Yves Sancey, photographe. Direction régionale des Affaires culturelles de Franche-Comté puis Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine. 1973-2013
- enquête thématique régionale, la voie ferrée Andelot - La Cluse
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
la voie ferrée Andelot - La Cluse - Oyonnax nord
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Hydrographies
le Merdanson
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Commune
Arbent
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Lieu-dit
la Queue du Lac,
sous le Tunnel
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Adresse
rue du Point B
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Cadastre
2006 A 6, 388, 719, AR 29
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Dénominationspont, tunnels
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Précision dénominationpont ferroviaire
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Appellationssouterrains d'Arbent 1 et 2
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Dossier dont ce dossier est partie constituante
Si l'avant-projet de 1879 compte deux souterrains (totalisant ensemble une longueur de 680 m) pour gagner le plateau d'Arbent, la décision ministérielle du 10 juin 1881, approuvant le troisième lot de travaux du tronçon Saint-Claude - Oyonnax (partie de la voie ferrée Andelot - La Cluse comprise entre Dortan et Oyonnax), n'en mentionne plus qu'un, long de 130 m. En fait, le projet est rapidement remanié car dans la décision du 6 février 1882 apparaît de nouveau un deuxième tunnel, de 40 m seulement. Ces deux souterrains et le pont situé entre eux sont réalisés par l'entreprise des frères Jean-Eugène et Auguste-Adolphe Jousse, demeurant au Collet-de-Dèze (Lozère), adjudicataires du lot, entre le 6 février 1882 et le 31 décembre 1886, date de sa réception provisoire. La réception définitive de ce lot, défini par les ingénieurs des Ponts et Chaussées Emile Monnet et Picquenot [Paul ?], a lieu le 31 décembre 1887.
Le pont est le seul du tronçon à avoir un tablier métallique : le projet d'exécution en est validé par la décision du 7 août 1882, traitant de l'ensemble des ouvrages métalliques pour la partie de la section comprise dans le département de l'Ain. Sa réalisation est adjugée le 10 septembre 1882 à Antoine Buisset, d'Auxonne (Côte-d'Or), et achevée en octobre 1883. Après que sa résistance ait été éprouvée, le pont est livré à la circulation par la décision du 26 juillet 1889. Son tablier est refait en béton et acier dans la deuxième moitié du 20e siècle.
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle
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Dates
- 1886, daté par source, daté par travaux historiques
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Auteur(s)
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Auteur :
Monnet Emileingénieur civil attribution par source, attribution par travaux historiquesMonnet Emile
Emile Monnet. Ingénieur des Ponts-et-Chaussées. 19e siècle.
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Auteur :
Jousse Jean-Eugèneentrepreneur attribution par source, attribution par travaux historiquesJousse Jean-Eugène
Jean-Eugène Jousse. Entrepreneur au Collet-de-Dèze (Lozère), associé à son frère Auguste Adolphe. 19e siècle
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Auteur :
Jousse Auguste-Adolpheentrepreneur attribution par source, attribution par travaux historiquesJousse Auguste-Adolphe
Auguste-Adolphe Jousse. Entrepreneur au Collet-de-Dèze (Lozère), associé à son frère Jean-Eugène. 19e siècle
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Auteur :
Buisset Antoinefabricant attribution par source, attribution par travaux historiquesBuisset Antoine
Antoine Buisset. Entrepreneur à Auxonne (Côte d'Or). 19e siècle.
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Auteur :
Sur moins de 500 m se succèdent, dans une pente ascendante de 25 mm / m, le tunnel dit d'Arbent 1, un pont sur le ruisseau du Merdanson et le tunnel d'Arbent 2, supportant la rue du Point B. La voie entame à l'intérieur du premier tunnel une courbe à gauche (d'un rayon de courbure de 300 m) qui s'achève après le pont, enchaîne avec une ligne droite de 80 m puis une courbe à droite (de même rayon de courbure), qui se poursuit au-delà du second tunnel. Le tunnel d'Arbent 1 est long de 130 m (du PK 100.295 au PK 100.425), celui d'Arbent 2 de 40 m (PK 100.713 - 100.753). De section ovoïde, voûtés d'un berceau pleincintre (légèrement surhaussé), mesurant environ 5 m de large sur 6,50 m de haut, ils sont entièrement revêtus de maçonnerie et leurs têtes sont prolongées par des murs en aile talutés.
Le pont (au PK 100.500) a une ouverture de 4,95 m. Le pont d'origine avait une hauteur sous poutre de 3,78 m et était ainsi décrit en 1882 : " Les rails reposent sur des longrines placées entre deux poutres jumelles. Des poutres de rive supportent les garde-corps. " Il est actuellement du type à poutrelles enrobées : une dizaine de poutres en acier, apparentes à sa face inférieure, constituent l'armature du tablier en béton et reposent sur les culées en pierre de taille. Ses garde-corps métalliques sont formés de supports verticaux en fer forgé plat, percés pour laisser passage à deux barres cylindriques horizontales et portant un appui en demi-rond.
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Murs
- calcaire moellon
- métal pierre de taille
- métal
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Couvrements
- voûte en berceau plein-cintre
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Typologiespont à poutres
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Statut de la propriétépropriété d'un établissement public de l'Etat
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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Poupard, Laurent. Chercheur au service Inventaire et Patrimoine de la Région Bourgogne-Franche-Comté, 1987-
Poupard, Laurent. Chercheur au service Inventaire et Patrimoine de la Région Bourgogne-Franche-Comté, 1987-