Pierre-Marie Barbe-Richaud, photographe. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 2008-
- enquête thématique régionale, thermalisme en Bourgogne-Franche-Comté (le)
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Bourgogne-Franche-Comté
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Commune
Saint-Honoré-les-Bains
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Adresse
6 avenue Jean Mermoz
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Cadastre
2019
AD
87
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Dénominationsmaison
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Précision dénominationmaison de villégiature
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AppellationsVilla La Serpolette
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Dossier dont ce dossier est partie constituante
La famille Charleuf (veuve et enfants de Gilbert François Charleuf) fait construire une villa en 1892. Cette villa comprend alors treize ouvertures, ce qui permet de déduire qu'elle correspond à la partie centrale de l'édifice actuel. La famille possède déjà à cette époque deux autres villas situées dans l'actuelle avenue Jean Mermoz (n°8 et n°12). Dès 1894-1895, la demeure est acquise par Firmin Bazot, banquier à Moulins-Engilbert. C'est à lui que revient l'agrandissement de l'édifice, qui passe de treize à dix-huit ouvertures en 1899. Le nom de la villa est ancien, et pourrait faire référence au serpolet qui poussait sur le terrain. Quelques années plus tard, Bazot fait construire le Café du Ruisseau. Dans son testament du 9 octobre 1910, Bazot institue la commune de Saint-Honoré-les-Bains légataire universel de tous ses biens à condition expresse que celle-ci ne vende les immeubles. La commune doit en retour verser une rente viagère de 500 francs par mois à sa domestique, Eugènie Berthier, épouse de Joseph Paradis, pour bons et loyaux services. Le préfet autorise l'acceptation du legs, malgré les requêtes des héritiers naturels. La demeure est décrite dans l'inventaire après décès de la manière suivante : "une villa sise à Saint-Honoré-les-Bains (Nièvre) appelée Villa Serpolette comprenant une maison d'habitation, premier étage et grenier couvert en ardoises, pavillons de chaque côté de l'immeuble, et terrain attenant". Son prix est alors évalué à 9.000 francs. La villa est louée par la commune à la famille Moutet des années 1920 aux années 1960. Le docteur Herbet Scheuer vit ensuite dans la demeure, où il a également son cabinet. Divers cabinets s'y succèdent ensuite (infirmières, ostéopathe et dentiste). L'édifice est finalement vendu par la commune en 2017.
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle , daté par source
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Dates
- 1892, daté par source
- 1899, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
maître d'oeuvre inconnumaître d'oeuvre inconnuCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Auteur :
Le rez-de-chaussée est construit en granite, les autres niveaux vraisemblablement en moellon calcaire enduit. Les chaînes d'angles et encadrements des baies sont en pierre de taille calcaire, les cheminées en brique. Le plan est rectangulaire, avec une courte aile en retour à l'arrière. Les trois travées centrales de la façade principale forme un avant-corps correspondant à la partie centrale de la demeure, couverte d'un toit à longs pans et pignon couvert en ardoise. Le pignon, protégé par une large saillie de rive, est revêtu d'un placage de planches ajourées. Les rives sont décorées de lambrequins. Les travées latérales sont traitées de manière plus simple. Elles sont couvertes de toits en appentis en ardoise. Deux balcons de bois règnent en façade. Celui de l'étage carré a été refait tardivement. Celui de l'étage en surcroît, qui repose sur des consoles en fer forgé, semble en revanche ancien. Les pièces d'habitation se concentrent à l'étage carré, le rez-de-chaussée, aveugle, correspondant davantage à un soubassement. La demeure témoigne du goût tardif pour le style chalet d'inspiration alpestre, qui connaît un essor important sous le Second Empire. L'adoption tardive de ce style à Saint-Honoré-les-Bains pourrait s'expliquer aussi bien par le poids des modèles plus anciens situés dans la même avenue, la Villa Suzanne et surtout la Villa Walsdorff et l'Hôtel du Parc, que par un goût personnel des commanditaires forgé peut-être par les chalets des expositions universelles de 1889 et 1900. Elle témoigne aussi d'un imaginaire de la montagne propre à la station.
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Murs
- granite moellon
- calcaire moellon enduit (incertitude)
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Toitsardoise
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Plansplan rectangulaire régulier
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Étagesrez-de-chaussée, 1 étage carré, étage en surcroît
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Couvrements
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- toit à longs pans
- appentis
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Escaliers
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Typologiesbaie rectangulaire ; baie avec arc segmentaire ; chalet
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Techniques
- menuiserie
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Documents d'archives
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Archives départementales de la Nièvre. Cadastre de la commune de Saint-Honoré-les-Bains. [1832-1951].
- Atlas parcellaire (1832) : 3 PP 246
- État de section (1832) : 3 P 246/1
- Matrices cadastrales des propriétés bâties et non bâties : 3 P 246/2 (folio 1 à 380), 3 P 246/3 (folio 381 à 780), 3 P 246/4 (folio 781 à 1168)
- Matrice cadastrale des propriétés bâties (1882-1914) : 3 P 246/5
- Matrice cadastrale dite « matrice noire » des propriétés bâties : 3 P 246/6
- Matrices cadastrales des propriétés non bâties : 3 P 246/7, 3 P 246/8, 3 P 246/9
Section A, parcelle 692. -
Archives départementales de la Nièvre. 4 O 59. Dons et legs. Saint-Germain-Chassenay, Saint-Gratien-Savigny, Saint-Hilaire-Fontaine, Saint-Hilaire-en-Morvan, Saint-Honoré-les-Bains.
Bibliographie
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Le Patrimoine urbain : demeures de médecins. In : L’info de St-Ho, n°25, juillet 2008, p. 2-3.
Fabien Dufoulon, chercheur. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 2018-
Fabien Dufoulon, chercheur. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 2018-