Inguenaud, Virginie. Chercheur au service de l'Inventaire de Bourgogne.
- inventaire topographique
- enquête thématique régionale, patrimoine hospitalier
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Morelière AlainMorelière Alain
Dessinateur-cartographe au Service de l'inventaire de Bourgogne-Franche-Comté.
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Bourgogne - Lormes
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Commune
Lormes
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Adresse
9 rue du Panorama
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Cadastre
1981
AM
64
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Dénominationshôpital
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Parties constituantes non étudiéeschapelle
En 1811, il ne restait rien de l'ancienne maladrerie (ou léproserie) Saint Lazare, selon les archives de l'hospice qui attestent "il n'y a plus d'hospice dans cette ville puisqu'il n'y a plus de bâtiments, une partie est tombée de vétusté, sans que les revenus se soient trouvés suffisants pour les faire réparer, l'autre partie a été démolie. L'administration de la ville reconnaît que le vieil hôpital n'existe plus et que depuis longtemps les malades sont secourus à domicile par les dames de charité" (cité dans Madeleine Villarmé-Moriz. Quelques pharmacies hospitalières du Nivernais et du Berry. Toulouse, impr. Cléder, 1960, p. 93-94). En 1833, l'ancienne gendarmerie fut mise à la disposition des soeurs de la congrégation de Saint-Gildas pour éduquer les jeunes filles de la bourgeoisie ; en échange les soeurs s'engageaient à accueillir les nécessiteux du canton. L'établissement actuel, créé le 1er janvier 1834 grâce à un legs de l'abbé Méreau, curé de la paroisse, fait en 1832 (il existait auparavant, mais sans bâtiment puisqu'il s'agissait uniquement de secours à domicile), consiste en un bâtiment unique, très réduit puisque sa capacité d'accueil est limitée à deux lits. Il abrite de surcroît les soeurs de Nevers. Les locaux sont jugés inappropriés à leur destination (AD58 X 1095 : Rapport sur les hospices de la Nièvre de 1835). L'établissement est agrandi à partir de 1842 d'après le projet de l'architecte Mathieu. C'est l'entrepreneur Bailly qui se rend adjudicataire des travaux (E dépot 145, M 63). En 1852, la chapelle est construite. En 1926, les bâtiments sont rénovés, puis surélevés en 1953 et 1965-70.
Edifice de plan en H irrégulier côté cour. La chapelle, située dans l'aile gauche sur rue, se compose de trois travées voûtées d'arêtes éclairées par des fenêtres en plein-cintre percées dans le mur gauche. Les ouvertures de l'aile droite sont également cintrées, celle du corps central sont rectangulaires. Le toit de ce corps est à deux versants de tuile plate et d'ardoise, les ailes sont couvertes de toits brisés à croupes en tuile plate.
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Murs
- granite
- enduit
- moellon
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Toitstuile plate, ardoise
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Étages2 étages carrés, 1 vaisseau
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Couvrements
- voûte d'arêtes
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- toit à longs pans
- croupe
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Escaliers
- escalier intérieur : escalier tournant à retours avec jour en charpente
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État de conservationremanié
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Techniques
- peinture
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Statut de la propriétépropriété publique
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Documents d'archives
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Archives départementales de la Nièvre. E dépôt 145.
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Archives départementales de la Nièvre. X 1095. Rapport sur les hospices de la Nièvre (1835).
Bibliographie
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Villarmé-Moriz, Madeleine. Quelques pharmacies hospitalières du Nivernais et du Berry. Toulouse : impr. Cléder, 1960.
p. 93-94
Hugonnet-Berger, Claudine. Chercheur au service de l'Inventaire de Bourgogne.
Inguenaud, Virginie. Chercheur au service de l'Inventaire de Bourgogne.
Hugonnet-Berger, Claudine. Chercheur au service de l'Inventaire de Bourgogne.