Pierre-Marie Barbe-Richaud, photographe. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 2008-
- enquête thématique régionale, thermalisme en Bourgogne-Franche-Comté (le)
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Bourgogne-Franche-Comté
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Commune
Saint-Honoré-les-Bains
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Adresse
avenue du Docteur Segard
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Cadastre
2019
AD
7
;
1832
A
477
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Dénominationsusine de mise en bouteilles des eaux minérales
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Dossier dont ce dossier est partie constituante
Grâce à une lettre adressée au marquis d'Espeuilles, un "projet de caves et magasin" de l'architecte Pommeret peut être daté de 1874. Les trois caves doivent être construites dans le prolongement d'une première cave existante, au sud de l'établissement thermal. Ces caves, trop ambitieuses compte tenu de la modestie relative de l'activité, n'ont finalement jamais été construites. Le dessin est toutefois intéressant puisqu'il permet de localiser précisément la zone d'embouteillage de l'eau, et notamment la fameuse "baignoire" d'hydrogène sulfuré que l'on substitue à l'air atmosphérique selon un procédé exposé dans l'Étude historique et médicale (1885) d'Henry Collin, fils de François Eugène Collin, médecin. Cette zone correspond approximativement au couloir reliant actuellement la salle des étuves à la salle de bien-être au rez-de-chaussée de l'établissement. La commercialisation et l'exportation des bouteilles permettant les cures à distance commencent en effet dès les années 1860. Le nombre de bouteilles vendues passe de 1 200 en 1868 à 8 000 en 1874. L'établissement thermal reçoit une médaille à l'Exposition Universelle de 1878. Après cette première phase de hausse, la production semble en revanche stagner à la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle. Au cours de la saison 1901, l'établissement ne vend qu'un peu plus de 9 000 bouteilles. Cette année-là, les exportations rapportent 4 439 francs de recettes. Les abonnements et soins divers de l'établissement thermal rapportent alors près de quinze fois plus. Les eaux de trois sources sont mises en bouteilles et exportées au début du 20e siècle. Celles de la Crevasse et de l'Acacia, les plus fortes, sont vendues sous forme de bouteilles de 25 cl (à 50 centimes en 1901) ou de 50 cl (à 60 centimes en 1901). Elles doivent être considérées comme de véritables médicaments. L'eau de la source des Romains, qui n'a pas d'odeur, est commercialisée comme une eau de table que l'on peut même, d'après la publicité qui en est faite, mélanger sans problème avec du vin. La bouteille d'un litre est vendue 60 centimes.
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Période(s)
- Principale : 3e quart 19e siècle , daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
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Auteur :
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État de conservationdétruit
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Documents figurés
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Bains de Saint-Honoré. Projet de caves et magasin / Pommeret. [1874]. Dessin.
Fabien Dufoulon, chercheur. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 2018-
Fabien Dufoulon, chercheur. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 2018-