Pierre-Marie Barbe-Richaud, photographe. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 2008-
- enquête thématique régionale, thermalisme en Bourgogne-Franche-Comté (le)
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Bourgogne-Franche-Comté
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Commune
Saint-Honoré-les-Bains
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Adresse
2 avenue de Rémilly
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Cadastre
2019
AM
25
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Dénominationsmaison
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Précision dénominationmaison de villégiature
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AppellationsVilla Les Sorbiers, Villa Les Bruyères
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Dossier dont ce dossier est partie constituante
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Parties constituantes non étudiéesdépendance
La maison est érigée dans le cadre du lotissement de la rue de Rémilly. La parcelle 770 sur laquelle elle s'élève est divisée en trois terrains au milieu des années 1860. L'un de ces terrains est acquis par Gabriel Louis Julien Reimbolte, bijoutier et horloger à Moulins, en 1891, puis par Dominique Kremer, marchand de cafés en gros à Paris, en 1893. C'est à ce dernier que revient la construction de la villa, achevée en 1894. Le Saint-Honoré Thermal indique bien que la famille Kremer y séjourne en juin 1901, mais on note également de la même manière que c'est le lieu de villégiature de la famille Leroux de Saint-André-de-l'Eure (Eure) en août. La demeure est ensuite acquise par Pauline Martin, qui réside principalement à Paris, avenue du Maine. La demeure porte à l'origine le nom "Les Sorbiers". Le nom "Les Bruyères" est plus récent.
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle , daté par source
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Dates
- 1894, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
maître d'oeuvre inconnumaître d'oeuvre inconnuCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Auteur :
La villa est construite en moellon calcaire enduit et couverte d'ardoise. Elle se compose de deux corps de bâtiment, un corps principal perpendiculaire à l'avenue et une aile disposée en T. Chaque corps est couvert d'un toit à longs pans et pignons couverts en ardoise. Elle s'élève sur un étage de soubassement éclairé par des soupiraux, un rez-de-chaussée surélevé et un étage carré (étage en surcroît dans l'aile de droite). On accède à l'intérieur par une porte précédée d'un perron et couvert d'une marquise assez mal intégrée dans la façade. L'élévation sur le jardin de l'aile présente un curieux avant-corps aveugle qui doit former des alcôves aussi bien au rez-de-chaussée (sans doute une salle ou un salon) qu'à l'étage (sans doute une chambre). La composition et le décor de la façade font l'originalité de cette villa. Ses angles sont soulignés par des chaînes harpées. Les parties latérales des ouvertures reprennent ce motif, mais maladroitement, sans tenir compte des alignements horizontaux de ces chaînes d'angles. Les baies sont couvertes de linteaux métalliques surmontés d'arcs de décharge en brique polychrome. Dans les murs-pignons, les dessus-de-baies en brique et les consoles en pierre des balcons soulignent l'organisation en travée. L'oculus du pignon du corps principal est formé de briques, colorées et saillantes dans la moitié supérieure. Cette polychromie se retrouve dans la frise horizontale de briques rouges, bleues et vertes, sur laquelle prennent appui une sablière et les aisseliers supportant l'avant-toit. D'autres éléments de charpentes (sous-arbalétriers, ferme de tête et poinçon) étaient à l'origine visibles devant le pignon, d'après une carte postale ancienne. Des fleurs en céramique sont insérées sous l'avant-toit de l'aile.
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Murs
- calcaire moellon enduit
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Toitsardoise
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Plansplan régulier
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Étagesétage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- toit à longs pans pignon couvert
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Typologiesbaie rectangulaire
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Techniques
- maçonnerie
- céramique
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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Documents d'archives
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Archives départementales de la Nièvre. Cadastre de la commune de Saint-Honoré-les-Bains. [1832-1951].
- Atlas parcellaire (1832) : 3 PP 246
- État de section (1832) : 3 P 246/1
- Matrices cadastrales des propriétés bâties et non bâties : 3 P 246/2 (folio 1 à 380), 3 P 246/3 (folio 381 à 780), 3 P 246/4 (folio 781 à 1168)
- Matrice cadastrale des propriétés bâties (1882-1914) : 3 P 246/5
- Matrice cadastrale dite « matrice noire » des propriétés bâties : 3 P 246/6
- Matrices cadastrales des propriétés non bâties : 3 P 246/7, 3 P 246/8, 3 P 246/9
Section A, parcelle 770.
Bibliographie
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Saint-Honoré Thermal, première année, n°7, 29 juin 1901.
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Saint-Honoré Thermal, première année, n°15, 24 août 1901.
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Delarue, Monique. Ducros, Henri. Fréguin, Michel. Olivier, Henri. Saint-Honoré-les-Bains. Saint-Cyr-sur-Loire : Alan Sutton, 2005. Mémoire en images, ISSN 1355-5723. 128 p. ISBN 2-84253-539-1.
P. 77.
Fabien Dufoulon, chercheur. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 2018-
Fabien Dufoulon, chercheur. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 2018-