Dossier d’œuvre architecture IA00014172 | Réalisé par
Poinsot Gilbert
Poinsot Gilbert

Chercheur. Région Franche-Comté, Service régional de l'Inventaire. 1973-1986.

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
  • enquête thématique régionale, petites cités comtoises de caractère
église paroissiale Saint-Maurice
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Mouthe
  • Commune Jougne
  • Cadastre 1976 AC 124
  • Dénominations
    église paroissiale
  • Vocables
    Saint-Maurice

Dans son devis instructif « des ouvrages de toute nature pour la construction de l’Église de la commune » en date du 15 juillet 1852, l’architecte Maximin Painchaux signale que le conseil municipal a décidé la reconstruction de l’église paroissiale, élevée en 1663, jugée « trop vétuste et trop exiguë » du fait du fort développement de la population des forges du hameau de la Ferrière. Pour agrandir l’édifice, l’architecte bisontin doit gagner du terrain au-delà du rempart en construisant le chœur sur un mur de soutènement en moellons et en empiétant, pour les bas-côtés, sur les parcelles du presbytère et du jardin appartenant à la veuve de Séraphin Roux, maître de poste et aubergiste à l’enseigne des « Trois Pigeons ». Il doit par ailleurs tenir compte de la volonté des habitants de conserver leur ancien clocher (portant la date 1662). L'église est consacrée en 1858.

Endommagée lors de l’incendie de 1870, l’église est restaurée, tout en gardant son plan antérieur, par l’architecte Louis Lavie de Besançon. Soucieux de ne pas alourdir les dépenses de la commune, fortement éprouvée par l’incendie, l’architecte a soin de restaurer les pièces de l’ancien mobilier : « les bancs, le maître-autel, les autels latéraux dont la statue de saint Maurice, la stalle du célébrant, le confessionnal, etc. » Il réalise les dessins de la porte d’entrée en chêne et de la tribune. Quant aux verrières du chœur, il refait entièrement les panneaux à personnages « en raccordant avec soin et les lignes du dessin et les diverses couleurs. » C’est sans doute pour le remercier du soin qu’il met à épargner l’argent de la commune que les conseillers municipaux lui demandent d’intervenir, quelques années plus tard, pour la construction de la mairie, des écoles du village, des hameaux de la Ferrière et d’Entre-les-Fourgs. Quant à la tour-clocher, objet de toutes les attentions, elle a bénéficié, depuis sa construction en 1663, de plusieurs campagnes de restauration, dont la dernière, par Raymond Chavanne de Pontarlier date de 1981. Il lui a restituée une de ses anciennes couvertures, un toit à l’impériale en zinc.D epuis 1898, les trois cloches réalisées par la Maison Robert de Nancy rythment la vie des habitants.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 17e siècle , porte la date
    • Principale : 3e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1662, porte la date
  • Murs
    • calcaire moellon
    • pierre de taille
  • Toits
    tuile mécanique, métal en couverture
  • Plans
    plan en croix latine
  • Étages
    3 vaisseaux
  • Couvrements
    • voûte d'ogives
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • flèche carrée
    • toit à longs pans croupe
    • pignon découvert
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier en vis sans jour
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • armoiries
  • Précision représentations

    armes de Jougne

  • Statut de la propriété
    propriété de la commune

Bibliographie

Date(s) d'enquête : 1986; Date(s) de rédaction : 1986
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Poinsot Gilbert
Poinsot Gilbert

Chercheur. Région Franche-Comté, Service régional de l'Inventaire. 1973-1986.

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.