Dossier d’œuvre architecture IA25000449 | Réalisé par
  • enquête thématique régionale, demeures bisontines
hôpital Sainte-Brigitte, puis maison de chanoines dite la Grande Chantrerie
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Besançon centre - Besançon centre ville
  • Commune Besançon
  • Lieu-dit îlot Boitouset
  • Adresse 2 rue Péclet
  • Cadastre 1833 I2 658  ; 1974 AL 60
  • Dénominations
    maison, hôpital
  • Genre
    de chanoines
  • Vocables
    Sainte-Brigitte
  • Appellations
    Grande Chantrerie
  • Parties constituantes non étudiées
    écurie, logement, remise, cour, enclos, portail

L'édifice actuel est situé à l'emplacement de l'hôpital Sainte-Brigitte fondé au Moyen Age pour accueillir les clercs et leurs serviteurs qui dépendaient des deux églises cathédrales voisines de Saint-Etienne et de Saint-Jean. Cet hôpital périclita dans la 2e moitié du 15e siècle. Sa chapelle, qui était située à l'angle de l'actuelle rue Péclet, fut détruite en 1730, sur injonction de la ville, par le chapitre métropolitain car elle menaçait ruine, ce qui permit d'élargir le débouché de la rue. Il ne reste de cet hôpital qu'une partie murée de fenêtre à remplage, de style gothique, située sur la façade latérale gauche de l'actuel logis secondaire. En 1688, l'archevêque Antoine-Pierre de Grammont gratifia son neveu, François-Ferdinand de Grammont, du fief de Chambellan de l'archevêché duquel dépendait une maison construite à une période indéterminée à l'emplacement de l'hôpital. Cette dernière, estimée par l'architecte Jean Cuene et le charpentier Claude Berset, comme étant en très mauvais état, fut vendue en 1700 aux chanoines de l'église métropolitaine de Besançon, afin de compenser la destruction de plusieurs maisons canoniales lors de la construction de la citadelle de Vauban. Le logis principal a été reconstruit dans la 1ère moitié du 18e siècle : un projet d'agrandissement par prolongation de ce corps de bâtiment jusqu'à l'angle de l'actuelle rue Péclet, dû à l'architecte Joseph Cuchot en 1783, n'a finalement pas abouti immédiatement, puisque ces travaux ne figurent pas sur le cadastre de 1833, mais seront réalisés plus tard au cours du 19e siècle. La création récente d'un passage par la cour des communs pour désenclaver les locaux du Conseil régional voisin a fait disparaître les anciennes écurie, remise et le logement des domestiques.

L'édifice, bâti sur un sous-sol voûté d'arêtes ou en berceau, est situé sur une parcelle irrégulière. Les deux logis s'organisent autour d'une cour bordée d'un enclos percé d'un portail. Le logis principal, perpendiculaire à la rue Péclet, à deux étages carrés, est en pierre de taille pour les façades extérieures et en moellon sur cour. Le secondaire en fond de cour, à un étage carré et un de comble, est en moellon, avec un passage cocher en position latérale donnant accès à la cour des communs, où étaient situés écurie, remise et logement des domestiques. Une petite partie du rez-de-chaussée est voûté d'arêtes.

  • Murs
    • calcaire
    • bois
    • enduit
    • moellon
    • pierre de taille
    • pan de bois
  • Toits
    tuile plate
  • Étages
    sous-sol, 2 étages carrés, étage de comble
  • Couvrements
    • voûte d'arêtes
    • voûte en berceau
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour en charpente
  • Typologies
    maison en fond de cour antérieure
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Éléments remarquables
    fenêtre

L'élément le plus ancien conservé dans l'édifice est constitué par les restes d'une baie à remplage, seul vestige visible de l'ancien hôpital Sainte-Brigitte.

Bibliographie

Date(s) d'enquête : 1996; Date(s) de rédaction : 2007
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine