Dossier d’œuvre architecture IA25000387 | Réalisé par
  • enquête thématique régionale, demeures bisontines
maison
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Besançon centre - Besançon centre ville
  • Commune Besançon
  • Lieu-dit îlot Forum
  • Adresse Grande Rue 109
  • Cadastre 1833 I2 594  ; 1974 AC 100, 101
  • Dénominations
    maison
  • Parties constituantes non étudiées
    bûcher, logement, jardin d'agrément, cour, portail

Le 9 avril 1650, le vigneron Jean Varin, et sa femme Françoise Robet, achetaient cette maison, datée du 16e siècle, à l'orfèvre Antoine-Guy de Loisy. En 1684, elle appartenait à Claudine Varin (fille de Jean Varin) et au notaire Jean Colin, son époux. C'est Claude-Simon Colin leur fils qui fit construire, entre 1711 et 1712, par l'architecte Claude-Antoine Aillet, l'aile sur cour et l'escalier à cage ouverte actuels. Ce dernier porte la date 1712 et le monogramme SC (Simon Colin) dans la ferronnerie de la rampe. En 1737, Claude-Simon Colin demandait la permission à la ville de régulariser une partie du rez-de-chaussée sur rue de la demeure en agrandissant deux petites baies en accolade afin qu'elles se conforment au format des autres baies en accolade de cinq pieds de haut. Les travaux furent réalisés par l'architecte Nicolas Nicole. Le 10 janvier 1798, les frères Chalon propriétaires des lieux, demandaient dans une requête le droit de faire déboucher une porte masquée pour en faire une entrée de boutique, à droite de l'élévation sur rue.Cette boutique fut occupée, dans la première moitié du 19e siècle, par le pharmacien Toitot qui louait l'appartement situé dans le prolongement et avait la permission de faire sécher des plantes dans le jardin. Entre 1824 et 1825, l'architecte Nicolas Vieille était chargé de prolonger l'aile sur cour. Le 11 juillet 1835, les héritiers de Thérèse-Adélaïde Chalon (veuve Piffond) vendaient la demeure au confiseur Claude-François Vaissier. Dans la désignation des biens de l'acte de vente, le logis sur rue comprenait alors deux arcades boutiquières. Le bûcher actuel, qualifié de "longue galerie couverte", existait déjà. En 1838, le nouveau propriétaire surélevait de deux étages le logis sur rue. La petite maison située en fond de parcelle fut bâtie entre 1871 et 1872 par l'architecte Joseph Martin-Béliard.

L'édifice, bâti sur des caves voûtées en berceau, comprend un logis sur rue à trois étages carrés desservi par un escalier à cage ouverte ne distribuant pas, comme à l'ordinaire, le logis secondaire, placé en perpendiculaire, qui possède son propre escalier dans-oeuvre. En vis à vis, dans la cour, se trouve un grand bûcher avec un rez-de-chaussée en pierre de taille et un étage à claire-voie de bois. La cour est prolongée par un petit jardin d'agrément, fermé par un portail en fer forgé, au fond duquel est situé un logis. L'accès s'effectue par un couloir en position centrale, encadré de deux boutiques sur rue. Le logis principal est en pierre de taille, les deux autres à deux étages carrés sont en moellon enduit.

  • Murs
    • calcaire
    • bois
    • enduit
    • moellon
    • pierre de taille
  • Toits
    tuile plate
  • Étages
    sous-sol, 3 étages carrés, étage de comble
  • Couvrements
    • voûte en berceau
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier tournant à retours sans jour cage ouverte, en maçonnerie, en charpente
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour en charpente
  • Typologies
    maison avec escalier à cage ouverte et couloir
  • Techniques
    • ferronnerie
  • Représentations
    • arabesque
    • monogramme
    • feuillage
  • Précision représentations

    La rampe de l'escalier principal est décorée d'arabesques et de feuillages, avec le monogramme SC et la date de 1712 dans un médaillon.

  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Éléments remarquables
    bûcher, jardin d'agrément, rampe d'appui

Les éléments les plus remarquables de la maison sont constitués par le bûcher de facture soignée et de taille exceptionnelle, le jardin d'agrément déjà présent dans la première moitié du 19e siècle et la rampe d'appui des deux premières volées de l'escalier datée 1712.

Bibliographie

Date(s) d'enquête : 1996; Date(s) de rédaction : 2005
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine