Dossier d’œuvre architecture IA70000200 | Réalisé par
Favereaux Raphaël
Favereaux Raphaël

Raphaël Favereaux, chercheur. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 1995-

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  • patrimoine industriel, patrimoine industriel de la Haute-Saône
laminoir dit forge de Magnoncourt
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Haute-Saône - Saint-Loup-sur-Semouse
  • Hydrographies dérivation de la Semouse
  • Commune Magnoncourt
  • Adresse rue de la Forge
  • Cadastre 1837 A 1232 à 1246 ; 2006 A 496, 500, 867, 868
  • Dénominations
    usine métallurgique
  • Appellations
    forge de Magnoncourt
  • Parties constituantes non étudiées
    atelier de fabrication, magasin industriel, logement, logement d'ouvriers, bief de dérivation, écurie

En 1821-1822, Marie-Françoise de Buyer, veuve du maître de forges C.J. de Buyer, acquiert le moulin Daval et les terres attenantes, et sollicite l'autorisation d'y construire un établissement métallurgique composé de deux laminoirs assortis chacun d'un four à réverbère. Cette unité, construite entre 1822 et 1824, est destinée à convertir en tôle le fer blanc produit à la forge de la Chaudeau (étudiée IA70000217). Elle est autorisée par une ordonnance royale du 22 janvier 1824. Une seconde ordonnance, datée du 13 décembre 1838, autorise Rodolphe de Buyer à "conserver et tenir en activité le feu d'affinerie surmonté d'un four à réverbère recevant la chaleur perdue, et les machines de compression qu'il a établies pour la fabrication du fer". En 1847, l'établissement métallurgique ne compte plus qu'un feu d'affinerie, un four de chaufferie et les laminoirs. L'usine roulait encore en 1905 - on y mentionne notamment le découpage de tôles de casseroles -, et semble avoir cessé son activité à la veille de la Première Guerre mondiale. Elle aurait été vendue en 1920 au maire de Saint-Loup-sur-Semouse, puis convertie en centrale hydroélectrique de 1924 jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale. L'atelier de fabrication est aujourd'hui en ruines, mais les dépendances et les logements sont toujours occupés. En 1866, l'usine se compose d'un foyer d'affinerie, d'un marteau, d'un train de laminoirs, de deux fours à réchauffer, d'une machine soufflante et de trois machines hydrauliques de la force de 45 ch. En 1881, elle compte deux paires de cylindres de 0, 85 m et 1, 20 m de table, et des turbines. L'établissement emploie 29 ouvriers en 1847, 18 hommes et 2 enfants en 1875, 13 hommes en 1893.

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 19e siècle , daté par source, daté par travaux historiques

Les bâtiments sont en moellon de grès enduit, couvert de toits à longs pans en tuile mécanique et tuile plate. Ils sont disposés autour d'une cour rectangulaire. L'atelier de fabrication, situé le long du bief de dérivation, est aujourd'hui dépourvu de toiture. Les murs sont encore en place ; celui donnant sur la cour est percé de quatre ouvertures en plein-cintre.

  • Murs
    • grès moellon enduit
    • essentage de planches
  • Toits
    tuile mécanique, tuile plate
  • Étages
    1 étage carré
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • croupe
  • Énergies
    • énergie hydraulique produite sur place
  • État de conservation
    établissement industriel désaffecté, mauvais état
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents figurés

  • [Plan des coupes], 1822.

    Archives départementales de la Haute-Saône, Vesoul
Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2006
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Favereaux Raphaël
Favereaux Raphaël

Raphaël Favereaux, chercheur. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 1995-

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