Dossier d’œuvre architecture IA25000235 | Réalisé par
  • enquête thématique régionale, demeures bisontines
hôtel de la Tour Saint-Quentin
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Besançon centre - Besançon centre ville
  • Commune Besançon
  • Lieu-dit îlot Ronchaux
  • Adresse Grande Rue 132, 130, 128
  • Cadastre 1833 K2 766 à 767, 769 à 770 ; 1974 AM 16, 18, 19
  • Dénominations
    hôtel
  • Appellations
    Hôtel de la Tour Saint-Quentin
  • Parties constituantes non étudiées
    immeuble à logements, écurie, remise, logement, jardin, cour

Cet hôtel, qui conserve quelques baies de la 1ère moitié du 16e siècle comprises dans la maçonnerie de la cage de l'escalier principal, a été reconstruit à la fin du 16e siècle ou au début du 17e siècle. Il appartenait à la famille de la Tour Saint-Quentin, maîtres d'hôtel héréditaires des archevêques de Besançon. Par une transaction passée le 3 octobre 1698, Joseph-Julien comte de la Tour cède néanmoins les biens qu'il possède en fief (dont l'hôtel) à un parent, Jean-Claude de Montagu Boutavant. Au 18e siècle, l'édifice, qui comprenait une remise, une écurie et un grand jardin situé le long de la rue Ronchaux, est loué à la ville pour y recevoir l'académie d'équitation. Le mur de clôture du jardin est refait en 1712 et 1776. Le 11 germinal an 3, l'hôtel qui appartenait à Claude-Marie Lapoype, comte de Saint-Quentin, est divisé et vendu en quatre lots, puis les parties sur jardin loties. En 1824, la Ville achète une partie du logis principal pour élargir la rue Ronchaux et en cède le surplus à l'architecte Nicolas Vieille qui y construit, en 1828, un immeuble à logements. Au 19e siècle, la façade principale et une partie de celle sur cour de l'ancien logis (divisé en deux à la Révolution) ont été également reconstruites et surélevées d'un étage, et un escalier dans-oeuvre aménagé dans la partie gauche. De l'ancienne écurie subsiste une grande porte en arcade intégrée dans un logis secondaire du 19e ou 20e siècle. A l'emplacement de la remise un autre logis a été bâti au 20e siècle. Au 19e siècle, l'édifice a abrité le relais des chevaux d'une entreprise de batellerie, comme le rappelle le décor porté du balcon en fonte au 1er étage de la façade principale.

Edifice d'angle à trois cours avec une entrée cochère et un couloir sur la Grande Rue et un portail dans clôture sur la rue Ronchaux. L'ancien corps de logis en L, à deux étages carrés d'origine, bâti sur une cave voûtée en berceau, en pierre de taille sur rue et moellons enduits sur cour, a été divisé en deux parties. La partie droite, flanquée d'un immeuble à logements en pierre de taille de quatre étages carrés et un entresol, est distribuée par un escalier dans-oeuvre rampe sur rampe, la partie gauche par un escalier dans-oeuvre à jour central. Dans la cour principale sont situés deux logis secondaires : celui du fond est bâti sur une partie de l'ancienne écurie, celui de gauche sur l'ancienne remise. De l'ancien jardin le long de la rue Ronchaux, ne subsiste qu'une petite partie transformée en cour.

  • Murs
    • calcaire pierre de taille
    • enduit
    • calcaire moellon enduit
  • Toits
    tuile plate
  • Étages
    sous-sol, entresol, 4 étages carrés
  • Couvrements
    • voûte en berceau
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour en maçonnerie
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en charpente
  • Typologies
    hôtel sur rue
  • Techniques
    • ferronnerie
  • Représentations
    • ancre
    • bateau
    • caducée
    • chêne
    • olivier
  • Précision représentations

    Une ancre de marine, un bateau, un caducée et un rameau de chêne et d'olivier ornent le balcon en fonte au 1er étage de la façade principale.

  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Éléments remarquables
    élévation, escalier

Bien que remanié, l'hôtel est caractéristique des hôtels sur rue du 16e ou début du 17e siècle, avec son escalier dans-oeuvre à retours sans jour en maçonnerie.

Bibliographie

Date(s) d'enquête : 1996; Date(s) de rédaction : 2001
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine