Pierre-Marie Barbe-Richaud, photographe. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 2008-
- enquête thématique régionale, canaux de Bourgogne
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Dossier non géolocalisé
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Aires d'étudesBourgogne
35 sites sont établis sur le versant Loire du canal, de l'étang de Baye à Decize et 78 sur le versant Seine, de Port-Brûlé à Auxerre. Pour atteindre le bief de partage à 262 mètres d'altitude, seize écluses sont réparties sur 3200 mètres : il s'agit de l'échelle d'écluses de Sardy. Le canal du Nivernais compte aujourd'hui 114 sites d'écluse dont 2 pour l'embranchement de Vermenton et deux abandonnés (La Forêt et Cravant). 1 écluse a été détruite : celle de Cravant (bief 47 du versant Seine). 4 sites présentent une écluse double (Tannay, Mont-et-Marré, Eugny et Chavance). 1 site présente une écluse triple (Chavance). 105 sites ont une maison éclusière. 13 écluses de garde sont intégrées à des sites d'écluse ou sont seules. 27 sites présentent un puits. 17 sites ont un lavoir.
Pour davantage d'informations : Itinéraire numérique des canaux de Bourgogne.
Dès la construction du canal dans les années 1830, les écluses adoptent le gabarit Becquey, soit 30,40 mètres de long sur 5,20 mètres de large. Seules les écluses situées entre Saint-Léger-des-Vignes et Cercy-la-Tour pour le versant Loire, et celles situées entre Sardy-les-Epiry et Auxerre, sur le versant Seine, sont allongées à 38,50 mètres. Cette amélioration est intervenue à la fin du 19e siècle pour les parties du canal offrant des débouchés industriels et commerciaux. L'écluse de Baye, au niveau du bief de partage, est déplacée et reconstruite selon les nouvelles normes entre 1919 et 1924. En 1930, les ingénieurs des Ponts et Chaussées dressèrent un plan du canal en vue de la mise au gabarit de la péniche normale de 300 tonnes : la grande majorité des écluses devaient être complètement reconstruites. Mais rien n'est entrepris par la suite. Ces écluses étaient fermées par des portes en bois à l'origine. Quelques sites présentent encore aujourd’hui ces portes anciennes, comme au site d'écluse 02 du versant Loire, dite de Bazolle 1. « En 1833, aux deux écluses de Bazolles, et aux trois sas accolés de Chavance versant Loire, eurent lieu les premiers essais de portes en fonte, fer, tôle et bois, établies d'après le système de l'ingénieur Poirée » (Archives départementales de la Nièvre, 3 S 4472). On en retrouve d'autres exemples au niveau de l'échelle d'écluses de Sardy. La plupart des portes sont aujourd’hui en métal munies de manivelles. Quelques unes sont électrifiées. Ces écluses étaient fermées par des portes en bois à l'origine.
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Période(s)
- Principale : 4e quart 18e siècle
- Principale : 19e siècle
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Chargée de recherche au service Inventaire et Patrimoine - Région Bourgogne-Franche-Comté
Chargée de recherche au service Inventaire et Patrimoine - Région Bourgogne-Franche-Comté