Jérôme Mongreville, photographe. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 1983-
- enquête thématique régionale, petites cités comtoises de caractère
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Rougemont
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Hydrographies
le Drigeon
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Commune
Rougemont
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Adresse
6 rue de la Gare
,
rue Léon Belz
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Cadastre
2009 AI 41, 82, 212 à 216, 219 à 224, 230, 231
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Dénominationsatelier, scierie, café, restaurant
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Précision dénominationatelier de charron
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Appellationsscierie Fournerot, café-restaurant de la Gare
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Destinationsatelier de potier
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Parties constituantes non étudiéesaire des matières premières, hangar industriel, aire des produits manufacturés, transformateur, remise
Les bâtiments sont postérieurs au cadastre de 1835. Le charron Louis Fournerot (né à Huanne-Montmartin le 4 juin 1870) est présent en 1899 à Rougemont, où il fabrique des roues pour les voitures agricoles. Parallèlement, en 1900, il est à la tête du café de la Paix, avenue de la Gare. Puis il crée une entreprise de "charronnage mécanique et scierie. Fabriques de roues et de trains pour voitures agricoles et carrosserie", comme l'indiquent des factures datées de 1935 et de 1936, déposées aux archives de la commune. A cette époque, les machines sont actionnées au gazogène (ou "gaz pauvre"). Louis achète aussi l'usine de petite métallurgie Bost, route de Tressandans, qui vient de fermer en 1932 et y installe une scierie. Son fils cadet, Maurice (1905-1970) poursuit l'activité et modernise l'entreprise grâce à l'électricité (il fait installer un transformateur à proximité du hangar à sécher le bois). Il tient toujours le café, devenu café de la Gare. Puis il s'associe à son propre fils Henri et fonde la société Fournerot Père et Fils. Henri Fournerot est seul à la tête de l'entreprise en 1963. En 1998, il vend le bâtiment de la scierie de la rue Belz à un potier.
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Période(s)
- Principale : 19e siècle
La scierie, entre Drigeon et rue Belz, est construite pour sa partie droite en moellons calcaires enduits (dont certains ont été remplacés par des parpaings de béton) et pour la partie gauche en pan de bois essenté de planches. Les autres constructions, au long de l'avenue de la Gare, sont en moellons enduits, avec élévations à travées et toit à longs pans (à pignon couvert ou croupe) et tuiles mécaniques. A l'angle de la rue Belz, une maison à deux étages carrés a remplacé un hangar visible sur une photographie de 1950 environ. En continuant l'avenue se trouvent l'ancien restaurant de la Gare (devenu maison), une maison (à étage carré et étage de combles) dont le rez-de-chaussée accueille trois remises, un transformateur et un hangar en bois, destiné à sécher les planches. A l'arrière de ces constructions s'étendent les aires des matières premières et des produits manufacturés.
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Murs
- calcaire moellon enduit
- béton parpaing de béton
- bois pan de bois essentage de planches
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Toitstuile mécanique
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Étages2 étages carrés, étage de comble
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- toit à longs pans pignon couvert
- croupe
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre
- escalier de distribution extérieur : escalier droit
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Énergies
- énergie hydraulique
- énergie thermique
- énergie électrique
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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Documents figurés
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Rougemont (Doubs) - Avenue de la Gare. Carte postale. S.d. [vers 1900]. Au premier plan, exemple des roues pour chariots agricoles produites par Louis Fournerot.
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[Le restaurant de la Gare. Au premier plan, exemple de la production de roues à pneu de l'atelier Louis Fournerot]. Photographie. S.d. [vers 1920].
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[Café-restaurant chez Maurice Fournerot ou café de la Gare]. Photographie. S.d. [vers 1950].
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[Revers des constructions le long de l'avenue de la Gare (hangar détruit), avec l'aire des matières premières et des produits manufacturés]. Photographie. S.d. [vers 1950].
Liliane Hamelin, chercheur. Direction régionale des Affaires culturelles de Franche-Comté puis Région Bourgogne-Franche-Comté, 1976-2018.
Liliane Hamelin, chercheur. Direction régionale des Affaires culturelles de Franche-Comté puis Région Bourgogne-Franche-Comté, 1976-2018.