Dossier d’œuvre architecture IA21005871 | Réalisé par
Gézolme Guillaume (Contributeur)
Gézolme Guillaume

Guillaume Gézolme, chercheur. Région Franche-Comté puis Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 2014-

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  • enquête thématique régionale, fortifications royales et nationales en Bourgogne-Franche-Comté
bastion de la Porte de France
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Bourgogne-Franche-Comté - Auxonne
  • Commune Auxonne
  • Adresse quai des Remparts , rue Adolphe Thiers
  • Cadastre 2023 BL 16 ; 490 ; 610 ; 611  ; 1824 J non cadastré Domaine public

Ce bastion permet de contrôler l’accès de la ville depuis le pont qui enjambe la Saône. Au Moyen Age, le mur d’enceinte longeait la rivière depuis le château jusqu'à la tour du Béchot. A l'emplacement du bastion, une porte existait : la Porte Digenoise (en direction de Dijon). Érigée en 1436, elle avait une fonction défensive (elle était dotée de mâchicoulis).

En 1673, le comte d'Aspremont décide la construction d'un bastion très "massé", donnant ainsi ce nom de bastion "plat". Le plan dessiné en août 1677 pour rendre compte de l'avancée des travaux montre clairement que l'ouvrage est en cours de réalisation et se situe en avant (ou en ressaut) du mur d'enceinte, et qu'il est percé par la porte Digenoise. Lorsque Vauban reprend la direction du chantier des fortifications de la cité en 1679, il indique qu'il est impératif d'achever son terrassement ainsi que ses parapets (déjà bien avancés). Cette porte, à l'instar des autres portes de la ville, est pourvue d'un pont-levis. Cependant, et suite à la demande de Colbert, la préoccupation principale de l’ingénieur du roi se porte sur la reconstruction du pont, quasiment ruiné après les conquêtes de la province. Rebâti en 1684, celui-ci se compose de huit piles de pierre et quatre en bois, deux à chaque extrémité. Un corps de garde est établi à côté de la porte.

La porte Digenoise est finalement détruite en 1786 car entravant la circulation. En 1814, c'est au tour des échauguettes du bastion d’être démolies. Un nouveau corps de garde, commencé en 1833, avec un logement pour le portier consigné, est bâti au plus près du pont (actuellement rue du Rempart de la Côte-d'Or). En effet, le corps de garde alors occupé est dit "dans un état déplorable" et il est urgent de le raser car il est situé sur le terre-plein de la courtine. En 1879, un procès verbal d’adjudication est signé par la municipalité pour l'installation d'un passage à double voie "dans le rempart de la place d'Auxonne, bastion n° 25, porte de France". Ce passage est entouré par deux bâtiments défensifs percés de meurtrières. La porte et le pont sont démolis après la Seconde guerre mondiale. Des échauguettes sont (re)bâties dans les années 1960.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 17e siècle , daté par travaux historiques
    • Principale : 4e quart 19e siècle , daté par travaux historiques
    • Secondaire : 2e quart 19e siècle , daté par travaux historiques
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      de la Motte-Villebret François , dit(e) Comte d'Aspremont
      de la Motte-Villebret François

      la Motte-Villebret, François de. ingénieur militaire. Né vers 1628/1631, il est ingénieur des fortifications et maréchal de camp des armées du Roi. Il fut nommé gouverneur de Salins-les-Bains en 1674.

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      ingénieur militaire attribution par travaux historiques
    • Auteur :
      Le Prestre Sébastien , dit(e) Vauban
      Le Prestre Sébastien

      Le Prestre, Sébastien (1633 - 1707) dit Marquis de Vauban. Ingénieur et architecte militaire. Né le 15 mai 1633 à Saint-Léger de Fougeret (Yonne) devenu Saint-Léger-Vauban en 1667, mort à Paris le 30 mars 1707. il est nommé ingénieur du roi en 1653. En 1668, alors maréchal de camp, Louvoie lui confie l’organisation des places fortes. Il est nommé commissaire des fortifications du royaume en 1678, lieutenant général en 1688 et maréchal de France en 1703.

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      ingénieur militaire attribution par travaux historiques

Le bastion présente deux flancs et deux faces qui s'appuient sur les quais de Saône, le pont se trouvant en saillie. Il est entièrement revêtu en pierre de taille. Un canal pavé (ou aqueduc) passe sous lui et alimente le fossé en aval vers le château.

  • Murs
    • calcaire
    • pierre de taille
    • moellon
  • Plans
    système bastionné
  • Couvertures
    • terrasse
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune

Documents d'archives

  • Service Historique de la Défense, Vincennes : 1 VH 153-162. Projets des travaux à effectuer aux fortifications et aux bâtiments militaires de la place. Mémoire, états, correspondance, cartes, plans. 1673-1874.

    - 1 VH 153 : 1673-1781

    - 1 VH 154 : 1782-1818

    - 1 VH 155 : 1819-1823

    - 1 VH 156 : 1824-1826

    - 1 VH 157 : 1827-1829

    - 1 VH 158 : 1830-1834

    - 1 VH 159 : 1835-1842

    - 1 VH 160 : 1843-1846

    - 1 VH 161 : 1847-1852

    - 1 VH 162 : 1853-1874

    Ministère de la Défense, Service historique de la Défense, Vincennes : 1 VH 153-162

Documents figurés

  • Place d'Auxonne. Projets extraordinaires pour 1840. Ouvrages extérieurs de la place. Dessin (plume, lavis), par [Liastet], capitaine du Génie. 1838. Échelle 1/2 000.

    Ministère de la Défense, Service historique de la Défense, Vincennes : 1 VH 160
Date(s) d'enquête : 2023; Date(s) de rédaction : 2024
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Gézolme Guillaume
Gézolme Guillaume

Guillaume Gézolme, chercheur. Région Franche-Comté puis Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 2014-

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Articulation des dossiers
Dossier d’ensemble