Dossier d’œuvre architecture IA25000239 | Réalisé par
  • enquête thématique régionale, demeures bisontines
maison d'artisan
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Besançon centre - Besançon centre ville
  • Commune Besançon
  • Lieu-dit îlot Ronchaux
  • Adresse 22 rue Renan
  • Cadastre 1833 K2 614  ; 1974 AM 76
  • Dénominations
    maison
  • Genre
    d'artisan
  • Parties constituantes non étudiées
    bûcher, logement, boutique, cour

Le logis sur rue a été reconstruit en 1739 pour Nicet Paris, maître-menuisier, en remplacement d'un plus ancien datant de la 1ère moitié du 16e siècle. Il ne comprenait à cette date que trois travées. En 1752, Paris remplace les deux fenêtres du rez-de-chaussée à droite du couloir par une arcade boutiquière. En 1783, François-Joseph Paris (probablement le fils du précédent) achète une parcelle vide à gauche de sa maison, à l'emplacement de l'ancien portail et de l'ancienne allée conduisant au jardin de l'hôtel de Sorans situé en face de la rue, pour agrandir son logis de deux travées à l'identique, avec une arcade boutiquière en rez-de-chaussée faisant pendant à celle de droite. La grande baie au rez-de-chaussée sur cour de la partie agrandie correspond peut-être au remploi du portail du jardin de l'hôtel de Sorans. Au 19e siècle, après le cadastre de 1833, l'escalier principal est refait, des coursières sont ajoutées contre la façade sur cour par suite d'un changement de la distribution intérieure et de l'installation de latrines à l'extrémité de l'aile du logis. Une extension sur cour, comprenant une pièce par niveau destiné à loger les domestiques, est également construite et un corps de bâtiment, au fond de la parcelle dans la deuxième cour, démoli pour faire place à des bûchers. Le logis secondaire, situé entre la première et la deuxième cour, possédant son propre escalier à cage ouverte, date sans doute de la première phase de reconstruction de la maison en 1739.

  • Période(s)
    • Principale : 1ère moitié 16e siècle , daté par source
    • Principale : 2e quart 18e siècle , daté par source
    • Principale : 4e quart 18e siècle , daté par source
    • Secondaire : 3e quart 18e siècle , daté par source
    • Secondaire : 19e siècle , daté par source

Maison à deux logis parallèles et deux cours, avec couloirs en enfilade, en position centrale pour le logis sur rue. Celui-ci, bâti sur deux sous-sols voûtés d'arêtes, est en pierre de taille sur rue, avec une petite aile en retour recouverte d'enduit. L'escalier à cage ouverte en charpente et rampe en fonte est prolongé par des coursières sur la façade postérieure distribuant chaque étage. Il distribue également une extension sur cour destiné à loger les domestiques. Le logis secondaire, entre première et deuxième cour, construit en moellon sur un sous-sol voûté en berceau, est distribué par un escalier à cage ouverte en charpente et rampe à balustres de bois tourné. Dans la deuxième cour subsistent des bûchers à claire-voie de bois.

  • Murs
    • calcaire moellon
    • bois
    • calcaire moellon enduit
    • calcaire pierre de taille
  • Toits
    tuile plate
  • Étages
    sous-sol, 2 étages carrés, étage de comble
  • Couvrements
    • voûte d'arêtes
    • voûte en berceau
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier tournant à retours avec jour cage ouverte, en charpente
    • escalier de distribution extérieur : escalier tournant à retours sans jour cage ouverte, en charpente
  • Typologies
    maison avec escalier à cage ouverte et couloir
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

Caractéristique des maisons avec un escalier à cage ouverte distribuant logis sur rue et un logement de domestiques en retour d'équerre sur cour et un logis secondaire parallèle distribué par son propre escalier à cage ouverte.

Bibliographie

Date(s) d'enquête : 1996; Date(s) de rédaction : 2001
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine