Pierre-Marie Barbe-Richaud, photographe. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 2008-
- enquête thématique régionale, thermalisme en Bourgogne-Franche-Comté (le)
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Bourgogne-Franche-Comté
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Commune
Saint-Honoré-les-Bains
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Adresse
47 avenue du Général d'Espeuilles
,
47B avenue du Général d'Espeuilles
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Cadastre
2019
AD
58-60
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Dénominationsmaison
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Précision dénominationmaison de villégiature
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AppellationsVilla Sainte-Marie et Henry-Robert
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Destinationshôtel de voyageurs
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Dossier dont ce dossier est partie constituante
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Parties constituantes non étudiéesdépendance, jardin d'hiver
La villa est composée de différents corps de bâtiments dont la construction s'échelonne des années 1860 aux années 1900. Dès 1866, Marie Parizé fait bâtir une première maison (14 ouvertures) qu'il semble difficile d'identifier aujourd'hui. Elle pourrait avoir été détruite ultérieurement. Cette première construction n'en demeure pas moins intéressante car elle semble directement liée au développement de la route de Moulins-Engilbert à Luzy, qui traverse la commune selon un nouveau tracé (actuelle avenue du Général d'Espeuilles) et borde le quartier thermal. En 1875, Simone Parizé fait bâtir une deuxième maison (21 ouvertures) ; il s'agit du corps de bâtiment de gauche dont la façade sur l'avenue s'étend sur trois travées. En 1882, elle l'augmente en ajoutant le pavillon nord ; la villa compte alors 44 ouvertures. En façade du pavillon, le choix des armoiries (d'or, au palmier, au chef de gueules, chargé de trois étoiles) et de la devise ("fides et decus in armis") est difficile à expliquer. Léon Cottin, pépiniériste à Nevers, devient propriétaire de l'ensemble au début des années 1890. C'est à lui que revient la construction de la remise, transformée en logement vers 1905. Marie-Amélie Rampont, rentière résidant à Paris, acquiert la villa à la fin des années 1890. De cette époque date le jardin d'hiver bâti contre le mur nord du pavillon. La villa devient véritablement un hôtel de voyageurs au 20e siècle. Il est tenu par la famille Poulet, d'abord Jacques, marchand de vin en gros au bourg, puis Robert. Cette activité subsiste au moins jusqu'aux années 1980. Les cartes postales anciennes nomment l'édifice "Villa Sainte-Marie et Henry-Robert". Le nom "Villa Henry-Robert" est par ailleurs gravé sur une plaque en façade du pavillon.
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Période(s)
- Principale : 3e quart 19e siècle
- Principale : 4e quart 19e siècle
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Auteur(s)
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Auteur :
maître d'oeuvre inconnumaître d'oeuvre inconnuCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Auteur :
La demeure est construite en moellon enduit, à l'exception de l'excroissance à l'arrière en béton. Elle se compose principalement de deux parties dont les façades forment un angle afin de suivre le virage de l'avenue. La partie sud, la plus ancienne, est la plus simple. Elle est couverte d'un toit à longs pans et croupes en ardoise, et sa façade sur rue est uniquement animée par les chaînes d'angles et les encadrements de baies harpées. Les baies sont rectangulaires. Le garde-corps du balcon en fer et en fonte est un ajout tardif. La partie nord est couverte d'un toit en pavillon en ardoise. Elle présente une façade beaucoup plus riche, par le jeu des moulures et l'utilisation de la brique, et originale : l'abandon de l'organisation en travées permet de créer deux grandes baies au rez-de-chaussée. Les baies sont couvertes d'arc segmentaire. Celles de l'étage sont dotées de balconnet. La façade est surmontée d'un lanternon érigé sur un pan brisé du toit correspondant à l'angle oblique de la façade. À ces deux parties s'ajoute un corps en brique, côté nord. Il est bâti en partie à l'emplacement de la terrasse d'un corps en rez-de-chaussée qui a servi de soubassement. Il ouvre sur la rue par une véranda dotée de grilles. Les briques de trois couleurs sont associées pour former un décor de losanges. L'accès principal à la demeure se fait à l'origine par la porte de la partie sud. À gauche du hall d'entrée, un escalier en vis permet d'accéder à un étage carré et un étage en surcroît. La salle à manger (côté rue) et la cuisine (côté jardin) occupent tout le rez-de-chaussée de la partie nord. Les chambres se situent aux niveaux supérieurs. L'ensemble a été divisé récemment en plusieurs lots.
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Murs
- calcaire moellon enduit (incertitude)
- brique
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Toitsardoise
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Étagesétage de soubassement, rez-de-chaussée, 1 étage carré, étage en surcroît
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- toit à longs pans croupe
- toit à plusieurs pans brisés
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Escaliers
- escalier en vis avec jour
- escalier droit
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Typologiesbaie rectangulaire ; baie avec arc segmentaire
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Techniques
- sculpture
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Représentations
- armoiries
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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Documents d'archives
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Archives départementales de la Nièvre. Cadastre de la commune de Saint-Honoré-les-Bains. [1832-1951].
- Atlas parcellaire (1832) : 3 PP 246
- État de section (1832) : 3 P 246/1
- Matrices cadastrales des propriétés bâties et non bâties : 3 P 246/2 (folio 1 à 380), 3 P 246/3 (folio 381 à 780), 3 P 246/4 (folio 781 à 1168)
- Matrice cadastrale des propriétés bâties (1882-1914) : 3 P 246/5
- Matrice cadastrale dite « matrice noire » des propriétés bâties : 3 P 246/6
- Matrices cadastrales des propriétés non bâties : 3 P 246/7, 3 P 246/8, 3 P 246/9
Section A, parcelle 434.
Bibliographie
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Delarue, Monique. Ducros, Henri. Fréguin, Michel. Olivier, Henri. Saint-Honoré-les-Bains. Saint-Cyr-sur-Loire : Alan Sutton, 2005. Mémoire en images, ISSN 1355-5723. 128 p. ISBN 2-84253-539-1.
P. 67.
Fabien Dufoulon, chercheur. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 2018-
Fabien Dufoulon, chercheur. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 2018-