Dossier d’œuvre objet IM39001646 | Réalisé par
Poupard Laurent
Poupard Laurent

Poupard, Laurent. Chercheur au service Inventaire et Patrimoine de la Région Bourgogne-Franche-Comté, 1987-

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  • inventaire topographique
3 machines à usiner par abrasion (machines à tailler le diamant dites banc de diamantaire)
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Saint-Claude centre et faubourg
  • Commune Saint-Claude
  • Emplacement dans l'édifice usine de taille de pierre pour la joaillerie et l'industrie ; atelier de fabrication
  • Dénominations
    machine à usiner par abrasion
  • Appellations
    banc de diamantaire
  • Parties constituantes non étudiées
    moteur électrique

Ces trois machines à usiner par abrasion, formant un banc de diamantaire, représentent une tentative de moderniser l'outillage de taille du diamant. Elles ont été fabriquées dans la seconde moitié du 20e siècle par un industriel san-claudien, Henri Favre, diamantaire établi aux 10-12 rue Carnot et au 44 rue du Collège (voir ces dossiers). Elles ont fait l'objet de brevets de 1960 à 1966.

Une fois débrutées (dégrossies), les pierres sont taillées (par usure au contact d'une meule diamantée) sur les trois places de ce banc de diamantaire. L'équarrissage (fabrication de la"culasse"- ou dessous de la pierre - et de la"table"- ou dessus -, chacune composée de 8 facettes) s'effectue sur la première place, à droite, les deux autres servant au brillantage (réalisation des 32 facettes du dessus et des 24 du dessous). Chaque place se compose d'un support en béton (matériau absorbant les vibrations) sur lequel est montée une meule circulaire plane en acier ultra-doux, poreux afin de retenir la poudre de diamant (l'égrisée) dont il est régulièrement enduit. La meule est mise en mouvement par un moteur électrique individuel Cem. Elle est encadrée par quatre postes de travail, chacun supportant une sorte de tenaille (la"pince", parfois dite"tenaille de lapidaire"). Pour ces pinces d'un modèle spécial, les fixations sont assurées par des aimants : fixation du diamant, fixation du poids accentuant la pression sur la meule, fixation de la pince elle-même sur son poste. Les postes sont animés d'un mouvement de va-et-vient à l'aide d'un petit moteur, afin d'éviter que les pierres ne frottent toujours au même endroit sur la meule et ne l'usent prématurément. Cette mobilité est d'ailleurs nécessaire pour un bon brillantage.

  • Catégories
    industrie extractive
  • Structures
    • matériau d'origine minérale, solide en masse, produit semi-fini, produit fini
  • Inscriptions & marques
    • plaque signalétique
  • État de conservation
    • en service
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2001; Date(s) de rédaction : 2001
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Poupard Laurent
Poupard Laurent

Poupard, Laurent. Chercheur au service Inventaire et Patrimoine de la Région Bourgogne-Franche-Comté, 1987-

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