Dossier d’œuvre architecture IA25000462 | Réalisé par
  • enquête thématique régionale, demeures bisontines
hôtel Casenat, puis de Sorans
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Besançon centre - Besançon centre ville
  • Commune Besançon
  • Lieu-dit îlot Cingle
  • Adresse 25 rue Renan
  • Cadastre 1833 I2 592  ; 1992 AM 75
  • Dénominations
    hôtel
  • Appellations
    Hôtel Casenat, Hôtel de Sorans
  • Parties constituantes non étudiées
    écurie, logement, remise, grange, puits, jardin, cour

De l'hôtel Casenat, daté par travaux historiques du 16e siècle, subsistait une cheminée portant la date 1565 qui a été supprimée dans les années 1860 et déplacée au musé de Dole dans le Jura. L'édifice a été reconstruit pour Antoine-François de Rosières, marquis de Sorans, dans la 1ère moitié du 18e siècle. L'essentiel des travaux s'est sans doute déroulé entre 1730 et 1740 sous la direction probable de l'architecte Jean-Pierre Galezot, auteur en 1731, d'un plan d'agrandissement de la parcelle sur une petite portion de terrain appartenant à la ville située à l'arrière de l'édifice. En 1739, le marquis de Sorans demandait la permission de construire le portail d'entrée de son jardin situé en face de l'hôtel de l'autre côté de l'actuelle rue Renan, qui a disparu en 1783 lorsque le maître-menuisier François-Joseph Paris a acheté cette bande de terrain pour agrandir sa maison. Le 20 juin 1775, le comte de Beaufort, nouveau propriétaire, faisait une autre demande à la ville consistant à réaliser un petit canal le long de la ruelle Casenat pour assainir le corps de bâtiment situé en fond de cour comprenant remises et écurie en rez-de-chaussée et un logement à l'étage. Puis en avril 1782, il envisageait de nouveaux travaux afin de rouvrir, sur la façade latérale droite, une fenêtre du deuxième étage qui avait été précédemment murée. Enfin en 1784, il décidait de faire battre à la boucharde "la face de sa maison" et de placer ses armes "au lieu de celles qui sont" au-dessus du portail d'entrée. Dans la 2e moitié du 19e siècle, le grand escalier, à droite de la cour, a été déplacé latéralement et fermé par un mur de cage en pierre artificielle. Dans le même temps, un étage de comble a été aménagé dans le corps de bâtiment au fond de la première cour avec des encadrements de lucarnes également réalisés en pierre artificielle. De la même époque date l'aménagement du décor, situé sur le mur de clôture gauche de la cour principale, avec niches et fontaine (en remplacement d'un puits) ainsi sans doute que le décor du passage cocher scandé de pilastres corinthiens et couvert d'un plafond à caissons en stuc. Dans la 2e moitié du 20e siècle, des lambris ont été supprimés et certains étages d'habitation subdivisés pour y créer des petits appartements et des studios. Seul le deuxième étage du logis principal a conservé ses dispositions et des décors d'origine.

  • Période(s)
    • Principale : 1ère moitié 18e siècle , daté par source, daté par travaux historiques
    • Secondaire : 16e siècle , daté par source, daté par travaux historiques
  • Auteur(s)

Situé sur une parcelle traversante en fort dénivelé, l'hôtel est constitué de trois corps de bâtiments parallèles et de deux cours. Le logis sur rue, à deux étages carrés, avec passage cocher en position latérale, est bâti sur un sous-sol voûté en berceau. Les communs, au fond de la première cour, sont constitués d'un rez-de-chaussée en partie voûté d'arêtes avec une écurie et deux remises, des logements à l'étage et dans le comble. Un couloir en position latérale donnait accès à une courette avec un corps de bâtiment regroupant une grange, un grenier et un logement. Le logis principal et les communs sont distribués par un escalier en maçonnerie puis un autre en charpente, tous deux situés dans l'aile droite avec une façade en pierre artificielle. Dans la dernière dépendance, subsiste un escalier en charpente à retours sans jour avec une rampe en ferronnerie. L'édifice est en moellon ou moellon enduit sauf la façade sur rue en pierre de taille. Le jardin (disparu) était situé de l'autre côté de la rue.

  • Murs
    • calcaire
    • pierre artificielle
    • enduit
    • moellon
    • pierre de taille
  • Toits
    tuile mécanique, tuile plate
  • Étages
    sous-sol, 2 étages carrés, étage de comble
  • Couvrements
    • voûte d'arêtes
    • voûte en berceau
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en charpente
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour en charpente
  • Typologies
    hôtel sur rue
  • Techniques
    • menuiserie
    • sculpture
  • Représentations
    • fleuron
    • rosace
    • volute
    • monogramme
    • coquille
    • fleur
    • arabesque
  • Précision représentations

    Deux panneaux du portail d'entrée sont décorés de fleurons et d'une rosace et l'imposte du monogramme RS (Rosières Sorans) surmonté d'une coquille ; sous chaque fenêtre de la façade sur rue est sculpté un décor en bas-relief représentant deux arabesques affrontées encadrant une fleur d'où pend un gland en passementerie.

  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Éléments remarquables
    élévation
  • Protections
    inscrit MH partiellement, 1994/04/20
  • Précisions sur la protection

    les façades et toitures, l'escalier principal, l'escalier du deuxième corps de communs, l'écurie voûtée, la cheminée à hotte du rez-de-chaussée du corps de logis sur rue : inscription par arrêté du 20 avril 1994.

  • Référence MH

Les éléments les plus remarquables de la façade sur rue sont constitués par le décor sculpté situé sous chaque fenêtre et celui conservé des vantaux du portail.

Bibliographie

Date(s) d'enquête : 1996; Date(s) de rédaction : 2007
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine