du Parc national de forêts a débuté en 2016 et s'est achevée en 2021. Initiée par le Groupement d'intérêt public chargé de la préfiguration du parc national (GIP) ainsi que par les régions Bourgogne et Champagne-Ardenne (convention de partenariat scientifique et technique signée en septembre 2016), elle est focalisée sur le patrimoine bâti lié à deux rivières du territoire : l'Aube et l'Ource. Poursuivie par l'établissement public du Parc national de forêts et les régions Bourgogne-Franche-Comté et Grand Est lors de leurs créations respectives, cette enquête thématique a une double portée :

- Recenser et documenter les anciens moulins et industries des deux plus importantes vallées du territoire du Parc national de forêts, pour préciser leur période de construction et leur évolution, les activités hébergées et la teneur des aménagements hydrauliques dont ils ont été accompagnés.

- Évaluer leur état de conservation et leur intérêt patrimonial (culturel et paysager notamment), pour disposer de données objectives dans le cadre d'éventuels projets de rétablissement de la continuité écologique aquatique.

Le travail d'inventaire s'est concentré, d'une part, sur un état des lieux de la bibliographie et des sources disponibles, complété par des sondages dans les archives départementales de Côte-d'Or et Haute-Marne. D'autre part, il a consisté en un important travail de terrain : les vallées de l'Ource et de l'Aube, ainsi que celles de leurs principaux affluents (Aubette, Coupe-charme, Digeanne, etc.), ont été arpentées, notamment avec le concours de l'Epage Sequana et de l'association ARPOHC qui, chacun dans leurs domaines de prédilection, ont facilité la rencontre de propriétaires ou gestionnaires et contribué à l'interprétation des sites et de leurs rapports aux cours d'eau. L'étude a été partiellement adossée à des dossiers d'inventaires préexistants, issus d'enquêtes topographiques (Côte-d'Or, 1972) ou thématiques (Haute-Marne : patrimoine industriel, 1989).

Ce travail d'inventaire a été pris en charge par un stagiaire du GIP (de mars à août 2016), qui a réalisé la plupart des visites et recherches documentaires. Ce travail, non achevé à l'issue du stage – en particulier la saisie des données selon le protocole de l'Inventaire général du patrimoine culturel –, a été poursuivi par le GIP puis le Parc national de forêts et achevé en 2021.