Dossier d’œuvre architecture IA58001244 | Réalisé par
Dufoulon Fabien (Contributeur)
Dufoulon Fabien

Fabien Dufoulon, chercheur. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 2018-

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
  • enquête thématique régionale, thermalisme en Bourgogne-Franche-Comté (le)
maison 1 allée de la Chapelle dite Villa Marinette
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Bourgogne-Franche-Comté
  • Commune Saint-Honoré-les-Bains
  • Adresse 1 allée de la Chapelle
  • Cadastre 2019 AD 20
  • Dénominations
    maison
  • Genre
    de commerçant
  • Précision dénomination
    maison de villégiature
  • Appellations
    Villa Marinette
  • Dossier dont ce dossier est partie constituante

La villa est construite pour Paul Demoule, propriétaire de l'Hôtel de France à Nevers (détruit) à partir de 1922. Elle est l’œuvre de Georges-Théodore Renaud et date de 1930. Cet architecte est déjà intervenu dans la commune de Saint-Honoré-les-Bains, où il est l'auteur de la pharmacie de l'avenue Eugène Collin en 1908-1911. Le nom de la villa ("Marinette") serait le surnom de Marguerite Marie Henriette de Talvande, seconde épouse du propriétaire. Après leur mort, la demeure reste la propriété de la famille Demoule jusqu'en 1972. La construction couverte d'un toit en appentis sur le flanc ouest de la demeure est une extension récente.

La demeure se situe en bordure de la colline des Garennes. On y accède à pied par un chemin et un degré depuis l'allée de la Chapelle, et en voiture depuis l'allée des Pins. Elle est construite au nord de la parcelle, pour dégager un espace arboré au sud et surtout pour profiter du site en promontoire. La demeure est composée principalement d'un édifice de plan rectangulaire augmenté d'une très courte aile à l'arrière (côté sud). Les encadrements des baies rectangulaires, qui sont du même type dans les deux murs pignons à l'arrière, confirment que les deux parties ont été bâties en même temps. L'ensemble est construit en béton, et couvert de toits à longs pans et pignons couverts en tuile mécanique. L'accès à l'intérieur se fait principalement par la façade latérale, côté est. La porte d'entrée ouvre directement sur la cage d'escalier. L'escalier droit en bois dessert l'étage inférieur (étage de soubassement) et l'étage supérieur (étage de comble). La cage d'escalier ouvre au nord vers le séjour (doté de deux portes-fenêtres et d'une fenêtre octogonale à châssis fixe). Le séjour dessert un salon (doté d'une seule porte-fenêtre). Il possède une cheminée sous-baie dont le conduit est dérivé dans la partie gauche. Le palier supérieur de l'escalier dessert les chambres de l'étage de comble, dont les deux principales qui sont en façade nord. Chacune possède une pièce servant de rangement. Enfin, l'étage de soubassement est occupé essentiellement par une grande salle de trois travées ouvertes, grâce à ses trois portes-fenêtres, sur la terrasse. La partie la plus remarquable est la façade nord. Elle s'élève sur toute la hauteur de l'édifice et constitue un volume à part entière qui semble plaqué contre le corps principal. L'architecte lui a donné l'allure d'un temple prostyle. La façade est en effet rythmée par huit colonnes colossales reposant sur de hauts socles de plan carré. Les colonnes portent directement la corniche. Dans leur partie supérieure, le décor peint donne l'illusion de fûts cannelés. Une terrasse en léger surplomb s'étend au pied de la façade. Les ondulations du muret qui fait office de garde-corps font échos à la présence des colonnes. Le balcon régnant devant les trois baies permet d'ouvrir largement le deuxième niveau sur l'extérieur. Ce balcon est abrité par l'avancée du troisième niveau, terminée par trois jardinières à plantes de même forme que le balcon. Les ouvertures de cette façade sont des rectangles aux angles abattus. Sur le flanc ouest de la villa, une extension en béton de plan rectangulaire à un seul niveau est couvert d'un toit en appentis en tôle ondulée.

  • Murs
    • béton
  • Toits
    tuile mécanique, tôle ondulée
  • Plans
    plan régulier en L
  • Étages
    étage de soubassement, 1 étage carré, étage de comble
  • Couvrements
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • appentis
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier droit en charpente
  • État de conservation
    remanié
  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée

Documents d'archives

  • Archives départementales de la Nièvre. Cadastre de la commune de Saint-Honoré-les-Bains. [1832-1951].

    - Atlas parcellaire (1832) : 3 PP 246

    - État de section (1832) : 3 P 246/1

    - Matrices cadastrales des propriétés bâties et non bâties : 3 P 246/2 (folio 1 à 380), 3 P 246/3 (folio 381 à 780), 3 P 246/4 (folio 781 à 1168)

    - Matrice cadastrale des propriétés bâties (1882-1914) : 3 P 246/5

    - Matrice cadastrale dite « matrice noire » des propriétés bâties : 3 P 246/6

    - Matrices cadastrales des propriétés non bâties : 3 P 246/7, 3 P 246/8, 3 P 246/9

    Archives départementales de la Nièvre, Nevers : 3 P 246
    Section A, parcelle 509.

Bibliographie

  • Georges-Théodore Renaud. In : Vents du Morvan, n°27, 2007-2008, p. 59.

Date(s) d'enquête : 2019; Date(s) de rédaction : 2019
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Dufoulon Fabien
Dufoulon Fabien

Fabien Dufoulon, chercheur. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 2018-

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Articulation des dossiers
Dossier d’ensemble