Le procès-verbal d'adjudication de l'amélioration du passage de Seurre date de 1838. Le procès-verbal de réception définitive des travaux est daté du 2 octobre 1843 (12 S1 a 63) : ouverture du canal de dérivation, fouilles de l'écluse d'embouchure et remblais, fouilles de l'écluse de garde et remblais, dragages et fouilles des perrés. En 1841, la Situation des Travaux indique que "tous les ouvrages de ce passage approchent de leur entier achèvement et pourront être facilement terminés dans les premiers mois de 1842". L'année suivante, les travaux sur le barrage et la dérivation sont considérés comme achevés. Le barrage était à fermettes mobiles. La porte de garde était surmontée d'un pont qui n'existait déjà plus au début des années 1950 (photos aériennes). En 1842, il est précisé que "les portes en fonte avec bardage en bois, dont on fait usage pour la fermeture de l'écluse de garde, ont complètement réussi." Sur la rive droite de la rivière se trouvait le magasin à aiguilles, du côté des moulins de Glu. Le couvert végétal ne permet pas de distinguer d'éventuels vestiges de cette construction. Les cartes de la Saône de 1864 et les planches de l'Atlas de la Saône de 1886 permettent d'identifier la localisation de la maison du barragiste, d'un hangar et du magasin à aiguilles (rive droite).
Le procès-verbal d'adjudication du 30 septembre 1869 valide les travaux d'exhaussement du barrage de Seurre, d'après le projet dressé par Anus en 1866. Ils sont terminés en 1872 (12 S1 a 63). Par ailleurs, les documents d'archives précisent également que les portes de garde et de l'écluse de la dérivation de Seurre ont été reconstruites à la suite de l'adjudication du 21 juin 1883, sur les plans de l’ingénieur Variot (travaux terminés en 1885).
Chargée de recherche au service Inventaire et Patrimoine - Région Bourgogne-Franche-Comté