Dossier collectif IA25000819 | Réalisé par
Roussel Christiane
Roussel Christiane
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  • enquête thématique régionale, demeures bisontines
les hôtels, les maisons et les immeubles de Besançon centre ville
Franche-Comté > Doubs > Besançon
Auteur
Copyright
  • (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

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Désignation
  • Dénominations
    hôtel, maison, immeuble
  • Aires d'études
    Besançon centre
  • Adresse
    • Commune : Besançon
Historique

Sur des sous-sols datant en partie du Moyen Age, la ville semble être sortie de terre au 16e siècle tant les traces apparentes antérieures paraissent absentes. Les ordonnances municipales des 15e et 16e siècles ont en effet lentement transformé l'aspect des maisons en interdisant le pan de bois pour le remplacer, en façade, par de la pierre de taille. Ce modelage du bâti s'est poursuivi au 18e siècle dans le cadre des requêtes en voirie obligeant chaque propriétaire désireux de transformer ou reconstruire sa façade d'en fournir une élévation, critiquée et corrigée par l'architecte voyer. Après le 16e siècle, cette période constitue la deuxième grande phase de transformation de la ville à cause de la rénovation ou la reconstruction des façades, des surélévations du bâti, des regroupements parcellaires, du lotissement des fonds et de la création d'un nouveau quartier autour de l'intendance bâtie à partir de 1770. Après la Révolution, la libération de grands terrains dépendant auparavant de couvents, surtout installés à l'est de la "Boucle", est à l'origine de la création dans le courant du 19e siècle de nouvelles zones d'habitat où apparaissent de grands immeubles de type haussmannien et où s'installe une partie de l'activité horlogère, l'horlogerie étant alors l'une des nouvelles composantes économiques de la ville. Au cours de ces différentes phases, les demeures de la ville n'ont cessé de pousser en hauteur : d'un étage aux 16e et 17e siècles, elles en ont acquis deux au 18e siècle, puis trois voire plus au 19e siècle.

  • Période(s)
    • Principale : Moyen Age
    • Principale : 14e siècle
    • Principale : 16e siècle
    • Principale : 17e siècle
    • Principale : 18e siècle
    • Principale : 19e siècle
    • Principale : 20e siècle
Description

La sélection des demeures à étudier s'est opérée à l'intérieur de groupes d'édifices présentant différentes organisations. Pour les hôtels, ont été retenus cinq types : l'hôtel sur rue (le plus fréquent), l'hôtel en fond de cour antérieure, l'hôtel perpendiculaire à la rue, l'hôtel à cour centrale, l'hôtel enclavé. Pour les maisons six groupes ont été déterminés : la maison sans cour, la maison avec escalier à cage ouverte et couloir (la plus fréquente), la maison avec entrée cochère, la maison avec logis perpendiculaires à la rue, la maison avec escalier principal dans oeuvre et couloir, la maison en fond de cour antérieure (caractérisant certaines maisons canoniales du quartier capitulaire). Pour les immeubles, trois types ont été retenus : l'immeuble de standing, l'immeuble populaire (ou ordinaire) et l'immeuble horloger (comprenant à la fois des appartements et des ateliers d'horlogers).

Les demeures, presque toutes construites sur rue, présentent des façades uniformes en pierre de taille de couleur bleue et blanche et des toits très pentus couverts en tuile plate. Le parcellaire est assez étroit sur rue (environ 40% des maisons présentent une largeur sur rue entre 3 et 8,5 mètres), mais est souvent profond. Ce qui explique que seulement 10% des demeures n'ont pas d'espace libre et que près de la moitié ont un accès par un couloir (le plus souvent latéral) associé sur cour(s) à un ou plusieurs escaliers à cage ouverte permettant de distribuer au moins deux logis.

  • Typologies
  • Toits
  • Décompte des œuvres
    • bâti INSEE 55 159
    • repérés 915
    • étudiés 248
Illustrations 61
  • (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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Carte de répartition des maisons-tours aristocratiques médiévales.
Carte de répartition des principaux hôtels du XVIe siècle.
Carte de répartition des hôtels du XVIIIe siècle. Source : couche "patrimoine" du système d'information géographique de la ville.
Croquis montrant les circulations depuis la rue dans les hôtels du XVIIIe siècle.
Carte de répartition des escaliers à cage ouverte entre la fin du XVIIe et le XIXe siècle. Source : couche "patrimoine" du système d'information géographique de la ville.
Carte de répartition des immeubles du XIXe siècle. Source : couche "patrimoine" du système d'information géographique de la ville.
Vue aérienne du centre-ville en 1964. Au centre, l'église Saint-Pierre.
  • Auteur de l'illustration :
    • Henrard Roger
      Henrard Roger

      Roger Henrard (Paris 10 février 1900 – Croissy-sur-Seine 26 juin 1975) est un photographe français, pionnier de la photographie aérienne en France. Pilote virtuose et chasseur d’images, Roger Henrard a réussi pendant plus de vingt ans à obtenir les autorisations nécessaires pour survoler la capitale à très basse altitude, et pour réaliser, entre autres, les 1750 photographies aériennes de Paris aujourd’hui conservées au musée Carnavalet. En 1939 - 1940, il réalise au profit des services de renseignements français d'audacieuses missions d'espionnage aérien photographique au-dessus de l'Allemagne. Henrard fut directeur des établissements Jules Richard situés à Paris qui fabriquaient des appareils enregistreurs pour la météo et des appareils photographiques stéréoscopiques (dont le Verascope). [d'après Wikipédia, consultation le 17 janvier 2014]

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Vue aérienne du centre-ville depuis le quartier Battant en 1964.
  • Auteur de l'illustration :
    • Henrard Roger
      Henrard Roger

      Roger Henrard (Paris 10 février 1900 – Croissy-sur-Seine 26 juin 1975) est un photographe français, pionnier de la photographie aérienne en France. Pilote virtuose et chasseur d’images, Roger Henrard a réussi pendant plus de vingt ans à obtenir les autorisations nécessaires pour survoler la capitale à très basse altitude, et pour réaliser, entre autres, les 1750 photographies aériennes de Paris aujourd’hui conservées au musée Carnavalet. En 1939 - 1940, il réalise au profit des services de renseignements français d'audacieuses missions d'espionnage aérien photographique au-dessus de l'Allemagne. Henrard fut directeur des établissements Jules Richard situés à Paris qui fabriquaient des appareils enregistreurs pour la météo et des appareils photographiques stéréoscopiques (dont le Verascope). [d'après Wikipédia, consultation le 17 janvier 2014]

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Vue aérienne du centre-ville en 1964 (Grande Rue, quai Vauban au centre).
  • Auteur de l'illustration :
    • Henrard Roger
      Henrard Roger

      Roger Henrard (Paris 10 février 1900 – Croissy-sur-Seine 26 juin 1975) est un photographe français, pionnier de la photographie aérienne en France. Pilote virtuose et chasseur d’images, Roger Henrard a réussi pendant plus de vingt ans à obtenir les autorisations nécessaires pour survoler la capitale à très basse altitude, et pour réaliser, entre autres, les 1750 photographies aériennes de Paris aujourd’hui conservées au musée Carnavalet. En 1939 - 1940, il réalise au profit des services de renseignements français d'audacieuses missions d'espionnage aérien photographique au-dessus de l'Allemagne. Henrard fut directeur des établissements Jules Richard situés à Paris qui fabriquaient des appareils enregistreurs pour la météo et des appareils photographiques stéréoscopiques (dont le Verascope). [d'après Wikipédia, consultation le 17 janvier 2014]

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Vue aérienne du centre-ville en 1964. A l'arrière-plan, la cathédrale Saint-Jean et la citadelle.
  • Auteur de l'illustration :
    • Henrard Roger
      Henrard Roger

      Roger Henrard (Paris 10 février 1900 – Croissy-sur-Seine 26 juin 1975) est un photographe français, pionnier de la photographie aérienne en France. Pilote virtuose et chasseur d’images, Roger Henrard a réussi pendant plus de vingt ans à obtenir les autorisations nécessaires pour survoler la capitale à très basse altitude, et pour réaliser, entre autres, les 1750 photographies aériennes de Paris aujourd’hui conservées au musée Carnavalet. En 1939 - 1940, il réalise au profit des services de renseignements français d'audacieuses missions d'espionnage aérien photographique au-dessus de l'Allemagne. Henrard fut directeur des établissements Jules Richard situés à Paris qui fabriquaient des appareils enregistreurs pour la météo et des appareils photographiques stéréoscopiques (dont le Verascope). [d'après Wikipédia, consultation le 17 janvier 2014]

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Hôtel et immeuble : vue d'ensemble de trois quarts gauche.
Hôtel et immeuble : rez de chaussée de la façade antérieure du logis principal, vue de trois quarts droit.
Hôtel et immeuble : façade antérieure du logis principal, détail du portail d'entrée.
Hôtel et immeuble : détail de la sculpture du portail d'entrée.
Hôtel et immeuble : façade postérieure du logis principal sur cour : détail partie droite.
Hôtel et immeuble : façade postérieure du logis principal : détail des étages.
Hôtel et immeuble : détail de l'escalier droit sur cour et d'une partie du logis secondaire.
Hôtel et immeuble : détail de l'escalier droit sur cour.
Hôtel et immeuble : escalier droit sur cour : de trois quarts droit.
Hôtel et immeuble : vue du logis secondaire donnant rue Jean Petit : de trois quarts droit.
Hôtel et immeuble : logis secondaire donnant place Pâris : vue éloignée de trois quarts gauche.
Hôtel et immeuble : logis secondaire donnant place Pâris : vue d'ensemble de trois quarts gauche.
Hôtel et immeuble : logis secondaire donnant place Pâris : vue de l'angle gauche.
Hôtel et immeuble : vue de la façade latérale gauche, sur la rue Pâris.
Hôtel et immeuble : détail de la façade sur cour du logis secondaire donnant place Pâris.
Immeuble : vue d'ensemble depuis l'angle des rues Jean Petit et Courbet.
Immeuble : vue de la façade donnant rue Jean Petit : de trois quarts gauche.
Maison : vue de trois quarts gauche.
Immeuble : détail de l'angle de l'immeuble entre la rue Courbet et la rue Jean Petit.
Immeuble : détail de la porte d'entrée.
Immeuble : détail de la ferronnerie de l'imposte de la porte d'entrée.
Immeuble : détail de la cour depuis le haut de l'escalier extérieur.
Immeuble : détail de la façade sur cour du logis secondaire.
Immeuble : détail de l'escalier sur cour : de face.
Immeuble : détail de l'escalier sur cour : de trois quarts droit.
Immeuble : détail de l'escalier sur cour : vue allongée.
Immeuble : détail du premier étage de l'escalier sur cour.
Immeuble : détail du deuxième étage de l'escalier sur cour.
Immeuble : détail d'une volée de l'escalier sur cour.
Immeuble : détail de l'escalier sur cour et de la porte d'accès à la cour.
Immeuble : intérieur, détail d'une pièce du premier étage.
Immeuble : intérieur : détail d'une cheminée avec glace du premier étage.
Immeuble : intérieur, détail d'une cheminée avec glace, vue rapprochée.
Immeuble, intérieur : détail d'une cheminée du premier étage, de trois quarts gauche.
Immeuble : intérieur, détail d'une cheminée du premier étage, de face.
Immeuble, intérieur : détail d'une pièce du premier étage avec une fenêtre.
Immeuble, intérieur : détail du plafond d'une pièce du premier étage.
Immeuble, intérieur : détail d'un ancien atelier d'horloger, dans la surélévation du bâtiment sur rue.
Maison : vue d'ensemble.
Maison de ville de l'abbaye de la Charité, façade antérieure : détail de la niche.
Maison de ville de l'abbaye de la Charité, façade antérieure : détail de la niche, vue rapprochée.
Maison : vue d'ensemble de trois quarts gauche.
Vue d'ensemble du rez-de-chaussée de deux maisons du XVIe siècle.
Maison : vue d'ensemble de la façade antérieure à pans de bois, de trois quarts gauche.
Maison : vue d'ensemble de l'escalier à cage ouverte.
Maison : vue d'ensemble d'un escalier à cage ouverte restauré à la fin du XXe siècle.
Détail de la surélévation donnant sur la place Jean Gigoux, probable emplacement d'un atelier d'horloger.
Maison de l'architecte Marnotte : vue du bâtiment des remises et écurie : de trois quarts gauche.
Maison de l'architecte Marnotte : peinture murale située sur le mur à droite de la cour : vue d'ensemble.
Maison de l'architecte Marnotte : peinture murale située sur le mur à droite de la cour : détail du personnage en buste.
Maison de l'architecte Marnotte : peinture murale située sur le mur à droite de la cour : détail de la tête de lion, partie inférieure droite.
Documentation

Lien web

Annexes

  • Typologie des demeures bisontines : définitions
Date(s) d'enquête : 1996; Date(s) de rédaction : 2010
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Roussel Christiane
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