L'édifice est construit par Firmin Bazot, banquier à Moulins-Engilbert et propriétaire également de la Villa La Serpolette, à l'emplacement d'une petite maison figurant sur le plan du cadastre ancien dit napoléonien, en 1899. Il abrite le Café du Ruisseau. Dans son testament du 9 octobre 1910, Bazot institue la commune de Saint-Honoré-les-Bains légataire universelle de tous ses biens à condition expresse que celle-ci ne vende les immeubles. La commune doit en retour verser une rente viagère de 500 francs par mois à sa domestique, Eugènie Berthier, épouse de Joseph Paradis, pour bons et loyaux services. Le préfet autorise l'acceptation du legs, malgré les requêtes des héritiers naturels. Le café est décrit dans l'inventaire après décès de la manière suivante : "Café du Ruisseau, comprenant rez-de-chaussée, premier étage comprenant plusieurs pièces". Son prix est évalué à 12.000 francs. Le café est transformé en épicerie, puis devient le siège du Cercle culturel Diogène (fin du 20e siècle).