Yves Sancey, photographe. Direction régionale des Affaires culturelles de Franche-Comté puis Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine. 1973-2013
- enquête thématique régionale, la voie ferrée Andelot - La Cluse
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
la voie ferrée Andelot - La Cluse - Saint-Claude
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Commune
Saint-Claude
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Adresse
rue du Miroir
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Cadastre
1980 AH non cadastré ;
domaine
public
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Dénominationsmur de soutènement
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Précision dénominationmur de soutènement à arcades
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Dossier dont ce dossier est partie constituante
Le 12 avril 1922, le ministre des Travaux publics approuve un projet complémentaire d'agrandissements et remaniements de la gare de Saint-Claude, présenté par la compagnie du PLM (Paris - Lyon - Méditerranée). Ce projet s'accompagne de la déviation du chemin rural n° 1 du Gai Rivage à la gare, devenu rue du Miroir en 1890. Longue de 116 m, cette déviation nécessite la construction d'un mur à arcades, qui supportera la rue : chaussée de 5 m et trottoir de 0, 70 m, en encorbellement sur le mur et bordé d'un parapet en fer forgé. Le 5 avril 1930, l'ouvrage est reçu définitivement et remis au maire de Saint-Claude, Jules Mermet. Le 25 mars précédent avait eu lieu la reconnaissance des travaux de déviation de la voie privée ouverte en 1909 entre la rue du Miroir et le Pont central (actuelle rue du Pont central). Cette voie appartient alors à la Société des nouveaux Ponts et Quartiers de Saint-Claude, fondée par les Lyonnais Lémard et Papelier dans le but de construire un pont reliant le centre-ville à la gare et d'établir un lotissement près de son extrémité rive droite (ce pont, édifié en 1909-1910, fut l'un des premiers en béton armé construits par l'entreprise Hennebique). La rue du Miroir est élargie de 1982 à 1990 (grâce à la suppression de la voie de débord de la gare), occasionnant une reprise de la partie haute du mur : tablier en béton, nouvelle rambarde, etc.
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Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle
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Dates
- 1930, daté par source
En moellon et pierre de taille calcaires apparents, avec appareil à bossages rustiques et appareil polygonal (de blocs généralement hexagonaux), le mur de soutènement est long de 111 m (correspondant aux PK 073.330 - 073.441). Il est percé de sept arcades de 7, 80 m d'ouverture, de hauteur variable et voûtées en berceau plein-cintre. La voûte des trois arcades centrales, les plus profondes, se poursuit par une dalle en béton côté rocher. Il se prolonge au sud (côté La Cluse) par un perré en pierres sèches formé de gros blocs juxtaposés.
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Murs
- calcaire moellon
- métal
- calcaire pierre de taille bossage
- béton armé
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Couvrements
- voûte en berceau plein-cintre
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Statut de la propriétépropriété publique
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- SCAN 25 (c) IGN - 2008, Licence n° 2008CISE29-68
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Poupard, Laurent. Chercheur au service Inventaire et Patrimoine de la Région Bourgogne-Franche-Comté, 1987-
Poupard, Laurent. Chercheur au service Inventaire et Patrimoine de la Région Bourgogne-Franche-Comté, 1987-