Dimensions non prises.

Les personnages allégoriques et mythologiques sont disposés dans le ciel : l'Histoire écrit dans un livre que porte une femme drapée de bleu, la France tend la main à une jeune femme dénudée (sans doute la Franche-Comté) sous les auspices de Minerve et de la Paix, et Hercule lutte contre deux aigles impériaux. Les personnages gravissant les marches au sommet desquelles les attend la Ville de Besançon ne sont pas identifiés. Il pourrait s'agir des parlementaires à l'époque du traité de Nimègue (1678) conduits par Jean-Ferdinand Jobelot (dernier président du Parlement de Dole et premier président du Parlement de Besançon). Dans le registre inférieur, le peintre a réalisé un portrait collectif de personnalités importantes à son époque en costume du 17e siècle. On trouve, de gauche à droite : Charles Borne et Albin Saillard (sénateurs), Louis Prétet (commissaire général des Beaux-Arts), Charles Beauquier (conseiller général et député), Henri Baigue (maire), Édouard Blache (conseiller à la Cour), Gustave Molines (procureur général), Jean Bernard (sénateur), Francis Gougeon (premier président de la Cour), Alfred Rambaud (ministre en charge des Beaux-Arts et de l'Instruction publique, sénateur), Eugène Peugeot (industriel) et René de Moustier (député). Tous portent des costumes de parlementaire à l'exception de Prétet, en tenue de capitaine des gardes. Sur le côté gauche, un autre groupe évoque les habitants de Besançon. On a pu y reconnaître le sculpteur Just Becquet, l'ingénieur Auguste Lumière, le photographe Alfred Boname et le peintre Léon Boudot. Le peintre pourrait aussi avoir représenté l'architecte Charles Simonin, et ajouté son autoportrait (homme en bleu se tournant vers le visiteur).

Date et signature peinte sur l’œuvre, dans l'angle inférieur gauche (sur l'architecture feinte) : AN / 1902 / PAUL GERVAIS.

Bon état général. Deux grandes craquelures au centre.