Dossier d’œuvre architecture IA25000216 | Réalisé par
  • enquête thématique régionale, demeures bisontines
maison puis hôtel et banque Brétillot, actuellement Direction régionale des Affaires culturelles
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Besançon centre - Besançon centre ville
  • Commune Besançon
  • Lieu-dit îlot Banque de France
  • Adresse 9, 9 bis rue Charles Nodier
  • Cadastre 1833 K2 522, 523 ; 1993 AO 38
  • Dénominations
    maison, hôtel, banque
  • Appellations
    Hôtel et banque Brétillot
  • Destinations
    Direction régionale des Affaires culturelles
  • Parties constituantes non étudiées
    communs, écurie, logement, remise, jardin d'agrément, cour

L'édifice non homogène est constitué de deux parties : une maison sur rue (9 rue Charles Nodier) construit pour et par l'architecte Nicolas Nicole en 1755, qui a été conservée en la surélevant de deux étages lors de la construction d'un immeuble mitoyen (9bis rue Charles Nodier). Ce dernier a été érigé entre 1887 et 1890 par l'architecte Gustave Vieille pour le banquier Maurice Brétillot, afin d'y installer sa banque et son lieu de résidence. Les deux fonds parcellaires sont alors regroupés pour ne former qu'une seule parcelle, avec création d'un jardin d'agrément prolongé par une petite cour autour desquels sont situés bureaux, logements, communs, écuries et remises. La date de 1888 est inscrite sur la façade sur rue du bâtiment neuf, le décor en faux marbre du vestibule étant signé et daté : JR Potier dit Bien-Aimé, 1889. La banque Brétillot ferme en 1910. En 1933, l'édifice est racheté par un particulier aux descendants Brétillot. Entre 1971 et 1999, l'Etat acquiert petit à petit pour le compte du Ministère de la Culture des parties de l'édifice, pour y installer d'abord la conservation régionale des Monuments historiques (1971), puis le service régional de l'Inventaire (1972) et enfin la Direction régionale des Affaires culturelles en 1977. En 1993, celle-ci s'agrandit par l'achat de l'hôtel de Magnoncourt voisin (7 rue Charles Nodier, étudié).

L'édifice hétérogène s'organise autour d'un jardin d'agrément, accessible par un passage cocher dans le corps de bâtiment gauche (ancienne maison de Nicolas Nicole). Celui-ci est distribué par un escalier d'honneur en maçonnerie, puis en charpente avec rampe en ferronnerie, situé à gauche du passage. Le corps de bâtiment droit sur rue, distribué par un escalier placé dans une tour hors-oeuvre accolée à la façade sur cour, était dévolu en partie aux activités banquières. Le grand salon du premier étage, communiquant avec l'appartement du banquier situé dans le corps de bâtiment gauche, assurait la double fonction de pièce de réception pour les clients et de pièce de réception privée. Les bureaux de la banque occupaient l'aile droite sur cour. Au fond de la parcelle, deux bâtiments de communs s'organisent de part et d'autre d'une petite cour pavée.

  • Murs
    • calcaire
    • enduit
    • pierre de taille
    • moellon
  • Toits
    tuile mécanique, tuile plate, ardoise, zinc en couverture
  • Étages
    sous-sol, 2 étages carrés, étage de comble, étage en surcroît
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie, en charpente
    • escalier hors-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en charpente
  • Typologies
    hôtel sur rue
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • monogramme
    • fronton
    • ordre corinthien
    • pot à feu
    • coquille
  • Précision représentations

    Le décor est situé sur la façade sur rue du bâtiment droit : l'ordre corinthien est utilisé pour le premier étage, l'essentiel des autres décors se concentrent autour des lucarnes à ailerons du comble à surcroit, le monogramme du commanditaire MB occupant le fronton triangulaire de la lucarne centrale.

  • Statut de la propriété
    propriété de l'Etat
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Protections
    inscrit MH partiellement, 1994/04/20
  • Précisions sur la protection

    façades et toitures de l'immeuble. Au n° 9 du corps de bâtiment sur rue : allée cochère, grand escalier, vestibule, salle à manger, salon, chambre à l'angle ouest de l'appartement du 1er étage avec leurs décors. Au n° 9bis, corps de bâtiment sur rue : tourelle d'escalier en totalité, vestibule, 2 pièces sur rue en rez-de-chaussée avec leurs décors, 2 pièces sur rue à l'étage avec leur décor

  • Référence MH

L'édifice non homogène, puisqu'il englobe une partie du 18e siècle avec escalier d'honneur donnant sur le passage cocher, représente le dernier hôtel privé construit à Besançon.

Bibliographie

Date(s) d'enquête : 1996; Date(s) de rédaction : 2001
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine