Jérôme Mongreville, photographe. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 1983-
- patrimoine industriel, patrimoine industriel de la Haute-Saône
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Haute-Saône - Vauvillers
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Hydrographies
dérivation de la Semouse
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Commune
La Pisseure
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Lieu-dit
le Moulin
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Cadastre
1830 A 238 à 243 ;
2006 A 193 à 196, 198
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Dénominationsmoulin à farine, minoterie, usine de produits pour l'alimentation animale
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Destinationslogement
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Parties constituantes non étudiéesatelier de fabrication, bief de dérivation, garage, bâtiment d'eau, transformateur, logement, remise
Attesté en 1604, le moulin à farine appartient alors à l'abbaye de Luxeuil (70). Reconstruit en 1683 par son propriétaire, Andrey Robert, et complété d'une huilerie, il obtient l'année suivante les droits d'eau de l'abbaye de Luxeuil. Le moulin est exploité dans la seconde moitié du 18e siècle par la famille Demougin, puis est vendu vers 1780 à Gibrien César Henriot. Il appartient en 1830 à Jean-Baptiste Narjoz, qui obtient sa réglementation par arrêté préfectoral le 2 août 1853. Le moulin est converti en minoterie, vraisemblablement au début du 20e siècle. Sa production atteint 3500 quintaux de farine en 1927 et en 1938. Il a été acheté par Henri Goux en 1935 puis modernisé en 1939-1940 (nouveaux appareils à cylindres). Au moment de sa fermeture, vers 1985, il produisait également des céréales secondaires pour l'alimentation du bétail. Tout le matériel a été vendu après la cessation d'activités. La minoterie renferme une turbine hydraulique Lacroix de 20 ch en 1936, ainsi qu'un moteur gasoil de 16 ch en 1938.
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Période(s)
- Principale : 4e quart 17e siècle , daté par source, daté par tradition orale, daté par travaux historiques
- Principale : 1er quart 20e siècle , daté par source, daté par tradition orale, daté par travaux historiques
Le moulin est construit en moellon de calcaire enduit. Il comprend deux étages carrés et est couvert d'un toit à croupes en tuile mécanique. Le bâtiment d'eau est couvert d'un appentis. Le bief de dérivation est hors d'eau.
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Murs
- calcaire
- enduit
- moellon
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Toitstuile mécanique
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Étages2 étages carrés
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Couvertures
- toit à longs pans
- appentis
- croupe
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Énergies
- énergie hydraulique produite sur place
- énergie électrique achetée
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État de conservationétablissement industriel désaffecté
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- SCAN 25 © IGN - 2008, Licence n°2008CISE29-68.
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Documents figurés
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Extrait du plan cadastral de la commune de la Pisseure [plan-masse et de situation].
Raphaël Favereaux, chercheur. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 1995-
Raphaël Favereaux, chercheur. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 1995-