Vers 1820-1830, des terrains sont acquis pour la construction de la rigole. Elle est mise en eaux dans les années 30 : des indemnités sont versées aux riverains pour infiltration d'eau (Archives départementales de la Côte-d'Or, XIII S 1a/78). Les plans de la rigole levés par les ingénieurs du canal dans les années 1850 (VNF, Direction territoriale Centre-Bourgogne, subdivision de Dijon) nous indiquent le tracé, les communes traversées par la rigole et les différents ouvrages d'art la ponctuant à l'époque. Cette rigole présente ainsi des parties talutées et des parties maçonnées. Elle traverse deux souterrains, celui de Millière et celui de Soussey. Ce dernier était percé de neuf puits. La rigole était alimentée au niveau de Martrois par une rigole secondaire prenant sa source dans un ruisseau à proximité. On apprend aussi que des aqueducs ont été aménagés sous la rigole pour laisser passer les cours d'eau voisins. Des ponts en pierre avec tablier de bois ont été construits pour laisser passer les chemins vicinaux.