Sonia Dourlot, photographe. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 2014-2020
Dossier d’œuvre architecture IA25001899
| Réalisé par
- patrimoine industriel, patrimoine industriel du Doubs
usine d'horlogerie (usine de boîtes et de bracelets de montre) Somaifa
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Dossier non géolocalisé
Localisation
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Aire d'étude et canton
Pays horloger (le) - Russey (Le)
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Commune
Bonnétage
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Lieu-dit
le Grand Communal
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Adresse
7 route de Besançon
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Cadastre
2018
AE
89, 91, 92, 153, 155
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Dénominationsusine d'horlogerie
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Précision dénominationusine de boîtes de montre, usine de bracelets de montre
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Appellationsusine Somaifa
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Parties constituantes non étudiéesatelier de fabrication, bureau, chaufferie, stationnement
La commune fait construire en 1976 pour la société Somaifa une usine de 207 m2 suivant les plans de l’architecte Pierre Joly (7 rue de Lorraine à Besançon). Les deux corps de bâtiments sont des préfabriqués réalisés suivant le procédé constructif de la MAAMF, Manufacture d’Art et d’Ameublement Métallique et de Ferronnerie, d’Eclaron-Braucourt-Sainte-Livière (Haute-Marne), SA fondée en 1923 et issue d’une entreprise née en 1876 à Saint-Dizier. Créée par Jean-Marie Faivre et dirigée par son beau-père Régis Mainier, à la tête de l'usine voisine, la Somaifa est une SA (au capital de 100 000 F) fabriquant des boîtes et des bracelets de montre. Dans sa demande d’autorisation, Mainier déclare que l’entreprise usinera quotidiennement, par tournage et fraisage, 2 000 bracelets (en utilisant 40 kg de laiton brut) et 700 boîtes (20 kg de laiton), et emploiera 38 ouvriers dont 24 à domicile. Sa capacité de production mensuelle est évaluée à 25 000 bracelets et 10 000 boîtes. L’affaire se développe rapidement et en 1978, la société dispose d’un parc de 70 machines (tours automatiques, machines à diamanter, etc.) et d’une presse de 15 tonnes. Chaque mois, elle usine 10 000 "étampages" (pièces embouties) en laiton achetés à l’extérieur. Elle envisage donc une extension afin de porter sa capacité de production mensuelle à 35 000 boîtes et d’embaucher 30 à 35 personnes de plus. Le bâtiment est agrandi (de 300 m2) vers l’est dès 1979, toujours selon des plans de Pierre Joly (alors rue du Presbytère à Thise). En 1982, l’entreprise produit 270 000 boîtes de montres et 20 000 bracelets mécaniques, et emploie 43 personnes (elles seront 59 en 1988, 80 en 1990). Elle fait construire entre 1982 et 1988 un nouveau corps de bâtiment au nord de celui existant. En 1991, elle achète à Damprichard la Compagnie française de Boîtes de Montres, fondée dix ans auparavant par la fabrique de montres des Ets Cattin et Cie, de Morteau, en remplacement de la Société des Boîtes et Bracelets-Montres Burdet Frères et Sœurs. Elle fait alors partie d’un éphémère groupe H2F, l’unissant aux entreprises Bulor (galvanoplastie) à Miserey-Salines, Jean Monnier (boîtes or et métal), créée en 1950 à Besançon, et Techniboîtes (bracelets) à Châtillon-le-Duc. Après avoir connu des difficultés, la Somaifa est en 2018 une SA (au capital de 108 285 €) présidée par Fabien Faivre. Classée dans la tranche de 3 à 5 salariés et fortement automatisée, elle fabrique par usinage différents articles métalliques.
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Période(s)
- Principale : 4e quart 20e siècle , daté par source
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Dates
- 1976, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Joly Pierrearchitecte attribution par sourceJoly PierreCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Joly, Pierre (1926-2019). Architecte. Né au Russey en 1926, mort à Dijon en 2019. Inscrit à l'ordre des architectes à Besançon en 1962, établi 7 rue de Lorraine à Besançon en 1976 et rue du Presbytère à Thise en 1979.
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Auteur :
Manufacture d’Art et d’Ameublement Métallique et de Ferronnerie (1923 - )maître d'oeuvre attribution par sourceManufacture d’Art et d’Ameublement Métallique et de FerronnerieCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Manufacture d’Art et d’Ameublement Métallique et de Ferronnerie (MAAMF). SA fondée en 1923 et succédant à l'atelier Biot créé en 1876 à Saint-Dizier (Haute-Marne) et transféré de 1951 à 1958 à Éclaron-Braucourt-Sainte-Livière. Disparaît dans les années 1980.
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Auteur :
En rez-de-chaussée, le bâtiment d'origine, son extension de 1979 et la chaufferie associent pan de fer et essentage de tôle ou panneaux métalliques (mur-rideau). Eclairés par des rangées de fenêtres multiples, ils sont coiffés de toits en acier, à longs pans et pignons couverts. Le bâtiment des années 1980 est en parpaings de béton enduits ou protégés par un essentage de planches (pignons et partie haute de murs). Il comporte un comble à surcroît surmonté d'un toit à longs pans, pignons couverts et tuiles mécaniques.
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Murs
- fer pan de fer mur-rideau
- essentage de tôle
- béton parpaing de béton enduit
- essentage de planches
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Toitsacier en couverture, tuile mécanique
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Étagesen rez-de-chaussée
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Couvertures
- toit à longs pans pignon couvert
- noue
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Énergies
- énergie électrique achetée
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Typologiesbaie multiple
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Statut de la propriétépropriété privée
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Référence Patriarcheprésent sur POP
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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Boillon, Paulette Lucine. Ancienne contremaître des Ets France Assortiments. Bonnétage.
19 juillet 2018
Documents d'archives
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Archives départementales du Doubs, Besançon : 1017 W 13
Archives départementales du Doubs : 1017 W 13 Établissements classés (1975-1978).
Dossier Somaifa SA à Bonnétage (1976-1978).
Bibliographie
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Musée du Temps, Besançon : 28700 CCI 1988
Chambre de Commerce et d'Industrie du Doubs. Horlogerie [dossier documentaire]. - Besançon : CCI du Doubs, juin 1988. 43 p. ; 30 cm.
-
Chez nos fabricants de boîtes de montres. À Damprichard (Haut-Doubs). La France horlogère, n° 517, novembre 1990, p. 88-92 : ill.
-
Courtieu, Jean (dir.). Dictionnaire des communes du département du Doubs. - Besançon : Cêtre, 1982-1987. 6 t., 3566 p. : ill. ; 24 cm.
T. 1, 1982, p. 442. -
Horlogerie. Rachat de la CFBM. Les Échos, n° 15836, 26 février 1991, p. 15.
Documents figurés
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Archives départementales du Doubs, Besançon : 1017 W 13
Commune de Bonnétage (25). Bâtiment industriel. 201. 1. Plans : situation - masse, tirage à l’ammoniaque, par l’architecte Pierre Joly (rue du Presbytère à Thise), 26 avril 1976, 36 x 106,5 cm, 1/25 000 et 1/500.
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Archives départementales du Doubs, Besançon : 1017 W 13
Commune de Bonnétage (25). Bâtiment industriel. Extension. 201 bis, tirage à l’ammoniaque, par l’architecte Pierre Joly (rue du Presbytère à Thise), juin 1978 modifié en octobre 1978.
- 1. Plan de masse et de situation, 36,5 x 107,5 cm, 1/25 000 et 1/500.
- 2. Plan et façades, 51,5 x 134,5 cm, 1/100.
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Prises de vues aériennes de l'IGN (20e siècle). Consultables en ligne via le site du Géoportail (www.geoportail.gouv.fr).
Photographies des 2 septembre 1980, 19 avril 1982, 20 juillet 1988.
Documents multimédia
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Jacquinot, Guy. Le site de la MAAMF. - 2018. Document accessible en ligne sur le site de Guy Jacquinot consacré à Eclaron : http://www.eclaron.net/maamf.html
Consultation : 13 août 2018.
Date(s) d'enquête :
2018;
Date(s) de rédaction :
2018
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Poupard Laurent
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Poupard Laurent
Poupard, Laurent. Chercheur au service Inventaire et Patrimoine de la Région Bourgogne-Franche-Comté, 1987-
Poupard, Laurent. Chercheur au service Inventaire et Patrimoine de la Région Bourgogne-Franche-Comté, 1987-