Dossier d’œuvre architecture IA58001303 | Réalisé par
Dufoulon Fabien (Contributeur)
Dufoulon Fabien

Fabien Dufoulon, chercheur. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 2018-

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
  • enquête thématique régionale, thermalisme en Bourgogne-Franche-Comté (le)
serre de la Villa Jeanne ou Villa Les Bouvreuils
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Bourgogne-Franche-Comté
  • Commune Saint-Honoré-les-Bains
  • Lieu-dit
  • Adresse 8 avenue de Rémilly
  • Cadastre 2019 AM 31

Le nom de l'entreprise Guillot-Pelletier à Orléans figure sur le médaillon décoratif d'une porte. La serre correspond assez précisément au modèle de "serre adossée perfectionnée" présenté dans les catalogues de la firme dans les années 1890. Au sein de l'entreprise, c'est à l'ingénieur-dessinateur Charles Eugène Frédéric Brandt que revient la conception de ces modèles. On peut supposer que la serre a été installée immédiatement à la suite de la construction de la villa (1896) par Jeanne Boudet. Envahie par la végétation, sa structure subsiste encore, y compris les gradins destinés à porter les tablettes et le garde-corps de la galerie sommitale. Les panneaux de verre ont en revanche presque tous été brisés.

La serre à proprement parler est adossée au sud-sud-est à un mur en moellon de calcaire enduit et délimitée par un muret en brique également à l'origine recouvert d'enduit. La structure en fer est apparente. Elle forme un vaisseau couvert d'un toit bombé. Les panneaux de verre ont presque tous disparu. Une cloison sépare ce qui devait être la serre chaude (située à droite, à proximité du système de chauffage) de la serre tempérée, par laquelle se fait l'accès. L'excroissance sur le côté droit abritait le système de chauffage à thermosiphon, dont il subsiste la cheminée et surtout les conduits qui servent de radiateurs à l'intérieur de la serre. Ce mode de chauffage des serres à partir de l'eau chaude s'impose progressivement en Angleterre et en France à partir du milieu du 19e siècle. Les ouvertures dans le mur de brique devaient permettre d'ajuster la température et l'humidité. Des claies pouvaient être déroulées sur les vitres afin de protéger les plantes d'un trop fort ensoleillement et d'une trop forte chaleur, ou au contraire d'éviter les pertes de chaleur par rayonnement nocturne, ce qui explique la présence d'une galerie sommitale. La verrière possède cinq ouvrants en partie supérieure.

  • Murs
    • calcaire moellon enduit
    • brique
    • fer
    • verre
  • Plans
    plan rectangulaire régulier
  • Étages
    rez-de-chaussée, 1 vaisseau
  • Couvrements
    • charpente métallique apparente
  • Couvertures
    • verrière toit bombé
  • Énergies
    • énergie thermique
  • État de conservation
    envahi par la végétation, menacé
  • Techniques
    • fonderie
  • Représentations
    • médaillon, arabesque, rosace
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Protections

Date(s) d'enquête : 2019; Date(s) de rédaction : 2019
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Dufoulon Fabien
Dufoulon Fabien

Fabien Dufoulon, chercheur. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 2018-

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.