L’immeuble sur rue est relié par une aile (au sud) à un bâtiment (à l'est) adossé au versant de la colline où est aménagé le jardin d’agrément. Ces trois corps de bâtiment délimitent une cour pavée à laquelle on accède par une allée couverte, à l'ouest. Comme pour l'immeuble du n° 73, ce passage cocher se termine côté cour par quatre colonnes d'angle toscanes, ouvrant sur la cage d'escalier placée dans l'aile sud. L'élévation de la façade de l'immeuble sur rue, assez similaire à celle de l'immeuble voisin au nord, comprend un rez-de-chaussée (boutiques), deux étages carrés et un demi-étage (ou étage en surcroît ?). Cette façade est entièrement dressée en pierre de taille calcaire, le niveau inférieur du rez-de-chaussée étant traité par un bossage en table. Les hautes baies en plein-cintre du rez-de-chaussée, caractéristiques des immeubles de la reconstruction consécutive à l'incendie de 1825, servaient d'entresol pour le stockage des marchandises des magasins. L'élévation de ce rez-de-chaussée est assez proche de celle de l'immeuble situé au n° 34 rue de la Liberté. L'espacement des baies laisse place à une fenêtre, ici surmontée d'un oculus. Le bâtiment sur cour présente un rez-de-chaussée, voûté en berceau pour sa travée centrale, et un étage carré, alors que l'aile sud compte deux étages. Le rez-de-chaussée de cette aile était occupé par les écuries ; les remises, le chai et les caves étant placés dans le bâtiment est. Les étages étaient dévolus à l'habitation du personnel. L'appartement du premier étage conserve son décor contemporain de la construction, composé de lambris d'appui, dessus de porte et de cheminée, compositions figurées ou décoratives, ainsi que le papier peint dans le grand salon.