Yves Sancey, photographe. Direction régionale des Affaires culturelles de Franche-Comté puis Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine. 1973-2013
- enquête thématique régionale, la voie ferrée Andelot - La Cluse
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
la voie ferrée Andelot - La Cluse - Saint-Claude
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Commune
Vaux-lès-Saint-Claude
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Lieu-dit
la Gare
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Cadastre
2006 AP 126 à 128
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Dénominationsgare
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AppellationsGare de Jeurre - Vaux
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Destinationsscierie, maison
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Dossier dont ce dossier est partie constituante
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Parties constituantes non étudiéesbureau, logement, entrepôt commercial, latrine, puits, quai, jardin
Adopté le 12 août 1880, le projet de la section Saint-Claude - La Cluse prévoit entre Molinges et Dortan deux gares, dont le ministre des Travaux publics approuve les emplacements le 29 octobre suivant. La composition de la première, la gare de Jeurre - Vaux, proposée de concert par les ingénieurs de la compagnie du PLM (Paris - Lyon - Méditerranée) et ceux des Ponts et Chaussées (Toussaint et Picquenot, ingénieur en chef remplacé par Moron en 1885), est validée le 28 mai 1886 et reprend celle de Molinges : bâtiment des voyageurs de 3e classe (correspondant au plan type de la compagnie du PLM annexé à la circulaire ministérielle du 26 avril 1880) avec latrines et abri, trottoirs de 100 x 4 m et quai de 20 m, couvert sur 10 m par un entrepôt du type " Halle à marchandises de 10 mètres de largeur ". Les travaux sont adjugés le 4 novembre 1886 à deux entrepreneurs de l'Ain, Désiré Simonnet (de Peyrieu, mais signalé aussi à Olargues, dans l'Hérault) et Louis Mignot (de Belley). Ils sont achevés le 20 octobre 1888 et la ligne est ouverte à l'exploitation le 10 juillet 1889. L'appellation de la gare fait l'objet de réclamations en 1892 : la municipalité de Moirans du Jura (Moirans-en-Montagne, chef-lieu du canton dont relève Jeurre) souhaite que son nom figure aussi, alors que celle de Jeurre voudrait que la mention Vaux soit supprimée (Vaux-lès-Saint-Claude étant depuis peu dotée d'une halte), d'où les protestations de cette dernière. Le ministre décide finalement, le 25 février 1893, de ne rien modifier. En 1950, la scierie Grandclément s'installe à proximité de l'entrepôt, où elle réalise diverses constructions dont un silo à sciure (seul subsistant actuellement). L'abri de voyageurs, incendié, est démoli en octobre 1975 puis les installations sont elles aussi démontées (grue type D 31 de 6 tonnes en 1975, pont-bascule de 32 tonnes en février 1976). La suppression de l'arrêt au début des années 1980 s'accompagne de la fermeture de la gare. Le quai n° 1 est détruit en avril 1992 ; le bâtiment des voyageurs, vendu après cette date, sert d'habitation ; l'entrepôt est désaffecté et la scierie, fermée au début des années 1990, a été rasée.
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle
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Dates
- 1888, daté par source, daté par travaux historiques
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Auteur(s)
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Auteur :
Simonnet Désiréentrepreneur attribution par source, attribution par travaux historiquesSimonnet Désiré
Désiré Simonnet, entrerpeneur à Peyrieu (Ain) et signalé également à Olargues (Hérault). 19e siècle.
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Auteur :
Mignot Louisentrepreneur attribution par source, attribution par travaux historiquesMignot Louis
Louis Mignot, entrepreneur à Belley (Ain). 19e siècle.
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Auteur :
Le bâtiment des voyageurs, à l'altitude 330, 10 m et au point kilométrique 089.639, comporte sous-sol et étage carré, desservi par un escalier dans-oeuvre, et compte trois travées. Les façades, en moellon calcaire enduit, sont rythmées par la pierre de taille apparente : assises inférieures du mur jusqu'à hauteur d'appui, cordon sous la toiture, chaînes d'angles. Les baies sont en arc segmentaire, celles du rez-de-chaussée se distinguant par leur clef pendante. Le toit à longs pans et pignons couverts est recouvert de tuiles mécaniques, l'auvent côté voie de plaques en plastique ondulées. L'entrepôt en rez-de-chaussée surélevé associe moellon calcaire et enduit partiel, pan de bois et essentage de planches à l'ouest, tuile mécanique. Il est précédé d'un quai découvert à l'ouest. Le silo à sciure fait appel au béton armé et au parpaing de béton.
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Murs
- calcaire moellon enduit partiel
- bois pan de bois
- béton parpaing de béton
- essentage de planches
- béton armé
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Toitstuile mécanique, matériau synthétique en couverture
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Étagessous-sol, 1 étage carré
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Couvertures
- toit à longs pans
- appentis
- pignon couvert
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre
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TypologiesPLM 3e classe
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Statut de la propriétépropriété d'un établissement public de l'Etat
propriété privée
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- SCAN 25 (c) IGN - 2008, Licence n° 2008CISE29-68
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) SNCF
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) SNCF
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- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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Documents figurés
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Gare de Jeurre-Vaux. Bâtiment des voyageurs. Rez-de-chaussée, 1ère moitié 20e siècle. Dessin (tirage), s.d. [1ère moitié 20e siècle], échelle 1:50.
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Gare de Jeurre Vaux [plan-masse et de situation], limite 19e siècle 20e siècle. Dessin sur calque (plume), s.d. [limite 19e siècle 20e siècle], échelle 1:1000.
Poupard, Laurent. Chercheur au service Inventaire et Patrimoine de la Région Bourgogne-Franche-Comté, 1987-
Poupard, Laurent. Chercheur au service Inventaire et Patrimoine de la Région Bourgogne-Franche-Comté, 1987-