Dossier d’œuvre architecture IA01000435 | Réalisé par
Poupard Laurent
Poupard Laurent

Poupard, Laurent. Chercheur au service Inventaire et Patrimoine de la Région Bourgogne-Franche-Comté, 1987-

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  • enquête thématique régionale, la voie ferrée Andelot - La Cluse
gare d'Oyonnax (voie ferrée Andelot - La Cluse)
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton la voie ferrée Andelot - La Cluse - Oyonnax sud
  • Commune Oyonnax
  • Adresse place Vaillant Couturier
  • Cadastre 2006 AH 709
  • Dénominations
    gare
  • Dossier dont ce dossier est partie constituante
  • Parties constituantes non étudiées
    bureau, logement, entrepôt commercial, abri de voyageurs, lampisterie, quai, aiguillage, cour, stationnement

Le 17 novembre 1880, une décision ministérielle approuve l'emplacement de la gare ainsi que le principe de créer deux avenues, pour desservir la cour des voyageurs et celle des marchandises. Sa composition est fixée par les décisions des 16 août 1882 et 2 février 1883 : " Bâtiment des voyageurs pour Station de 2e classe ", suivant le plan type de la compagnie du PLM (Paris - Lyon - Méditerranée) annexé à la circulaire ministérielle du 26 avril 1880, abri couvert, entrepôt (à 4 travées) vraisemblablement du type " Halle à marchandises de 12 mètres de largeur avec bureau de la petite vitesse ", " lieux d'aisances " à 4 sièges, deux trottoirs de 100 m chacun, quai couvert de 20 m et quai découvert de 30 m, réservoir de 100 m3, deux fosses à piquer le feu, une grue de 10 tonnes et un pont-bascule de 20 tonnes.

La construction est réalisée entre le 28 mars 1883 et le 16 mai 1885. La première date est celle de l'adjudication du marché des maisons de garde et bâtiments des gares, pour la partie de la ligne située dans l'Ain, aux entrepreneurs Claude Bergeron, de Martignat, et JeanPierre Crépel, de Pougny (Ain). La seconde correspond à l'ouverture à l'exploitation du tronçon Oyonnax - La Cluse. Un rapport de juin 1884 signale que les travaux sont avancés et la gare est inaugurée le 17 mai 1885 par le ministre des travaux publics. Le bâtiment principal est assez rapidement encadré par deux ailes d'une travée en rez-de-chaussée, portées ensuite à deux travées, et muni d'un fronton triangulaire accueillant une horloge, sur le modèle des stations de 1ère classe. Un entrepôt dédié aux marchandises expédiées en grande vitesse est dans le premier quart du 20e siècle, avant 1920, construit à proximité et au sud de lui (il sera par la suite doublé d'un second corps).

Prévu en 1880 à droite de la voie face au bâtiment des voyageurs mais finalement construit dans son prolongement à la demande des industriels et commerçants, l'entrepôt principal est plusieurs fois agrandi au cours du 20e siècle, en liaison avec l'expansion de l'industrie plasturgique locale et les besoins de divers transporteurs et sociétés : Sernam, Danzas, DHL, etc. Partiellement désaffecté, il est en cours de vente. Le réservoir métallique, situé à droite de la voie, à proximité du passage à niveau n° 91 et du bâtiment du service Equipement, a été détruit. La gare est provisoirement devenue terminus, depuis mars 2005 et jusqu'en 2009, le temps que la ligne Bourg-en-Bresse - Bellegarde soit modifiée pour permettre le passage des TGV.

Le bâtiment des voyageurs, à l'altitude 541,30 m et au point kilométrique 103.912, comporte sous-sol et étage carré, desservis par un escalier dans-oeuvre. Son élévation antérieure compte cinq travées, avec un corps central de trois travées sommé par l'inscription " Chemin de fer " et un petit fronton (ajouté après coup) accueillant une horloge d'édifice. Les ailes, en rez-dechaussée, sont éclairées par deux baies. Les murs sont en moellon calcaire, avec enduit partiel, et les façades rythmées par la pierre de taille apparente : assises inférieures du mur jusqu'à hauteur d'appui, bandeau séparant rez-dechaussée et étage carré, corniche et chaînes d'angles. Les baies sont en arc segmentaire, celles du rez-de-chaussée se distinguant par leur clef pendante.

La couverture des toits, à croupes sur le bâtiment principal et à pignon couvert pour les ailes, fait appel à la tuile flamande mécanique ; un auvent, à charpente métallique et tôle ondulée, protège les voyageurs sur la façade arrière. L'abri lampisterie, de l'autre côté de la voie, associe moellon calcaire et enduit partiel, baies en arc segmentaire, toit à longs pans et tuile mécanique. Les entrepôts sont en rez-de-chaussée surélevé, avec toit à longs pans et pignons couverts. Celui de la Sernam, jouxtant l'aile sud, est formé de deux corps de bâtiment accolés, en moellon calcaire enduit et à couverture de tuile mécanique (corps nord) ou de ciment amiante (corps sud). L'entrepôt d'origine, à charpente en bois, fait appel aux mêmes matériaux que le bâtiment des voyageurs mais il est protégé par de la tuile mécanique. Ses diverses extensions sont en moellon calcaire ou pan de fer et parpaing de béton enduit, avec couverture de tuile mécanique ou ciment amiante.

  • Murs
    • calcaire moellon
    • béton parpaing de béton
    • enduit partiel
    • enduit
    • fer pan de fer
  • Toits
    tuile flamande mécanique, tuile mécanique, tôle ondulée, ciment amiante en couverture
  • Étages
    sous-sol, 1 étage carré
  • Couvrements
    • charpente en bois apparente
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • appentis
    • croupe
    • pignon couvert
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre
  • Typologies
    PLM 2e classe
  • Statut de la propriété
    propriété d'un établissement public de l'Etat
Date(s) d'enquête : 2004; Date(s) de rédaction : 2006
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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Poupard, Laurent. Chercheur au service Inventaire et Patrimoine de la Région Bourgogne-Franche-Comté, 1987-

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