La demeure est bâtie au tout début des années 1880 pour l'industriel Joseph Auguste Alexandre Page, dont la faïencerie jouxte la propriété à l'est. Elle est construite à l'emplacement d'une maison incendiée peu avant. Attestée sur le plan cadastral napoléonien (1831), jouxtant un parc en bord de la Furieuse, la propriété appartient alors à Etienne Joseph Ferroux. Le bâtiment des remises et écuries, à l'est, est antérieur : il conserve sur la façade ouest une pierre portant la date 1727. E.J. Ferroux est également propriétaire d'un hôtel particulier dans la Grande Rue du Bourg-Dessous (actuellement 18 rue de la République) entre la fin du 18e siècle jusqu'à sa mort en 1834. La propriété est vendue vers 1837 à Clerget de Saint-Léger, puis vers 1873 aux associés François Bourgeois, Marcelin Fumey et les frères Joseph Auguste Alexandre et Paul François Page, repreneurs de la faïencerie fondée par Gabriel Granger et Charles François Moniotte en 1857. La demeure est acquise au début du 20e siècle par Edouard Charbonnier, qui a repris la société en 1912. C'est aujourd'hui une habitation particulière.