Dossier d’œuvre architecture IA01000436 | Réalisé par
Poupard Laurent
Poupard Laurent

Poupard, Laurent. Chercheur au service Inventaire et Patrimoine de la Région Bourgogne-Franche-Comté, 1987-

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  • enquête thématique régionale, la voie ferrée Andelot - La Cluse
gare de Martignat (voie ferrée Andelot - La Cluse)
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton la voie ferrée Andelot - La Cluse - Oyonnax sud
  • Commune Martignat
  • Adresse 221 avenue de la Gare
  • Cadastre 2006 B 1143, 1322, 1531 à 1533
  • Dénominations
    gare
  • Destinations
    maison
  • Dossier dont ce dossier est partie constituante
  • Parties constituantes non étudiées
    bureau, logement, quai, abri de voyageurs, puits, cour

La composition de la gare de Martignat, dont l'emplacement est approuvé par la décision ministérielle du 17 novembre 1880, est fixée par celles des 16 août 1882 et 2 février 1883 : bâtiment des voyageurs correspondant au type de la compagnie du PLM (Paris - Lyon - Méditerranée) de " Bâtiment des voyageurs pour Station de 3e classe ", annexé à la circulaire ministérielle du 26 avril 1880, entrepôt (à 2 travées) au nord du type " Halle à marchandises de 10 m de largeur ", abri couvert, " lieux d'aisances " à 2 sièges, puits, deux trottoirs de 100 m de longueur chacun, quai couvert de 10 m et quai découvert de 15 m, grue de 6 tonnes.

La gare est bâtie entre le 28 mars 1883 et le 16 mai 1885. La première date est celle de l'adjudication du marché des maisons de garde et bâtiments des gares, pour la partie de la ligne située dans l'Ain, aux entrepreneurs Claude Bergeron, de Martignat, et Jean-Pierre Crépel, de Pougny (Ain). La seconde correspond à la date de mise en service du tronçon Oyonnax - La Cluse (un rapport de juin 1884 signale que sur ce tronçon, la construction des bâtiments est avancée). Déclassée en station dès 1888 (elle n'a plus de chef de gare), elle retrouve le statut de gare suite à la décision ministérielle du 24 juin 1924. Elle est désaffectée dans la deuxième moitié du 20e siècle (vraisemblablement au cours de la décennie 1970) et, en 1992, a été vendue à un particulier auquel elle tient lieu d'habitation. L'entrepôt de l'autre côté de la voie a été détruit, de même que le bâtiment à usage d'abri et lampisterie, remplacé par un petit abri métallique placé au sud.

Le bâtiment des voyageurs est situé à l'altitude 510,05 m et au point kilométrique 110.406. Il comporte un sous-sol et un étage carré, desservis par un escalier dans-oeuvre, compte trois travées et est protégé par un toit à longs pans et pignons couverts, recouvert de tuiles mécaniques. Ses façades, en moellon calcaire enduit, sont rythmées par la pierre de taille apparente (assises inférieures du mur jusqu'à hauteur d'appui et chaînes d'angles). Les baies sont en arc segmentaire, celles du rez-de-chaussée se distinguant par leur clef pendante. L'abri de voyageurs est un édicule métallique : pan de fer, essentage de tôle, appentis couvert de tôle nervurée.

  • Murs
    • calcaire moellon enduit partiel
    • fer pan de fer
    • essentage de tôle
  • Toits
    tuile mécanique
  • Étages
    sous-sol, 1 étage carré
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • appentis
    • pignon couvert
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre
  • Typologies
    PLM 3e classe
  • Statut de la propriété
    propriété publique
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2004; Date(s) de rédaction : 2006
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Poupard Laurent
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Poupard, Laurent. Chercheur au service Inventaire et Patrimoine de la Région Bourgogne-Franche-Comté, 1987-

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