Dossier d’œuvre architecture IA39002105 | Réalisé par
Favereaux Raphaël (Contributeur)
Favereaux Raphaël

Raphaël Favereaux, chercheur. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 1995-

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  • inventaire topographique
enceinte urbaine de Salins
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
  • (c) Musée de la Grande Saline, Salins-les-Bains

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton communauté de communes Arbois Poligny Salins-les-Bains
  • Commune Salins-les-Bains
  • Précisions

Pendant le haut Moyen-Age, sous le royaume burgonde, l’exploitation de ses sources salées fait de Salins le siège d’un des cinq pagus (circonscription rurale) qui composent ce qui deviendra en 982 le comté de Bourgogne. Au milieu du 9e siècle, une charte de Lothaire signale l’existence de portes, ce qui atteste la présence d’un système défensif clos. A ce moment, la ville est déjà divisée en deux bourgs distincts : le Bourg-Dessous (dit le Comte) au nord, séparé du Bourg-Dessus (dit le Sire) par l’entre-deux-bourgs, ou Surin. Ces deux bourgs seront réunis en 1497.

Le Bourg-Dessus est qualifié d’oppidum dans une charte de Gaucher II en 1084. Dans la charte de franchise accordée par Jean de Chalon en 1249, il est fait mention de " limites territoriales du Bourg, tel qu’il est délimité par les fossés et clôtures ", qui peuvent être interprétées comme une enceinte terrassée et palissée. Qualifié de villa au 12e siècle, puis de " ville " dans la charte de franchise octroyée en 1319, le Bourg-Dessous ne semble protégé que par une simple clôture.

 Au milieu du 14e siècle, face à la menace des compagnies de mercenaires (routiers) et des troupes anglaises, le Bourg-Dessus décide de construire une nouvelle clôture en maçonnerie. En cours en 1358, les travaux s’échelonnent sur la seconde moitié du 14e siècle mais ils semblent insuffisants puisqu’une visite précise en 1411 que le " bourg [est] sans cloison et fermeté tenable ". Les textes précisent que l’enceinte n’est pas encore continue en 1433. Dans le Bourg-Dessous, les édiles travaillent également à fortifier la ville dans la seconde moitié du 14e siècle, ce qui est le cas de l’église Saint-Michel en 1362. Là aussi, les travaux ne sont pas à la hauteur de la menace. En 1411, Jean, duc de Bourgogne, ordonne que le Bourg-Dessous soit fermé par des murs capables de résister aux attaques de l’ennemi.

C’est donc principalement au cours du 15e siècle que l’enceinte urbaine maçonnée est mise en place pour les deux bourgs, avant la réunification de 1497. Les comptes de construction de la tour de Cicon nous apprennent que les travaux sont dirigés par le [maçon] Jehan Colin, qui " doit faire une tour ronde sur la Furieuse au canton de Cicon pour la fortification et cloison du bourg ". Construite entre 1471 et 1476, la tour comprend trois étages et est pourvue de trois canonnières et d’une archère.

La vue cavalière de la ville réalisée en 1628 par Nicolas Richard donne un état précis de l’enceinte, qui court sur plus de 3000 mètres, percée de 12 portes ou poternes et protégée par 31 tours. Côté ouest, elle suit le cours de la Furieuse sur 1350 m, incluant le mur de la saline sur 300 m, jusqu’à la tour de l’Arsenal. Au sud, l’enceinte remonte en direction du fort Belin sur un front rectiligne de 250 m jusqu’à l’angle de la tour Bénite. Sur le flanc est, d’une longueur de 1150 m, elle suit irrégulièrement le coteau de la montagne de Belin. Mesurant 230 m de longueur, le front nord joint la tour d’Andelot à celle de Cicon. Les tours sont généralement de plan quadrangulaire, à l’exception de trois des quatre tours d’angle et de celles du front sud, qui sont circulaires ou semi-circulaires. Reliées par un chemin de ronde, elles sont la plupart du temps couvertes de toits en tuile (en pavillon, en poivrière ou à croupes). Les deux portes principales sont celles de Malpertuis, dite aussi porte Basse, côté nord, et la porte Oudin, sur le front sud, également appelée porte Haute. Le nom des tours a pu changer au cours du temps, notamment quand on leur attribuait le nom du propriétaire du terrain qui la jouxtait. Ainsi, la construction identifiée sur la vue de Nicolas Richard sous le nom de tour d’Aiglepierre (d’après sur une légende ajoutée sous le tableau au 19e siècle), aurait été bâtie par Jean Lombard, et est appelée Humbelin de Germigney en 1575.

Suite à la tentative de prise de possession de la ville par les troupes d'Henri IV en 1595, l’empereur envoie des ingénieurs militaires pour inspecter les fortifications, et des travaux d’entretien et de réparation y sont menés. Face aux troupes françaises qui menacent le Comté de Bourgogne (Guerre de 10 ans entre 1634 et 1644), divers aménagements sont proposés. Des postes avancés défensifs (barbacanes, boulevards) sont construits au-devant des portes Oudin et Malpertuis pour porter de l’artillerie. Sur le front sud, une demi-lune ou lunette est édifiée au-devant des Tours bénites. Côté nord, deux redoutes sont bâties : l’une, dite du Ponçon ou des Gardes, au-devant de la porte de Barbarine et la seconde, dite de la Ratte, au bas du coteau de Saint-André. Par ailleurs, le château ou maison forte de Rans, bâti sur la rive gauche de la Furieuse en aval de la ville, est acquis par la ville en 1637. Il avait appartenu à la famille des seigneurs de Poupet, avant de passer aux Ferrier, Estavayer, Monfort, puis Billard en 1630. Démantelé en 1644, ses matériaux sont utilisés pour la construction de la chapelle Notre-Dame-Libératrice (1639-1664). Le pont d’accès au château de Rans a été supprimé en 1850.

 Après la conquête française, Vauban présente en 1680 à Louis XIV un plan général pour fortifier la ville. Le mur qui descendait de Châtel-Guyon à la Tour Dorée pour remonter jusqu'à la collégiale Saint-Michel est supprimé, remplacé par un rempart droit pourvu d’un bastion dit des Jésuites. Les redoutes des Tours Bénites, de la Ratte et du Ponçon sont abandonnées. Deux tours semi-circulaires sont construites entre la porte des Cordeliers et la tour de l’Arsenal. Sur le front nord, la poterne de Balerne laisse place en 1729 à la porte de Barbarine. En 1755, les officiers municipaux obtiennent l’autorisation de démolir l’ouvrage à tenaille construit avant la conquête française pour couvrir la courtine nord (entre les portes Basse et de Barbarine) afin d’aménager une promenade publique, ainsi qu’un dépôt pour les décombres provenant de l’incendie qui a touché la ville en 1750.

Contrairement à l’article 6 du traité de capitulation (1678) qui stipule que l’Etat devait entretenir les fortifications, c’est la ville qui dépense près de 54 000 livres entre 1680 et 1682 pour diverses réparations. L’arrêt du Conseil d’Etat du 27 septembre 1724 dispense la ville de la charge d’entretien de son mur d’enceinte, celle-ci revenant à l’Etat. En 1791, la ville est déclassée, passant de la 2e à la 3e classe des places fortes. Le mur d’enceinte est laissé sans entretien et les charpentes des tours sont enlevées.

Par décret du 18 avril 1811, l’Etat cède les fortifications urbaines à la ville. Il s’agit d’un don en toute propriété, sans obligation d’entretien par la ville à la seule condition d’assurer les réparations nécessaires à la sûreté publique. Outre l’enceinte sont concernés les terrains et bâtiments militaires, parmi lesquels cinq corps de garde devant servir à la garnison (160 vétérans ou 320 hommes de troupe). Suite à une ordonnance du 5 août 1818, le département de la Guerre reprend les fortifications à la ville. En 1821, on autorise l’arasement des remparts, sur une hauteur de sept mètres, pour la commodité des particuliers dont le jardin jouxte le mur. En 1824, le conseil municipal s’inquiète du défaut d’entretien des remparts par l’Etat, notamment sur les 600 m de quai longeant la Furieuse. En 1850, Salins perd son titre de place de Guerre : les terrains et bâtiments militaires sont transmis (à quelques exceptions près) par le Génie militaire à l’administration des Domaines.

Les frictions sont fréquentes entre l’Etat et la ville, soucieuse de faciliter le développement économique en fluidifiant la circulation. En 1851, une délibération du conseil municipal ordonne à l’Etat de faire démolir la porte de Saint-Nicolas puis, l’année suivante, la démolition de la porte Haute, dont les tours sont " en ruine complète ", et de la porte Barbarine afin de pouvoir rectifier la route impériale 72. Les " anciennes fortifications et dépendances " sont mises en vente en 1853 et adjugées l’année suivante à la ville, comprenant les " murs, bâtiments et terrains militaires et ceux jouxtant le rempart mis en location (vigne, jardins, dépôt de bois et de matériaux pour la ville) ". La ville entreprend de suite la démolition des constructions avancées de la porte de Malpertuis. Malgré un projet de restauration en mars 1885, cette dernière est finalement démolie en mai 1886, au moment du percement de la rue Gambetta. La porte de Chambenoz est également supprimée, ses matériaux serviront à la reconstruction du mur latéral de soutènement de la place Saint-Jean (1860-1861). En 1859 est créée une commission, dirigée par l’architecte de la ville, ayant pour but " l’aliénation partielle de l’enceinte et terrains militaires ". Le rapport de cette commission, adopté en 1863, précise que les parties à vendre seront divisées en autant de lots qu’il y a de propriétés attenantes. En 1872, le conseil municipal constate qu’une faible partie des riverains s’est portée volontaire pour acquérir les parcelles concernées. Il propose de les mettre en vente, avec une bande de six mètres en avant du rempart, pour la section entre la porte de Barbarine et la porte Basse (Malpertuis), puis le long de la Furieuse.

En 1848, le conseil municipal demande au Génie militaire la démolition des ruines de la porte Haute. Ce dernier présente en 1854, dans le cadre de la rectification de la traverse de Salins, un projet de reconstruction qui ne verra pas le jour. La porte Haute disparaît vraisemblablement dans la décennie 1850. Immédiatement à l’ouest de cette porte se trouvait la tour de l’Arsenal, bordant la Furieuse. D’après l’érudit salinois Toubin, par " sa forme [qui] diffère trop du reste de l’enceinte ", cette construction (aujourd’hui disparue) ne faisait pas partie des fortifications. Mentionnée en 1423, elle aurait servi de salle de réunion du conseil au 16e siècle. Son appellation viendrait d’une déformation de "chenal" : une poterne aménagée en 1498 permettait d’acheminer en cas d’incendie, via des canalisations en bois ("chenales"), l’eau de la rivière dans la Grande Rue. La tour et les terrains attenants ne sont cédés par le Génie militaire à la ville qu’en 1866. Celle-ci envisage alors d’y aménager une école. Des travaux de réparation sont menés en 1868-1869, avec le projet d’y établir une salle de répétition pour les sociétés musicales. Le bâtiment est loué en 1875 au service des lits militaires, dont le bail sera prorogé en 1885. La tour de l'Arsenal est démolie dans la décennie 1910. A son emplacement a été construite dans l’entre-deux-guerres l’immeuble dite maison Laïly.

Les tours ronde (dite d’Andelot), carrée (dite de Chambenoz) et de Flore (dite de Rosières) ont été inscrites à l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques en 1932.

Au milieu du 9e siècle, la ville de Salins est divisée en deux bourgs distincts : le Bourg-Dessous (dit le Comte) au nord, séparé du Bourg-Dessus (dit le Sire) par l’entre-deux-bourgs, ou Surin. Ces deux bourgs, qui seront réunis en 1497, sont protégés par une enceinte terrassée et palissée. Face à la menace des compagnies de mercenaires et des troupes anglaises, ils sont clos par un enceinte maçonnée entre le milieu du 14e siècle et la fin du 15e siècle. Longue de plus de 3000 mètres, elle est percée d'une douzaine de portes ou poternes et protégée par une trentaine de tours. Les portes principales sont celles de Malpertuis, dite aussi porte Basse, côté nord, et la porte Oudin, sur le front sud, également appelée porte Haute. La menace des troupes françaises sur le Comté de Bourgogne (Guerre de 10 ans entre 1634 et 1644) nécessite la construction de postes avancés destinés à porter de l’artillerie (au-devant des portes Oudin et Malpertuis) et de trois redoutes et demi-lune au sud et au nord de la ville. Après la conquête française, Vauban présente en 1680 à Louis XIV un plan général pour fortifier la ville. Outre la reconstruction du fort Saint-André, le plan prévoit la construction d’un bastion à l'est (dit des Jésuites). En 1791, la ville est déclassée et le mur d’enceinte est laissé sans entretien. L’Etat cède les fortifications urbaines à la ville 1811, avant de les reprendre en 1818. Après s'en être rendue acquéreur en 1853, la ville entreprend diverses démolitions dans la seconde moitié du 19e siècle : portes de Chambenoz, Malpertuis, Oudin, l'Arsenal, etc. Les tours ronde (dite d’Andelot), carrée (dite de Chambenoz) et de Flore (dite de Rosières) ont été inscrites à l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques en 1932. Sept tours ont conservé leur élévation (Andelot, Chambenoz, Terrestre, Dorée, Oudin, Reculot et Rosières) et six subsistent à l’état de vestiges (Galzot, Aiglepierre, Prévôt, Rouge, Glapin et Saint-Nicolas).

  • Période(s)
    • Principale : 2e moitié 14e siècle, 15e siècle , daté par travaux historiques, daté par source
    • Secondaire

Sur la trentaine de tours présentes sur le plan de 1628, seules sept ont conservé leur élévation (Andelot, Chambenoz, Terrestre, Dorée, Oudin, Reculot et Rosières), six subsistent à l’état de vestiges (Galzot, Aiglepierre, Prévôt, Rouge, Glapin et Saint-Nicolas). Elles sont toutes bâties en pierre calcaire, avec des appareils en moellon ou pierre de taille. Les tours d’Andelot et de Rosières (ou Flore) ont un plan circulaire, demi-circulaire pour la tour Oudin (vestige de la porte Haute), alors que les autres adoptent un plan rectangulaire ou carré. La tour d’Andelot est coiffée d’un toit conique (poivrière) couvert de dalles calcaires (laves). Les tours Terrestre et Reculot sont pourvues d’un toit en pavillon, celui de la tour Dorée d’un toit à croupes, tous en tuile plate. La courtine (pan de muraille entre les ouvrages fortifiées) subsiste à l’état de vestiges sur le front nord et le flanc est. Conservée sur une élévation de plusieurs mètres sur le front sud, elle a complétement disparu sur le côté ouest bordant la Furieuse. Les tours de Reculot et de Rosières (ou Flore) faisaient également partie de l’enceinte de la grande saline. La partie du mur nord jouxtant la tour d'Andelot a conservé son bossage en boule.

  • Murs
    • calcaire moellon
    • calcaire pierre de taille
  • Toits
    tuile plate, calcaire en couverture
  • Étages
    2 étages carrés
  • Couvrements
    • charpente en bois apparente
  • Couvertures
    • toit conique
    • toit à longs pans croupe
    • toit en pavillon
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Éléments remarquables
    tour
  • Protections
    inscrit MH partiellement, 1932
  • Précisions sur la protection

    Les tours ronde (dite d’Andelot), carrée (dite de Chambenoz) et de Flore (dite de Rosières) ont été inscrites à l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques en 1932.

Documents d'archives

  • Archives départementales du Jura. Cadastre de la commune de Salins-les-Bains. [1831-1954].

    - Atlas parcellaire (1831) : 3 P plan 6599 (tableau d'assemblage), 3 P plan 5566-5610 (feuilles)

    - État de section (1832) : 3 P 3604

    - Matrices cadastrales des propriétés bâties et non bâties (à partir de 1832) : 3 P 3605 (récapitulatif), 3 P 3606 (folio 1 à 600), 3 P 3607 (folio 601 à 1338), 3 P 3608 (folio 1341 à 2019), 3 P 3609 (folio 2020-2679)

    - Matrices cadastrales des propriétés bâties (à partir de 1882) : 3 P 3610, 3 P 3611

    - Matrices cadastrales des propriétés bâties (à partir de 1911) : 3 P 3912 (folio 1 à 920), 3 P 3913 (folio 921 à 1285)

    - Matrices cadastrales des propriétés non bâties (fin du 19e siècle-milieu du 20e siècle) : 3 P 3614-3622

    Archives départementales du Jura, Montmorot
  • Dossier de protection au titre des Monuments historiques (1932)

    Conservation régionale des Monuments historiques, Besançon
  • Enceinte médiévale. Démolition de la partie haute de la tour Guyon (1819). Archives municipales, Salins-les-Bains : ACS 1476.

    Archives municipales, Salins-les-Bains : ACS 1476
  • Fortifications, armes et munitions. Généralités, visites des fortifications (1601-1663)

    Archives départementales du Jura, Montmorot : 5E 641/1032
  • Fortifications, armes et munitions. Généralités, visites. Toisé général des réparations de la muraille (1683).

    Archives départementales du Jura, Montmorot : 5E 641/1048
  • Fortifications, armes et munitions. Visites des fortifications (1703)

    Archives départementales du Jura, Montmorot : 5E 641/1047
  • Fonds ancien, Salins-les-Bains. Ms 414. Histoire chronologique de Salins, d’après Babey, l’abbé Robin, complétée par le capitaine Pinault, s.d. [début 20e siècle], 568 f.

    Fonds ancien, Bibliothèque municipale, Salins-les-Bains : Ms 414
    folio 32, 33, 36, 66, 131
  • Manuscrit sur les fortifications de Salins et les forts qui en dépendent, depuis l'origine de leur construction jusqu'à aujourd'hui, par Beaulieu, commandant du Génie à Salins, 1818, copié par le capitaine Pinault en 1930, 25 p.

    Fonds ancien, Bibliothèque municipale, Salins-les-Bains : Ms 120
  • Fonds ancien, Salins-les-Bains. Ms 383. Notes sur Salins extraites des Archives du Jura et de celles de la ville de Salins, par Edouard Toubin, s.d. [fin 19e ou début 20e siècle], 359 p.

    Fonds ancien, Bibliothèque municipale, Salins-les-Bains : Ms 383
    folio 246-256
  • Plans, profils et élévations des ouvrages exécutés pendant les années 1755, 1756 et 1757. 2e recueil. Ce registre contient 16 feuilles de desseins, par Joblot, 1758 [?].

    Archives départementales du Doubs, Besançon : 12J35
  • Archives municipales, Salins-les-Bains. Registres des délibérations du conseil municipal 18-61 (1790-1982)

    Archives municipales, Salins-les-Bains : ACS 18-61

Bibliographie

  • Billoin, David. Salins-les-Bains (Jura). Le fossé de l’enceinte médiévale. Rapport de diagnostic, INRAP Grand-Est Sud, septembre 2011, 172 p.

  • Châteaux franc-comtois et en particulier salinois, capitaine Pinault, 1935, 82 p.

    Fonds ancien, Bibliothèque municipale, Salins-les-Bains : Ms 386
  • Ferroli, Maxime. Les fortifications des petites villes jurassiennes : études comparée d’Arbois, Poligny, Salins de 1595 à 1634, mémoire de master II en histoire moderne sous la direction de M. Paul Delsalle, Besançon, Université de Franche-Comté, 2012, 291 p.

  • Gousset, Virginie. Salins et ses fortifications de 1470 à 1488, mémoire de maîtrise, Besançon, 1997, 311 p.

  • Mercier, Ludovic, Robert, Séverine. Approche de la ville de Salins sous le principat de Philippe le Bon (1430-1460) : administration, société et gestion urbaine, d’après les comptes de fortifications et les délibérations municipales, mémoire de maîtrise, Besançon, 2001, 253 p.

  • Mercier, Ludovic. Salins : histoire d’une ville comtoise au Moyen Age (XIIIe-XVe siècle) : gestion, urbanisme et société, mémoire de D.E.A., Besançon, 2002, 406 p.

  • MIKOU, Murielle. Salins à la fin du XVe siècle. Introduction aux comptes de fortifications de 1460 à 1484, mémoire de maîtrise, Besançon, 1996.

  • Rousset, Alphonse. Dictionnaire géographique, historique et statistique des communes de la Franche-Comté et des hameaux qui en dépendent : département du Jura. Tome VI : [Salins-Saint-Ylie]. - Paris : F.E.R.N., Guénégaud, 1969. 594 p. ; 20 cm. Fac-similé de l'édition de Besançon : Bintot, 1858.

    p. 409-423

Documents figurés

  • Plans des bâtimens à l'usage de l'artillerie au comté de Bourgogne, levés après les travaux de 1756. Papier (18 feuillets doubles de plans au lavis, avec des volets mobiles pour la figuration des étages supérieurs), s.n. 1756. 580 × 310 mm.

    Bibliothèque municipale, Besançon : Ms 496
Date(s) d'enquête : 2024; Date(s) de rédaction : 2024
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Favereaux Raphaël
Favereaux Raphaël

Raphaël Favereaux, chercheur. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 1995-

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