Dossier d’œuvre architecture IA25000450 | Réalisé par
  • enquête thématique régionale, demeures bisontines
maison de chanoines dite hôtel d'Orival, actuellement hôtel de voyageurs
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Besançon centre - Besançon centre ville
  • Commune Besançon
  • Lieu-dit îlot Boitouset
  • Adresse 6 place Castan
  • Cadastre 1833 I2 655, 656, 659 ; 1974 AL 125, 127
  • Dénominations
    maison
  • Genre
    de chanoines
  • Appellations
    Hôtel d'Orival
  • Parties constituantes non étudiées
    bûcher, écurie, logement, conciergerie, remise, abreuvoir, fenil, jardin, cour

Le logis sur rue et le bâtiment des cuisines, à droite en retour d'équerre sur cour, datent vraisemblablement de la 2e moitié du 17e siècle. L'aile gauche sur cour et les communs ont été bâtis au 18e siècle, après l'établissement du plan-relief de la ville en 1722, puisque ces aménagements ne figurent pas dessus. Cette maison, qui appartenait dans le courant du 18e siècle au chanoine Jean-Antoine Camus, fut rachetée en 1781 par le chanoine Jean-Baptiste-Marie d'Orival. Ce dernier demanda à la ville en 1787 la permission de refaire l'enduit de la façade sur rue qui était abîmé à certains endroits. En 1794, la description de la maison de l'émigré d'Orival qu'en donnait l'architecte Joseph Gruyet, en vue de sa vente comme bien national, montre que celle-ci n'a pas changé d'aspect jusqu'à la fin du 20e, où elle a été finalement amputée de son jardin, puis de la cour et du bâtiment des communs. Dans le même temps, le corps de logis principal a été transformé en hôtel de voyageurs, sans en altérer fondamentalement la distribution intérieure.

L'édifice, bâti sur un sous-sol voûté d'arêtes, à un étage carré et un de comble, est en moellon enduit avec l'aile gauche sur cour en pierre de taille. Il est distribué par un passage cocher en position latérale, un escalier à cage ouverte sur cour, avec rampe en ferronnerie, distribuant aussi le bâtiment des cuisines construit en moellon, et un escalier dans-oeuvre tournant à retours avec jour, en charpente, avec une rampe à balustres de bois tourné. Une conciergerie, constituée de deux pièces, est située à droite sous le passage cocher. Le bâtiment détruit des communs, qui était dans la deuxième cour, comprenait une remise, une écurie, un logement de domestiques et un fenil dans le comble. Contre l'avant-corps de l'aile gauche, avec une remise en rez-de-chaussée, est appuyé un abreuvoir en pierre de taille.

  • Murs
    • calcaire
    • enduit
    • moellon
    • pierre de taille
  • Toits
    tuile plate
  • Étages
    sous-sol, 1 étage carré, étage de comble
  • Couvrements
    • voûte d'arêtes
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier tournant à retours avec jour cage ouverte, en charpente
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour en charpente
  • Typologies
    maison avec entrée cochère
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

Cet édifice est représentatif des maisons à entrée cochère, avec escalier à cage ouverte sur cour et un bâtiment de cuisines indépendant, bien identifié ici par une pièce d'archives de la fin du 18e siècle.

Bibliographie

Date(s) d'enquête : 1996; Date(s) de rédaction : 2007
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine