Sonia Dourlot, photographe. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 2014-2020
- enquête thématique régionale, val de Saône
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Val de Saône - Dampierre-sur-Salon
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Commune
Ray-sur-Saône
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Adresse
rue du château
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Cadastre
1831
B
284 (près de)
;
1983
B03
433 (près de)
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Dénominationsoratoire, croix de chemin
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Appellationscroix du pilori
L’oratoire, partie la plus ancienne de l'édicule, est né de la commande d’un marchand comme en témoigne l'inscription placée sur le piédestal de la niche : A LA DEVOTION DE JEHAN LOGRE / MARCHANT ET DE PHELIPE GRAND / SA FEMME – L'AN 1624. Sur l'arc est gravé la phrase : O QUAM TRISTIS ET AFFLICTA, extraite du Stabat Mater dolorosa (ce thème profane, écrit au 13e siècle par un franciscain et entré dans la liturgie au 16e siècle, alimentait la piété populaire des douleurs de la Vierge au pied de la Croix). La croix qui surmonte l'édicule est postérieure et porte l'inscription : CROIX / DE LA MISSION 1712 / INDULGENCES DE 40 JOURS. En 1873, l'oratoire est dénommé "croix du pilori" sur le cadastre intermédiaire, par référence au pilori que la tradition populaire situe à proximité, en direction du château.
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Période(s)
- Principale : 1er quart 17e siècle , porte la date
- Secondaire : 1er quart 18e siècle , porte la date
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Dates
- 1624, porte la date
- 1712, porte la date
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Auteur(s)
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Personnalité :
Logre Jehancommanditaire signatureLogre Jehan
Jehan Logre est mentionné comme marchand entre 1607 (inventaire des biens du chapitre) et 1624 (date de l’édification de l'oratoire). Sa femme s'appelait Phelipe Grand. En 1636, son fils Jean Logre le jeune est à son tour mentionné comme marchand.
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Personnalité :
L'oratoire et la croix qui le surmonte sont en calcaire. Le piédestal porte une tablette moulurée reposant sur un corbeau décoré de motifs végétaux. La niche abritant la statuette de la Vierge de Pitié est décorée d’un arc reposant sur deux colonnes moulurées en bas-relief. Sur l'arc est gravée une phrase extraite du Stabat Mater dolorosa tandis que le nom du donateur et la date 1624 apparaissent sous la statuette. La croix de mission, portant la date de 1712 sur sa base moulurée, a un fût cylindrique et un chapiteau ionique. Sur son croisillon est gravé le monogramme : IHS (Iesus Hominum Salvator).
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Murs
- calcaire pierre de taille
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Techniques
- sculpture
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Représentations
- Vierge de pitié, ordre ionique, acanthe
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Précision représentations
La tête voilée, la Vierge est enveloppée d’une large robe et porte son Fils mort sur ses genoux, en lui soutenant la nuque et le bras gauche.
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Statut de la propriétépropriété de la commune
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Référence PatriarcheVersé sur POP lien portail
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Bibliographie
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La Haute-Saône : nouveau dictionnaire des communes. - Vesoul : Société d'agriculture, lettres, sciences du arts de la Haute-Saône, 1969-1974. 6 t. ; 22 cm.
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Suchaux, Louis. Dictionnaire historique, topographique du statistique des communes de la Haute-Saône. - Paris : Res Universis, 1991. 2 vol., 400- 396 p. ; 20 cm. (Monographies des villes et villages de France). Réimpr. du "Dictionnaire historique, topographique et statistique des communes du département de la Haute-Saône" paru en 1866.
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En Val de Saône, les 18 calvaires et croix du site de Ray-sur-Saône, de Ferrière-Les-Ray et Recologne-Les-Ray. Patrimoine et Environnement, [1990].
Étudiante en master 1 Patrimoine (Université Toulouse Le Mirail), stagiaire-chercheur au service de l'Inventaire et du Patrimoine de Franche-Comté (avril-juin 2015)
Étudiante en master 1 Patrimoine (Université Toulouse Le Mirail), stagiaire-chercheur au service de l'Inventaire et du Patrimoine de Franche-Comté (avril-juin 2015)