Jérôme Mongreville, photographe. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 1983-
- enquête thématique régionale, petites cités comtoises de caractère
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Rougemont
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Commune
Rougemont
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Adresse
11 rue du Vieux Moulin
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Cadastre
1835
E
210 à 215
;
2009
AK
183, 273, 274
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Dénominationschâteau
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Appellationschâteau Vorget
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Destinationshospice de vieillards, maison de retraite
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Parties constituantes non étudiéescour, jardin d'agrément, terrasse en terre-plein, infirmerie
Vers 1760-1765, François-Joseph Vorget achète au marquis de la Baume-Montrevel une propriété qui englobe la ferme au 7 rue du Vieux-Moulin (AL 186), longe la route en direction de Baume-les-Dames et franchit le Drigeon jusqu'à la rue des Juifs. En ne gardant que la ferme et la "maison de la porte" (AL 142), il fait construire un château appelé le "château moderne". A sa mort, la propriété passe à sa fille, qui a épousé le sieur Beaudot, puis à la famille Guillemin, riches propriétaires terriens de Rougemont. De cette époque datent au rez-de-chaussée deux cheminées en marbre blanc, dont le cartouche est orné de deux lettres enlacées (GG) et de la date 1872. Le château est vendu à la marquise de Moustier qui souhaite créer à Rougemont un hospice cantonal "ouvert aux malades, vieillards et infirmes habitant l'une des 31 communes formant actuellement la canton de Rougemont". Ce voeu est exaucé par son fils, René de Moustier, en 1893. En 1898, la propriété est coupée de la "maison de la porte" par la nouvelle route de Baume-les-Dames, construite sur une des parcelles cédée par la famille de Moustier. Grâce à un legs important de Charles Courvoisier, conseiller honoraire à la cour d'appel de Besançon, des aménagements intérieurs sont effectués par l'architecte Louis Garin, de Besançon, qui fournit le 26 octobre 1897 les plans d'un pavillon d'isolement avec service de désinfection situé à l'entrée de l'hospice, route du Vieux Moulin. Il désigne l'architecte Alphonse Burcey pour la poursuite des travaux. Le 28 décembre 1900 a lieu leur réception définitive en présence de l'entrepreneur Pégeot, de Rougemont. Le pavillon d'isolement (AL 273), à l'origine coiffé d'un toit à longs pans et pignon couvert, est dans la décennie 1950 agrandi par l'adjonction de deux travées supplémentaires. Au début des années 2000, il est vendu à des particuliers. A partir de 1892, la direction de l'hospice est assurée par les soeurs de la Providence de Langres. Puis de 1925 à 1973, les soeurs de la Compassion de Villersexel les remplacent à la tête de l'établissement. En 1972, l'hospice compte six religieuses qui accueillent 48 personnes. Après cette date, il devient une maison de retraite. Il est agrandi en 1996 par une aile en retour, qui abrite l'ensemble des résidents (au nombre de 50 en 2001). L'établissement, qui porte le nom d'EHPAD (établissement hospitalier pour personnes âgées et dépendantes), est géré par un conseil d'administration dont le maire est membre de droit. Le relief en résine qui orne le fronton de la façade antérieure est un don du professeur et mécène Jalat.
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Période(s)
- Principale : 3e quart 18e siècle , daté par travaux historiques
- Secondaire : 3e quart 19e siècle , daté par source
- Secondaire : 4e quart 20e siècle
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Auteur(s)
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Auteur :
Burcey Alphonsearchitecte attribution par sourceBurcey Alphonse
Burcey, Alphonse Léon Albert (1866-?). Architecte à Besançon (53 Grande Rue en 1913).
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Auteur :
Garin Louisarchitecte attribution par sourceGarin Louis
Garin, Louis (1858-?). Architecte bisontin, actif en 1897 à Rougemont.
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Personnalité :
Vorget François-Josephcommanditaire attribution par travaux historiquesVorget François-Joseph
Vorget de Pin, François Joseph (1737-1796). Avocat en parlement. Seigneur de Pin et Rougemont.
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Auteur :
Le château est construit en moellons calcaires enduits, la pierre de taille étant réservée à l'avant-corps, aux encadrements de baie et aux chaînes d'angle harpées. Sa façade antérieure est constituée d'un avant-corps surmonté d'un fronton triangulaire et cantonné de deux pavillons carrés. Les baies ouvrent sur le jardin d'agrément, qui a remplacé le jardin potager de l'hospice. On y accède depuis la terrasse en terre-plein par un escalier de quelques degrés. La façade postérieure a été modifiée par l'adjonction de deux tourelles, chacune couverte d'un toit à l'impériale, reliées par un corps plus bas desservi par un escalier extérieur symétrique. Le sous-sol voûté d'arêtes est surmonté d'un rez-de-chaussée surélevé, d'un étage carré et d'un étage de comble. Le toit à longs pans et croupes a une couverture en tuiles plates mécaniques. L'intérieur a été plusieurs fois remanié pour les besoins de l'hospice et de la maison de retraite : il n'en reste que l'escalier tournant à retours avec jour, en pierre. Conçu à l'origine suivant un plan régulier en H, l'édifice a été agrandi par l'ajout, dans le prolongement de la façade latérale droite, d'une annexe formant un retour perpendiculaire articulé par l'intermédiaire d'une rotonde. Cette annexe est couverte d'un toit en métal. Le pavillon d'isolement, à étage carré et étage de comble, est coiffé d'un toit à longs pans, avec croupes, pignons découverts et noues, et couverture de tuiles mécaniques.
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Murs
- calcaire moellon enduit
- pierre de taille
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Toitstuile plate mécanique, tuile mécanique, métal en couverture
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Plansplan régulier en H
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Étagessous-sol, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage de comble
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Couvrements
- voûte d'arêtes
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Couvertures
- toit à longs pans croupe
- pignon couvert
- noue
- toit à l'impériale
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Escaliers
- escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
- escalier de distribution extérieur : escalier symétrique en maçonnerie
- escalier intérieur : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie
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Techniques
- sculpture
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Représentations
- saint Georges
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Précision représentations
Le relief en résine (découpé et rapporté) ornant le fronton de l'avant-corps central représente saint Georges terrassant le dragon.
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Statut de la propriétépropriété d'un établissement public communal
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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Documents d'archives
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Archives départementales du Doubs : OAC 515/4 Archives communales. Rougemont. Hôpital - hospice. 1892-1915.
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Archives départementales du Doubs : OAC 515/22 Archives communales. Rougemont. Hospice. 1933-1942.
Bibliographie
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Hamelin, Liliane ; Jacques, Christophe. Rougemont, petite cité comtoise de caractère. - Lyon : Lieux Dits, 2011. 80 p. : ill. en coul. ; 23 cm. (Parcours du patrimoine ; 361).
P. 36-37 : ill.
Documents figurés
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19462 - Rougemont (Doubs) Hôpital et Vieux Moulin. Carte postale. S.d. [entre 1894 et 1897].
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Rougemont.- Porte du Vieux Moulin et l'Hôpital. Carte postale. S.d. [après 1897].
Liliane Hamelin, chercheur. Direction régionale des Affaires culturelles de Franche-Comté puis Région Bourgogne-Franche-Comté, 1976-2018.
Liliane Hamelin, chercheur. Direction régionale des Affaires culturelles de Franche-Comté puis Région Bourgogne-Franche-Comté, 1976-2018.