Dossier d’œuvre architecture IA25000247 | Réalisé par
  • enquête thématique régionale, demeures bisontines
hôtel Belin puis lycée de filles, puis école primaire, actuellement université
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Besançon centre - Besançon centre ville
  • Commune Besançon
  • Lieu-dit îlot Granvelle
  • Adresse 47 rue Mégevand
  • Cadastre 1833 K2 489, 490, 601, 675 ; 1974 AN 50, 51
  • Dénominations
    hôtel
  • Appellations
    Hôtel Belin
  • Destinations
    université, lycée, école primaire
  • Parties constituantes non étudiées
    communs, écurie, remise, jardin d'agrément, cour

Le 21 octobre 1708, le comte de Saint-Amour vend une partie du jardin du palais Granvelle au conseiller au parlement Belin pour y construire son hôtel. Il passe par héritage à la famille Petitbenoît de Chaffoy dans le courant du 18e siècle. En 1780, Thérèse-Pierrette Petitbenoît de Chaffoy rachète à la ville une bande de terrain sur le côté gauche du théâtre pour agrandir la partie droite de l'hôtel et la prolonger par une basse-cour de plan concave sur rue : ces aménagements participent à la création de la place autour de la salle de spectacle nouvellement construite par l'architecte Claude-Nicolas Ledoux. C'est probablement à la même date que le jardin est transformé en jardin à l'anglaise visible sur un plan daté 1803, établi à l'occasion de la réquisition de l'hôtel par le directeur du domaine national du département du Doubs, pour y loger la sénatorie de Besançon. Le 15 décembre 1835, l'hôtel est vendu par la famille Petit-Benoît à Joseph-Gaspard-Auguste Pécot, docteur en médecine, qui le cède le 2 juillet 1841 à la famille Daval. Il passe par héritage à Jean-Hilaire-Alfred Broch d'Hotelans. Le 27 juin 1882, ce dernier vend l'édifice à la Ville pour y loger le lycée de jeunes filles : le logis sur rue, à un étage carré d'origine est alors surélevé d'un étage. La même année, l'ancienne basse-cour est revendue à l'architecte Saint-Ginest pour y construire un immeuble (voir dossier immeuble, 2 rue Lacoré) tandis que le jardin est annexé à la place Granvelle. Au début du 20e siècle, l'édifice accueille une école primaire. Actuellement, il sert d'annexe à l'université des Sciences humaines.

L'hôtel sur rue à deux étages carrés, avec entrée cochère latérale, est bâti sur un sous-sol voûté d'arêtes. L'escalier d'honneur, en maçonnerie et rampe en ferronnerie puis en charpente et rampe en fonte est situé à gauche du passge d'entrée. Les deux communs en retour d'équerre sur cour, à un étage carré et un étage de comble, possédaient des remises sur une partie du rez-de-chaussée et sont distribués chacun par un escalier dans-oeuvre. Un jardin à l'anglaise, qui a disparu, prolongeait la cour.

  • Murs
    • calcaire
    • pierre de taille
  • Toits
    tuile plate
  • Étages
    sous-sol, 2 étages carrés, étage de comble
  • Couvrements
    • voûte d'arêtes
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie, en charpente
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en charpente
  • Typologies
    hôtel sur rue
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Éléments remarquables
    escalier, porte

L'hôtel est l'un des premiers au 18e siècle à posséder un escalier d'honneur donnant dans le passage cocher. Du décor intérieur d'origine ne subsistent que l'escalier d'honneur et une porte palière du premier étage.

Bibliographie

Date(s) d'enquête : 1996; Date(s) de rédaction : 2001
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine