Dossier d’œuvre architecture IA25000249 | Réalisé par
  • enquête thématique régionale, demeures bisontines
hôtel de Ligniville, maison
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Besançon centre - Besançon centre ville
  • Commune Besançon
  • Lieu-dit îlot Granvelle
  • Adresse Grande Rue 104
  • Cadastre 1833 K2 750  ; 1974 AN 7
  • Dénominations
    hôtel, maison
  • Appellations
    Hôtel de Ligniville
  • Parties constituantes non étudiées
    écurie, remise, fabrique de jardin, cour

L'édifice, constitué d'un logis sur rue et d'un hôtel entre cour et jardin, a été bâti en deux étapes. En 1753, le logis sur rue est construit pour le conseiller au parlement Varin par l'architecte Jean-Charles Colombot (datation et attribution par source). La maison, comprenant une cour et un grand jardin, est vendue le 14 septembre 1776 par Charles-Bonnaventure Pourcelet, avocat au parlement, à Jeanne-Marguerite de Ligniville, comtesse de la Baume Montrevel (daté par source). Celle-ci fait appel à l'architecte Claude-Antoine Colombot pour y construire un hôtel entre cour et jardin tout en réutilisant une partie de l'aile en retour d'équerre de la maison initiale, cette dernière étant alors louée (attribution et datation par source). Le nouvel édifice, qui conserve actuellement son décor intérieur d'origine, est bâti entre 1774 et 1781 (daté par source). Le jardin d'agrément a été réduit entre 1885 et 1909, puis en 1865 (datation par travaux historiques) pour agrandir la place du Théâtre. Le bâtiment des écurie et remise et la fabrique de jardin, encore visibles sur le cadastre de 1833, ont dû disparaître lors des premiers travaux d'aménagement de la place. Dans la 1ère moitié du 20e siècle, après 1909, la couverture en ardoise de l'hôtel a été remplacée par de la tuile plate (daté par travaux historiques). En 1992-1993, lors de travaux de restauration de la façade sur jardin, quatre décors en tôle martelée recouverte d'enduit imitant la pierre, situés dans des tables au-dessus du 1er étage et datant vraisemblablement de la fin du 18e siècle ou début du 19e siècle, ont été déposés, ainsi que les lambrequins en tôle des cinq baies de l'étage (daté par travaux historiques).

L'édifice comprend un logis sur rue à deux étages carrés, avec une entrée cochère. Dans l'aile en retour d'équerre sur cour, un escalier en maçonnerie puis en charpente distribue les étages. L'hôtel entre cour et jardin, bâti sur un sous-sol voûté d'arêtes, est à un étage carré. L'allée cochère, desservant le vestibule donnant sur l'escalier d'honneur en maçonnerie et rampe en ferronnerie couvert d'une fausse coupole à caissons, permettait d'accéder au bâtiment des remise et écurie qui était situé à gauche au fond du jardin, l'angle droit étant occupé par une fabrique de jardin.

  • Murs
    • calcaire
    • pierre de taille
  • Toits
    tuile plate
  • Étages
    sous-sol, 2 étages carrés
  • Couvrements
    • voûte d'arêtes
    • fausse coupole
  • Élévations extérieures
    élévation à travées, élévation ordonnancée
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie, en charpente
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie
  • Typologies
    hôtel enclavé
  • Techniques
    • ferronnerie
    • sculpture
  • Représentations
    • guirlande
    • feuillage
    • monogramme
  • Précision représentations

    La façade antérieure de l'hôtel est ornée de deux guirlandes de feuillage en bas-relief. Le balcon en ferronnerie sur la façade postérieure comporte le monogramme ML.

  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Éléments remarquables
    escalier, lambris
  • Protections
    classé MH partiellement, 1984/02/28
  • Précisions sur la protection

    les façades et toitures sur rue, sur cour et sur jardin, le hall d'entrée ; l'escalier avec sa cage et sa rampe en fer forgé, et les pièces suivantes avec leur décor à l'étage : la salle à manger, le grand salon, le petit salon (chambre n° 3 du plan) , la chambre n° 1 du plan, le boudoir : classement par arrêté du 28 février 1984

  • Référence MH

L'édifice possède une composition d'ensemble remarquable avec une maison sur rue et un hôtel enclavé entre cour et jardin. Celui-ci conserve aussi un escalier d'honneur et des décors intérieurs de qualité exceptionnelle.

Bibliographie

Date(s) d'enquête : 1996; Date(s) de rédaction : 2001
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine