Dossier d’œuvre architecture IA71003760 | Réalisé par
Dufoulon Fabien (Contributeur)
Dufoulon Fabien

Fabien Dufoulon, chercheur. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 2018-

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  • opération ponctuelle
écuries du château de Chaumont-en-Charolais
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Bourgogne-Franche-Comté
  • Commune Saint-Bonnet-de-Joux
  • Lieu-dit Château de Chaumont
  • Adresse chemin du Bois de Chaumont
  • Cadastre 2021 AC 62  ; 1812 F 457

Maître d'ouvrage et maître d’œuvre

Les écuries sont construites à la demande d'Henriette de La Guiche, épouse de Louis-Emmanuel de Valois, comte d'Alais, devenu duc d'Angoulême à la mort de son père en 1650. L'édifice est bâti contre le mur d'enceinte du château. Sa taille exceptionnelle doit refléter le statut social du couple et la charge de l'époux. Fils de Charles de Valois, duc d'Angoulême, lui-même fils naturel de Charles IX et de Marie Touchet, il est colonel général de la cavalerie. Les armes d'Henriette de La Guiche sont représentées au fronton des portails des grands-degrés et des façades latérales nord-est et sud-ouest, ainsi qu'en partie inférieure des lucarnes et des souches de cheminée : parti, d'azur à trois fleurs de lys d'or à la bande de gueules, de sinople au sautoir d'or. Elles sont complétées par deux lettres qui constituent sans doute le monogramme du couple au sommet des souches : lettre lambda pour Louis, lettre H pour Henriette. Le monogramme est lui-même surmonté de la couronne des princes du sang (couronne ouverte à quatre fleurs de lys et quatre fleurons d’ache alternatifs). L'identification du portrait équestre en haut-relief au centre de la façade principale est plus complexe, puisqu'il semble s'agir non pas de Louis-Emmanuel de Valois, duc d'Angoulême, mais de Philibert de La Guiche, père d'Henriette de La Guiche, mort en 1607.

L'identité de l'architecte est à ce jour connue uniquement grâce à l'édition de 1685 de L'Architecture françoise des bastimens particuliers de Louis Savot. Dans une note relative aux écuries, François Blondel écrit en effet : "J'en ay autrefois fait construire une à Chaumont la Guiche en Charolois qui a passé pour belle, quoy qu'elle soit à deux rangs." En citant cet exemple, il s'écarte ainsi du texte de Savot qui préconise des écuries à un seul rang ("Je vous avertiray seulement en ce qui regarde les écuyeries, que pour estre belles et nobles, elles ne doivent estre à doubles rangs, mais à un seul"). L'attribution des écuries du château de Chaumont à François Blondel a été avancée par Louis Hautecœur (1948), et plus récemment reprise par Anthony Gerbino (2010). L'édifice serait l'un des premiers construits par l'architecte, qui mène principalement une carrière d'ingénieur militaire dans les années 1640 et 1650. C'est d'ailleurs sans doute parce qu'il gravite dans les mêmes cercles militaires que son mari que la propriétaire s'adresse à François Blondel. Des liens plus intimes pourraient exister entre les deux familles : Anthony Gerbino signale en effet la présence d'Henriette de La Guiche au second mariage de François Blondel en 1660.

Pascal Liévaux (2005) a fait le lien entre les dispositions des écuries du château de Chaumont et celles du Philippica, traité d'hippiatrie publié en 1614 par Jean Tacquet, elles-mêmes proches de celles d'un dessin de Léonard de Vinci (Manuscrit B de l'Institut de France, 1487-1489). On y retrouve notamment l'orientation du bâtiment, qui doit être ouvert à l'est et au sud, la disposition des chevaux en deux rangs parallèles encadrant une allée centrale, et même les matériaux du revêtement du sol (association de la brique et de la pierre) avec les deux "ruisseaux" permettant l'évacuation des déchets, visible dans l'actuelle salle nord-est. En couvrant les écuries de voûtes en maçonnerie, l'architecte de Chaumont a même été plus fidèle au dessin de Léonard de Vinci qu'au traité de Jean Tacquet, qui préconise l'utilisation de plafonds en bois. Par sa modernité, l'édifice est un jalon majeur dans l'architecture équestre et annonce les écuries des châteaux de Versailles et de Chantilly. Il n'a pour équivalent à l'époque que les écuries de la Villa Arconati à Bolate, près de Milan, conçues selon les mêmes principes.

Construction de l'édifice (1648-1652) et remaniements de la façade sud-est (après 1653)

Frédérique Malotaux (2019) a pu établir les jalons de la chronologie des travaux à partir des archives conservées aujourd'hui par la famille La Guiche, que complète la date (1652) gravée au fronton du portail de la façade nord-est. Un premier contrat est signé entre les propriétaires et François Martel dit Champagne, maître tailleur de pierre et entrepreneur, le 31 août 1648. Son nom disparaît ensuite ; il n'est donc pas certain qu'il dirige le chantier jusqu'à son terme. Les travaux commencent immédiatement, et un marché de charpenterie est signé le 6 juin 1649. Les bois sont "préparés d'avance" ce qui doit permettre de poser la charpente en moins de quatre mois. Jusqu'en septembre 1650, les travaux de maçonnerie se poursuivent et concernent notamment des "voûtes" que l'on peut supposer être celles du rez-de-chaussée. Le paiement des travaux de menuiserie (portes, fenêtres, mais aussi "creiches" et "mangeoirs") de juin 1650 suggère que le gros œuvre est terminé à cette date. La dernière quittance conservée date de septembre 1652, ce qui correspond à la date portée au fronton du portail de la façade nord-est.

Les deux grands-degrés semblent ne pas avoir été construits en même temps que le rez-de-chaussée, puisqu'ils sont indépendants d'un point de vue structurel (absence de chaînage) et construits en pierre de taille alors que le corps de bâtiment l'est en moellon. Ils sont vraisemblablement ajoutés au moment de la construction de l'étage, qui rendait leur création indispensable en l'absence d'escalier dans-œuvre. Ce type d'escalier extérieur dont la hauteur correspond à un niveau d'élévation, plus courant dans l'architecture des demeures royales (Fontainebleau) et des palais de justice (Paris et Rennes), est exceptionnel pour des écuries. Il pourrait trahir les prétentions de la famille, à une époque d'affaiblissement du pouvoir royal. Il est tentant de faire le lien entre le début de la fronde princière (janvier 1650) et la décision de donner aux escaliers une telle ampleur.

Plus tard encore, la travée centrale de la façade sud-est est remaniée. Le portail, du même dessin que celui des façades latérales nord-est et sud-ouest, semble avoir été prévu dès l'origine. La création de la niche abritant le portait équestre en haut-relief entraîne la destruction du fronton et l'obturation de la baie de l'étage dont une partie de l'encadrement est encore visible à l'extérieur. Selon toute vraisemblance, ce remaniement de la façade sud-est a été commandée par Henriette de La Guiche après la mort de son mari Louis-Emmanuel de Valois (1653) pour honorer son père, Philibert de La Guiche, grand maître de l'artillerie, mort en 1607. De cette époque datent les objets représentés sur la frise du portail : la lanterne et le refouloir (deux ustensiles servant à remplir le canon de poudre) entrecroisés et les trois boulets de canon. Ces derniers semblent bien avoir été taillés dans les rosettes d'origine, telles qu'elles figurent encore aux extrémités de la frise du portail des façades latérales nord-est et sud-ouest. La lanterne et le refouloir sont en revanche sculptés dans une pierre différente, tout comme les deux canons d'artillerie et le cartouche portant l'écu aux armes de la famille La Guiche.

Travaux et aménagements tardifs (à partir du 18e siècle)

À la mort d'Henriette de La Guiche en 1682, le domaine passe à leur seul enfant survivant, leur fille Françoise-Marie de Valois, duchesse de Joyeuse, qui n'a pas de descendance. C'est donc à une branche cadette issue de la sœur d'Henriette de La Guiche que l'héritage est transmis en 1696. Jean de La Guiche, lieutenant général des armées du roi, rachète le domaine à la famille de Rohan-Guéménée en 1765. Il appartient encore aujourd'hui à la même famille.

Les écuries ont subi relativement peu de transformations jusqu'à nos jours. Les deux extrémités de la charpente (de la croupe jusqu'à la porte de l'étage) sont reprises au milieu du 18e siècle ; des études de dendrochronologie menées à l'occasion de la dernière restauration ont permis une datation entre 1730 et 1760. Par ailleurs, la comparaison de plusieurs dessins datés, d'une part de 1762 et 1778, et d'autre part de 1820, rend compte de modifications apportées au versant sud-est de la toiture : la lucarne centrale, qui abritait une horloge, ainsi que six des dix œils-de-bœuf d'origine sont supprimés. L'intérieur de l'édifice est partiellement cloisonné, et la partie centrale du rez-de-chaussée est dotée de dix nouvelles stalles et de quatre nouveaux boxes, fabriqués par l'entreprise Jardillier, à la fin du 19e siècle.

Les écuries se présentent comme un édifice de plan rectangulaire d’environ 60 mètres de longueur et de 15 mètres de largeur et comprenant un rez-de-chaussée, un étage carré et un étage de comble. Elles sont construites en moellon de grès local sur un soubassement aveugle en pierre de taille bordé dans sa partie supérieure par un tore. Les chaînes d'angle et les encadrements de baie sont en pierre de taille, tout comme les grands-degrés. Le toit à longs pans et à croupes est en tuile plate. La toiture est percée de lucarnes et d’œils-de-bœuf. Quatre souches de cheminée monumentales en pierre de taille, aux extrémités des longs pans, dominent l'ensemble. Chaque façade est composée selon un axe de symétrie. La façade principale est tournée vers le sud-est ; elle est précédée de deux grands-degrés qui donnent directement accès à l'étage. Trois portes cochères au centre de la façade principale, de la façade sud-ouest et de la façade nord-est donnent accès au rez-de-chaussée. Elles sont complétées par deux portes piétonnes disposées entre les deux rampes de chacun des escaliers.

Distribution intérieure

Le rez-de-chaussée est entièrement aveugle du côté nord-ouest. Il est composé à l'origine d'une grande salle qui constitue l'écurie à proprement parler. Sa largeur est définie par la disposition des chevaux sur deux rangs, contre les murs gouttereaux, de part et d'autre d'une allée centrale. Compte tenu de cette largeur (environ 15 mètres), elle est divisée en trois vaisseaux par deux files de colonnes d'ordre toscan, auxquelles font échos les pilastres des murs et les pilastres dans l'angle qui donnent l'impression d'une trame orthonormée en plan comme en élévation. Elle est couverte de voûtes d'arêtes. Cette structure subsiste intégralement malgré le cloisonnement de la grande salle au 19e siècle. Depuis cette époque, elle est divisée en trois parties (salle centrale de cinq travées, salle nord-est et salle sud-ouest de trois travées) séparées par des pièces entresolées correspondant à deux travées. D'après un plan de 1778 figurant les anciennes stalles aujourd'hui disparues, l'écurie peut abriter jusqu'à 87 chevaux. Actuellement, la salle centrale comprend quatre boxes et dix stalles. Seul le revêtement du sol (pierre pour les rangs des chevaux, brique pour l'allée centrale) de la salle nord-est pourrait dater de l'époque de la construction. Dans le sol, deux pierres perforées semblent correspondre à l'emplacement de deux anciennes stalles. Le revêtement du sol des autres salles (pierre et ciment) est plus récent.

L'accès à l'étage se fait uniquement par les deux grands-degrés en façade sud-est. Chacun des grands-degrés est composé de deux volées parallèles aboutissant à deux repos et de deux volées convergentes conduisant au palier supérieur. Contrairement au rez-de-chaussée, l'étage semble avoir été dès l'origine divisé en plusieurs salles. La porte de chacun des deux paliers supérieurs donne accès à un vestibule traversant d'une travée de largeur doté d'une fenêtre en façade nord-ouest. Une grande salle pour les gens d'armes pourrait avoir occupé la partie centrale de l'édifice (neuf travées). Cette grande salle est actuellement cloisonnée, mais sa structure est encore lisible : les poutres du plafond à solives reposent sur les pilastres des murs et sur deux files de colonnes en bois divisant à l'origine l'espace en trois vaisseaux. Les chambres des officiers pourraient avoir été aménagées dans les plus petites salles situées entre les vestibules et les façades latérales. Elles sont dotées de cheminées, qui correspondent aux souches visibles à l'extérieur.

La charpente à chevrons portant-fermes est apparente. Les tirants métalliques assurant la stabilité des souches de cheminée traversent la toiture et viennent se fixer dans une pièce de menuiserie rectangulaire mobile visant à donner une certaine souplesse à la structure. L'étage de comble sert à l'origine de lieu de stockage du fourrage, sans doute acheminé par les lucarnes grâce à un système de poulies à l'extérieur. Des conduits aménagées dans l'épaisseur des murs gouttereaux permettent de faire descendre le foin directement dans les râteliers de l'écurie au rez-de-chaussée. Le plancher de l'étage de comble s'est effondré sous la croupe de la façade nord-est en 1987 et sous celle de la façade sud-ouest en 2009.

Composition des portails

Le portail entre les rampes des deux grands-degrés relève encore d'un style maniériste marqué par l'utilisation d'un bossage en table chanfreinée devant lequel se détachent deux pilastres et par la liberté avec laquelle est traité chacun des éléments constitutifs (élancement de la composition, effacement de la frise de l'entablement qui est réduite aux triglyphes marquant les ressauts latéraux, recours à un fronton cintré à ressauts latéraux et à base interrompue). Ces deux portails sont surmontés d'un cartouche à cuir découpé abritant un écu armorié entouré des colliers des ordres de Saint-Michel et de du Saint-Esprit et surmonté d'une couronne princière, encadré par deux boulets en amortissement au-dessus des pilastres. En comparaison, le portail des façades nord-est et sud-ouest parait relativement plus "classique" dans ses proportions et sa composition. L'arcade est véritablement inscrite dans une travée ionique. Les piédroits sont couronnés d'un imposte. La frise est interrompue par une table d'attente et ornée, de part et d'autre, de branches et de rosettes. Le portail central de la façade sud-est est comparable, mais il a perdu son fronton lors de la création de la niche de la partie supérieure. La disposition des canons d'artillerie sur les rampants du fronton de la niche dérive peut-être du modèle du portail de l'Arsenal à Paris.

  • Murs
    • grès pierre de taille
    • grès moellon
  • Toits
    tuile plate
  • Plans
    plan rectangulaire régulier
  • Étages
    rez-de-chaussée, 1 étage carré, étage de comble
  • Couvrements
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans croupe
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier symétrique en maçonnerie
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en charpente
  • Typologies
    baie rectangulaire ; baie avec arc plein cintre
  • État de conservation
    bon état, restauré
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
  • Précision dimensions

    Dimensions : l = 60 m, la = 15 m.

  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée
  • Protections
    inscrit MH partiellement, 1933/05/17
    classé MH, 1982/09/21
  • Précisions sur la protection

    L'inscription du 17 mai 1933 concerne uniquement les façades et les toitures. Le classement du 21 septembre 1982 concerne l'ensemble de l'édifice.

  • Référence MH

L'édifice a été l'objet d'importants travaux de restauration après son classement en totalité au titre des Monuments historiques en 1982. La réfection de la toiture est conduite successivement par les architectes en chef des Monuments historiques Michel Jantzen (1986-1992) et Frédéric Didier (1992-1994). D'autres travaux ont été menés plus récemment par Didier Repellin : consolidation des charpentes et des planchers des combles (2017), restauration des escaliers, du clos et du couvert (2018-2021).

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Documents d'archives

  • Archives départementales de Saône-et-Loire. Cadastre de la commune de Saint-Bonnet-de-Joux. [1812-1967].

    - Atlas parcellaire (1812) : 3 P 4968-4974 (plans avec parcelles non colorées), 3 P 12607-12613 (plans avec parcelles colorées)

    - État de section (1818)

    - Matrices cadastrales des propriétés bâties et non bâties, registre 1 (folio 1 à 480), registre 2 (folio 481 à 980) : 3 P 394/MA

    - Matrices cadastrales dites "matrices noires" des propriétés bâties, registre 1 (folio 1 à 500), registre 2 (folio 501 à 822) : 3 P 394/MR

    Archives départementales de Saône-et-Loire, Mâcon
    Section F, parcelle 457

Bibliographie

  • Tacquet, Jean. Philippica, ou Haras de chevaux. Anvers : R. Bruneau, 1614. 284 p.

  • Savot, Louis. L'Architecture françoise des bastimens particuliers. Rééd. augmentée par François Blondel. Paris : La Veuve et C. Clouzier, Pierre Auboüin, Jacques Villery, Pierre Emery, 1685 (première édition : 1624).

    p. 109
  • Hautecœur, Louis. Histoire de l'architecture classique en France. T. 2, Le règne de Louis XIV. Paris : Picard, 1948.

    p. 511
  • Liévaux, Pascal. Les écuries des châteaux français. Photogr. William Curtis Rolf. Paris : Monum, Éditions du Patrimoine, 2005. 303 p. ISBN 2-85822-859-0.

    p. 84-92
  • Gerbino, Anthony. François Blondel : architecture, erudition, and the scientific revolution. Andover : Routledge, 2010. 321 p.

    p. 18-21
  • RL et Associés. Écuries du château de Chaumont-Laguiche. Restauration du clos et du couvert. Demande d'autorisation de travaux sur immeuble classé au titre des Monuments historiques. Réd. Didier Repellin, Justine Richard, Frédérique Malotaux, Jessica Lachamp, Grégoire Bécaud, Jean Rigal et Laurent Taillandier. 2019. 148 p.

Documents figurés

  • Saint-Bonnet-de-Joux (Saône-et-Loire). Porte centrale des écuries du château de Chaumont. [carte postale]. Lyon : Éditions S.L., [s.d.].

    Collection particulière
Date(s) d'enquête : 2021; Date(s) de rédaction : 2021
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Dufoulon Fabien
Dufoulon Fabien

Fabien Dufoulon, chercheur. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 2018-

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