Pierre-Marie Barbe-Richaud, photographe. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 2008-
- enquête thématique régionale, patrimoine hospitalier
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Bourgogne - Nolay
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Commune
Nolay
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Adresse
6 rue du Docteur Lavirotte
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Cadastre
1965
AB
106
;
2010
AB
609
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Dénominationshôpital
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Précision dénominationhospice
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Appellationsmaison de charité
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Destinationsmaison de retraite Jeanne-Pierrette Carnot
Même si une maison de charité existait déjà dans la pratique, la demande officielle pour sa fondation ne fut formulée qu'en 1715 ; l'approbation n'interviendra qu'en 1755 et 1764 pour l'évêché d'Autun et en 1765 pour le Parlement de Dijon. La 1ère maison achetée en 1716 aux Verdereau (par acte reçu par Me Carnot, notaire à Nolay, le 31 mars), composée "d'un grenier sous un toit de laves, une cuisine, une petite pièce, deux chambres hautes..." devient bientôt insuffisante. Trois extensions ont lieu au 18ème siècle : en 1743, Elisabeth Dunois, d'après les dernières volontés de son frère l'abbé Pierre, fait construire une chapelle dédiée à Notre-Dame de la Compassion ; en 1748, Dominique Bonardeau, originaire de Cormot-le-Grand, fait cadeau d'une pièce de terre (par acte reçu par Me Carnot, notaire à Nolay, le 26 mars) et y fait édifier une grande salle, complétant la chapelle de Pierre Dunois, qui servira de lieu de réunion pour le conseil de charité, ce que rappelle une inscription gravée sur la façade antérieure : DIEU SERA LA RECOMPENSE / DE CEUX / QUI SOULAGENT LES PAUVRES / MALADES / 1749 ; enfin, en 1765, la maison des soeurs est reconstruite grâce aux dons de Mme Molleur et de Melle Barrault, ce nouvel édifice jouxtant la salle de Dominique Bonardeau. A la Révolution, la Charité perd presque tout son patrimoine et on prévoit même d'y installer la brigade de gendarmerie. Mais les réparations nécessaires à cette affectation étant trop importantes, le projet est finalement ajourné et deux soeurs reprennent leur activité caritative. L'institution, qui va peu à peu reconstituer son patrimoine grâce à d'importants dons (dont celui de Claude Grisel), fonctionnera ainsi avec de nouvelles soeurs jusqu'en 1859, date à laquelle les soeurs de Saint-Vincent-de-Paul prendront la relève pour ne quitter les lieux qu'en 1955. Cependant, en 1850, Claude Verdereau et Anne-Claude Molleur finançaient la fondation d'un hôpital-hospice qui fut créé sans l'aide du gouvernement, uniquement par les seuls dons des nolaytois et des localités voisines. Comme il restait à trouver un local convenable, le choix se porta sur la maison de Charité qui était alors occupée par la Charité elle-même, l'école de jeunes filles voulue par l'institution et la chapelle. En 1851, l'école de filles - transférée faubourg Saint-Pierre dans une maison offerte par Melle Molleur - libéra une salle où l'on installa 6 lits. Entre 1859 et 1861, d'importants travaux sont réalisés sur un bâtiment dit neuf et dans la pharmacie, payée par la mère supérieure, l'on note la présence de vitraux. Le lavoir est construit par Goin, architecte de Beaune, en 1868. La terre cuite émaillée est fournie par Constant Zeller, premier prix de l'exposition universelle de 1867. En 1874, la visite de l'inspection générale des établissements de bienfaisance permet de constater que l'hôpital-hospice s'était agrandi aux dépens de la chapelle qui se trouvait réduite des deux-tiers. La salle des hommes (7 lits) était séparée de celle des femmes (5 lits) par une simple cloison. La reconnaissance officielle de l'hôpital-hospice intervint finalement en 1875 par décret du président de la République du 17 juillet. La salle de bains est construite en 1882, par Chaudouet, architecte de Dijon. Une nouvelle salle de malades est édifiée par Lebault, architecte à Nolay en 1898 et une salle de désinfection par le même en 1899. La pierre de taille vient de Meursault et de Nolay. Le chauffage central est installé à partir de 1922. Lorsque des religieuses augustines hospitalières venues de Louvain s'installèrent à Nolay en 1962, le nombre de lits était passé de 28 à 25. La maison de retraite fut ouverte en 1971. L'aile longeant la rue de Cirey, construite après 1875, fut démolie dans les années 1990 et remplacée par des appartements pour personnes handicapées, tandis que s'installaient des cabinets médicaux privés au 1er étage des bâtiments du 18e siècle. Des travaux de rénovation et la construction d'une nouvelle maison de retraite ont été inaugurés en mars 2002. L'établissement possède aujourd'hui une capacité de 89 lits.
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Période(s)
- Principale : 1er quart 18e siècle
- Principale : 2e quart 18e siècle
- Principale : 2e quart 19e siècle
- Principale : 4e quart 19e siècle
- Principale : 2e quart 20e siècle
- Principale : 3e quart 20e siècle
- Principale : 1er quart 21e siècle
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Dates
- 1715, daté par source
- 1749, porte la date
- 1765, daté par source
- 1828, daté par travaux historiques
- 1875, daté par source
- 1931, daté par travaux historiques
- 1954, daté par travaux historiques
- 2002, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Goin Félixarchitecte attribution par source, attribution par travaux historiquesGoin Félix
Goin, Félix Louis (1824-?). Né au Mans le 4 novembre 1824, mort avant 1906. Elève à l'école des Beaux-Arts de Paris, 1848-1849. Architecte voyer à Beaune.
(Source : INHA, https://ssl-swordgroup-agorha2.sword-group.com/ark:/54721/78bf3ccb-39bc-419f-a4f5-9b2c5ee37e55).
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Auteur :
Chaudouet ArthurarchitecteChaudouet ArthurCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
- Auteur : architecte
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Auteur :
Zeller ConstantinfabricantZeller ConstantinCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Auteur :
L'ancien hôpital-hospice est implanté parallèlement à la rue de la Charité, dont il est séparé par un haut mur de clôture interrompu par un portail. Il s'agit d'un bâtiment de plan rectangulaire, dont la moitié droite, en rez-de-chaussée, est percée de baies en plein-cintre ; elle abritait la salle des malades et la chapelle. La partie gauche, ancienne maison des soeurs, comprend un rez-de-chaussée et un étage carré dont les portes et fenêtres rectangulaires sont couvertes pour la plupart de linteaux délardés en arc segmentaire. L'étage de comble est éclairé par des lucarnes sur les deux façades principales. Le toit à croupes est couvert de tuile plate.
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Murs
- calcaire
- enduit
- moellon
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Toitstuile plate
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Étagesrez-de-chaussée, 1 étage carré, étage de comble
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Couvertures
- toit à longs pans
- croupe
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Escaliers
- escalier intérieur
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Statut de la propriétépropriété publique
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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Inguenaud, Virginie. Chercheur au service de l'Inventaire de Bourgogne.
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