Yves Sancey, photographe. Direction régionale des Affaires culturelles de Franche-Comté puis Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine. 1973-2013
- enquête thématique régionale, la voie ferrée Andelot - La Cluse
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
la voie ferrée Andelot - La Cluse - Saint-Laurent-en-Grandvaux
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Commune
Saint-Laurent-en-Grandvaux
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Lieu-dit
sur les Frasses
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Adresse
12 route des Gyps
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Cadastre
1980 AP 243, 398, 399
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Dénominationsmaison, passage à niveau
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Genrede garde-barrière
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Appellationspassage à niveau n° 31
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Dossier dont ce dossier est partie constituante
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Parties constituantes non étudiéesgarage
La maison de garde-barrière du passage à niveau n° 31, sur le tronçon de ligne de Saint-Laurent-en-Grandvaux à Morez, est bâtie entre 1892 et le 31 décembre 1895. Elle correspond au plan de " Maison de garde avec cave et étage. Type de la Cie de Paris Lyon - Méditerranée ", annexé à la circulaire ministérielle du 26 avril 1880. Etudiée sous la direction de l'ingénieur en chef de la compagnie du PLM (Paris Lyon - Méditerranée) Vernis et des ingénieurs des Ponts et Chaussées Toussaint et Picquenot (Paul ?), auquel Moron succède comme ingénieur en chef en 1885, la partie Saint-Laurent-en-Grandvaux - Morbier du tronçon Saint-Laurent - Morez est mise en exploitation le 15 mai 1899. Le garde-barrière manoeuvrait également, à distance, les barrières du passage à niveau précédent (n° 30). La maison est vendue à un particulier dans la deuxième moitié du 20e siècle et la porte sur le pignon côté voie récemment murée. Modernisé, le passage à niveau est du type à signaux automatiques lumineux.
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle
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Dates
- 1895, daté par source, daté par travaux historiques
Le passage à niveau (au PK 038.063) est équipé d'avertisseurs lumineux et sonores, et de deux demi-barrières Alsthom. Coiffé d'un toit à longs pans recouvert de tuiles mécaniques, la maison (cadastrée AP 398) compte un sous-sol et un étage en surcroît. Les murs en moellons calcaires, apparents au niveau des premières assises, sont enduits et protégés à l'ouest et au sud par un essentage de tôle. Ils sont percés de baies rectangulaires (à la différence de celles du plan type) : deux dans les gouttereaux, deux superposées pour le pignon sud, une seule sur le pignon nord dont le rez-de-chaussée est masqué par le petit corps de bâtiment en appentis, en briques, autrefois à usage de bûcher et de latrines.
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Murs
- calcaire moellon
- brique
- enduit partiel
- essentage de tôle
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Toitstuile mécanique
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Étagessous-sol, en rez-de-chaussée, étage en surcroît
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Couvertures
- toit à longs pans
- appentis
- pignon couvert
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre
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TypologiesPLM maison type
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Statut de la propriétépropriété d'un établissement public de l'Etat
propriété privée
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Intérêt de l'œuvreà signaler
Cette maison de garde-barrière, peu transformée, est représentative des maisons bâties dans la seconde moitié du 19e siècle par la compagnie des Chemins de Fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée.
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- SCAN 25 (c) IGN - 2008, Licence n° 2008CISE29-68
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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Poupard, Laurent. Chercheur au service Inventaire et Patrimoine de la Région Bourgogne-Franche-Comté, 1987-
Poupard, Laurent. Chercheur au service Inventaire et Patrimoine de la Région Bourgogne-Franche-Comté, 1987-