Jérôme Mongreville, photographe. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 1983-
- enquête thématique régionale, petites cités comtoises de caractère
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Rougemont
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Commune
Rougemont
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Adresse
rue Léon Belz
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Cadastre
2009
AK
203, 204
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Dénominationsgroupe scolaire
En 1913, la municipalité envisage la construction d'un groupe scolaire dans le bas du village. En effet, l'école des garçons, mal installée, est alors aménagée au deuxième étage de la mairie et ne possède qu'une cour non fermée, commune aux services de l'abattoir municipal. Quant à l'école de filles et à l'école enfantine, elles sont situées dans le quartier dit de la Citadelle, dans un bâtiment vétuste et d'accès difficile en hiver. La déclaration de guerre ajourne toutefois l'étude de l'architecte Alphonse Burcey. Le 1er août 1931, la commune décide de reprendre le projet, sur un terrain à acquérir de l'hospice de Rougemont, qu'elle confie à nouveau à Burcey. Celui-ci reprend son étude de 1913 et présente un premier devis le 20 janvier 1932. La réalisation de l'école enfantine (pour 45 élèves environ) est abandonnée dans le devis rectificatif du 10 novembre 1933, le village n'ayant pas les ressources financières suffisantes. La tentative d'adjudication échoue ce qui amène, le 4 janvier 1937, le préfet à autoriser la ville à traiter de gré à gré avec les entrepreneurs ayant produit les propositions les plus intéressantes, notamment : Louis Pégeot de Rougemont (charpente et couverture), Grossi de L'Isle-sur-le-Doubs (terrassement et maçonnerie) et Fournerot de Rougemont (serrurerie et menuiserie). Les travaux sont achevés pour la rentrée scolaire de 1939 et leur réception définitive intervient le 17 octobre 1940. Burcey, dans un souci hygiéniste conforme à l'époque, a fait en sorte que les deux classes de garçons et les deux classes de filles (35 élèves chacune) soient au rez-de-chaussée, orientées au sud et largement éclairées, chacune, par deux fenêtres à meneau ; les quatre logements des instituteurs occupent l'étage tandis que le sous-sol accueille des caves et une chaufferie à vapeur à basse pression. Le groupe scolaire est agrandi en 1956 par l'architecte bisontin Jacques Duval, qui ajoute une classe enfantine et un logement pour l'institutrice dans le prolongement des classes de filles, en reprenant la même volumétrie mais en perçant des baies différentes. A noter que l'étage ne se poursuit pas sur la totalité de l'adjonction. A cette occasion, l'architecte crée, entre autres, un escalier intérieur supplémentaire et deux auvents en béton armé. Le 2 septembre 1966, la ville demande le concours des Ponts et Chaussées pour réaliser le devis des réparations suivantes : fosses septiques, peinture extérieure, réfection des salles, aménagement des cours de récréation et construction d'une remise pour le matériel scolaire. En 1984, deux classes sont installées au premier étage (est-ce à cette occasion que l'on crée un escalier à l'extrémité du couloir de l'ancienne école de garçons ?) et les classes de maternelle prennent place au rez-de-chaussée. En 1991, le préau placé au centre de la cour est démoli. Probablement à la même époque, l'ensemble de l'étage est dévolu aux salles de cours entraînant une modification des espaces.
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Période(s)
- Principale : 2e quart 20e siècle
- Principale : 3e quart 20e siècle
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Dates
- 1937, daté par source
- 1956, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Burcey Alphonsearchitecte attribution par sourceBurcey Alphonse
Burcey, Alphonse Léon Albert (1866-?). Architecte à Besançon (53 Grande Rue en 1913).
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Auteur :
Duval Jacquesarchitecte attribution par sourceDuval Jacques
Duval, Jacques. Architecte au 39 quai Veil-Picard à Besançon en 1948.
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Auteur :
L'édifice est conçu en pierre artificielle (bouchardée par endroits) avec un soubassement en pierre apparente. Il présente un plan rectangulaire symétrique avec un large avant-corps central surhaussé par un léger attique (marqué de l'inscription "groupe scolaire") qui supporte un fronton triangulaire, au centre de la composition. Le vocabulaire architectural utilisé est volontiers classicisant : corniches, bandeau soulignant les niveaux, consoles, fronton et attique, mais le traitement accuse une sobriété et une économie de moyens certaines. Le bâtiment comporte un sous-sol, un étage carré et un étage de comble, coiffés par un toit à longs pans, croupes et tuiles mécaniques. Les dessertes sont assurées par un escalier dans-oeuvre à retours et par un escalier hors-oeuvre contenu dans un corps adossé à la façade postérieure et coiffé d'un toit métallique à croupe polygonale.
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Murs
- pierre artificielle enduit
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Toitstuile mécanique, métal en couverture
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Étagessous-sol, rez-de-chaussée, 1 étage carré, étage de comble
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- toit à longs pans croupe
- croupe polygonale
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Escaliers
- escalier hors-oeuvre : escalier tournant
- escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour
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Statut de la propriétépropriété de la commune
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Documents d'archives
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Archives départementales du Doubs : OAC 515/21 Archives communales. Rougemont. Groupe scolaire. 1936-1937.
Bibliographie
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Hamelin, Liliane ; Jacques, Christophe. Rougemont, petite cité comtoise de caractère. - Lyon : Lieux Dits, 2011. 80 p. : ill. en coul. ; 23 cm. (Parcours du patrimoine ; 361).
P. 69-70 : ill.
Liliane Hamelin, chercheur. Direction régionale des Affaires culturelles de Franche-Comté puis Région Bourgogne-Franche-Comté, 1976-2018.
Liliane Hamelin, chercheur. Direction régionale des Affaires culturelles de Franche-Comté puis Région Bourgogne-Franche-Comté, 1976-2018.