Une maladrerie, "Saint Nicolas des champs" (lotissement moderne proche de l'église), aurait existé à Vitteaux dès 1340 (copie d'un acte, archives de l'hôpital) et au plus tard en 1454 (AD 21, 142H, 3X 710a1), et est démolie entre les guerres de religion et 1708. Elle est suivie d'un deuxième établissement, un groupe de deux maisons dans la rue de l'hôtel de ville où des travaux sont faits en 1613 (chapelle et maisons dont une neuve), 1643 et 1672. Mais l'édifice est trop petit. En 1693, le terrain du Meix Bassot, situé "rue vieille", limité à l'est par le "ruisseau de la pêcherie", à l'ouest et au nord par le couvent des Minimes, et au sud par la commune, est acheté à Philibert Jarry de Lajarrie, seigneur de Grandprey, qui ne le possédait que depuis 1690. Le nouveau terrain comporte un bâtiment qualifié de grand, comportant plusieurs corps de logis, des granges, un pressoir, un verger, un jardin, des galeries, le tout dans une enceinte. En 1696, les maladreries de Vitteaux, Saffres et de Villy sont réunies à l'établissement. Le bâtiment central est construit en 1748 et raccroché aux deux ailes existantes, sans doute remaniées (date portée de 1766), par Jean-Baptiste Caristie, de Saulieu. Un bûcher est construit en 1780, une première buanderie en 1826-1828, une première chambre des morts et une salle de bains en 1858-1859. Des changements d'affectation interviennent à compter de l'extension du bâtiment initial en 1885, due à l'architecte Grosley, de Semur (salle de 12 lits sur l'ancien bûcher, prévue dès 1876). En 1906, on construit une salle des vieillards dans l'ancien couvent repris aux soeurs de la Providence, puis une deuxième morgue en 1908. Le jardin est réaménagé en 1910 (projet de la maison Olivier, de Dijon). Entre 1914 (plans) et 1922, des pavillons, aujourd'hui détruits ou remaniés, sont construits : pavillon pour malades payants, pavillon d'isolement et service de chirurgie (agrandi en 1941). Un service d'enfants (bâtiment Moreau) est construit en 1933 et réaménagé entre 1954 et 1957. Une maison de retraite est construite à partir de 1965. En 1937, l'établissement comportait 70 lits.
- enquête thématique régionale, patrimoine hospitalier
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Vitteaux - Vitteaux
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Commune
Vitteaux
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Adresse
Audiffred
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Cadastre
2010
AD
17
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Dénominationshôpital
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VocablesSaint-Nicolas
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Destinationshôpital local
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Période(s)
- Principale : 2e quart 18e siècle
- Principale : 3e quart 18e siècle
- Principale : 4e quart 19e siècle
- Principale : 1er quart 20e siècle
- Principale : 2e quart 20e siècle
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Dates
- 1748, daté par source
- 1766, porte la date
- 1885, daté par source
- 1906, daté par source
- 1922, daté par source
- 1933, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Caristie Jean-Baptistearchitecte attribution par sourceCaristie Jean-BaptisteCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
- Auteur : architecte attribution par source
-
Auteur :
Avec les deux ailes en retour d'équerre qui lui sont adossées, le corps de bâtiment dessine un plan en U : il abrite la chapelle, comportant un stuc attribué à l'italien Marca, flanquée de deux salles de malades. Son haut toit à croupes, couvert de tuiles plates, porte un campanile marquant l'emplacement de la chapelle. On accède à cette chapelle par une porte ornementée, située dans l'axe de la cour d'honneur et surmontée d'un oculus ovale abritant une Vierge de Pitié. L'une des ailes était destinée aux soeurs hospitalières, l'autre était occupée par la cuisine et l'administration. Le bâtiment principal donne sur une cour à laquelle on accède, depuis la place, par un portail en pierre de taille surmonté de deux pots à feu. Desservi par un escalier monumental situé au centre, il comporte deux niveaux, un rez-de-chaussée surélevé, ou étage de soubassement, et un étage de combles aux lucarnes surmontées d'un arc en plein-cintre. Sa façade antérieure est pourvue de deux bandeaux décoratifs. Chaque aile en retour comporte quatre travées et est couverte d'un toit à longs pans brisés. Pour les ailes, l'élévation est différente de celle du bâtiment principal : rez-de-chaussée surélevé sur entresol, qui permet de faire la jonction avec l'étage de soubassement du bâtiment principal. Le bâtiment principal comporte, sur la gauche, une extension de trois travées vitrées, comportant un rez-de-chaussée, un étage carré et des combles, peu visibles de la cour. Cette extension, qui rend l'ensemble initial moins régulier, est plus visible sur la façade postérieure car elle est enduite, alors que le reste de la façade ne l'est pas. Vue de la façade postérieure, la chapelle n'apparaît donc pas totalement dans l'axe. Elle comporte deux fenêtres. Le campanile, de forme octogonale, est recouvert de zinc et d'ardoises agencées en écailles de façon décorative.
-
Murs
- pierre
- enduit
- pierre de taille
- moellon
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Toitstuile plate, ardoise
-
Plansplan régulier en U
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Étagesétage de soubassement, 1 étage carré, étage de comble
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Couvertures
- toit à longs pans
- toit à longs pans brisés
-
Escaliers
- escalier hors-oeuvre
- escalier symétrique
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Statut de la propriétépropriété d'un établissement public
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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Jean-Baptiste Caristie (1714-25 juillet 1754). Architecte d'une famille originaire d'Italie, actif en Bourgogne (Côte-d'Or, Nièvre et Saône-et-Loire).