Dossier d’œuvre architecture IA25000373 | Réalisé par
  • enquête thématique régionale, demeures bisontines
maison
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Besançon centre - Besançon centre ville
  • Commune Besançon
  • Lieu-dit îlot Terrier de Santans
  • Adresse Grande Rue 80
  • Cadastre 1833 K2 741  ; 1974 AB 42
  • Dénominations
    maison
  • Parties constituantes non étudiées
    logement, boutique, cour

L'édifice qui comprend deux logis parallèles a été construit au 17e siècle. En 1789, la veuve Dandré, alors propriétaire, demande à l'architecte Claude-Antoine Colombot d'intervenir sur la façade sur rue du logis principal. Le premier projet de l'architecte (non réalisé), critiqué par l'architecte-voyer Charles-François Longin, modifiait en réalité très peu l'élévation du 17e siècle : seules deux baies centrales du 1er étage étaient transformées en une unique porte-fenêtre au seuil plus bas que le bandeau d'appui. Le deuxième projet, d'un parti beaucoup plus audacieux, car il transformait entièrement l'ancienne façade, est finalement adopté, malgré le désaccord de Longin qui ne trouvait bon que le rez-de-chaussée à bossages. Dans le même temps, des réaménagements de la façade sur cour sont également effectués par l'architecte ainsi qu'un remodelage de l'espace intérieur de ce même bâtiment : encore en l'état en 1964, il ne reste rien actuellement du salon ovale créé par Colombot au 1er étage, ni de son antichambre qui avait déjà perdu ses lambris à cette date. Au 19e siècle, ce même logis sur rue, qui ne comprenait à l'origine que deux étages carrés, est surélevé d'un étage en retrait avec balcon. L'escalier à cage ouverte sur cour, en charpente et rampe en fonte, a été refait à la même époque.

  • Période(s)
    • Principale : 17e siècle
    • Principale : 4e quart 18e siècle
  • Auteur(s)

La maison à deux logis parallèles séparés par une cour, avec couloir en position latérale et escalier à cage ouverte sur cour, est bâtie sur une parcelle lanièrée, très étroite sur rue. Le logis principal est construit sur une cave plafonnée, celui sur cour sur une cave voûtée en berceau. La façade sur rue comprend un rez-de-chaussée à bossages occupé par une boutique. Une serlienne se développe sur toute la largeur de la façade au 1er étage, avec un balcon situé devant la baie axiale.

  • Murs
    • calcaire
    • bossage
    • pierre de taille
  • Toits
    tuile plate
  • Étages
    sous-sol, 3 étages carrés, étage de comble
  • Couvrements
    • voûte en berceau
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier tournant à retours sans jour cage ouverte, en charpente
  • Typologies
    maison avec escalier à cage ouverte et couloir
  • Techniques
    • sculpture
    • décor stuqué
  • Représentations
    • crochet
    • balustre
    • ordre dorique
    • rinceau
    • acanthe
    • fleur
    • fronton
  • Précision représentations

    Sur la façade sur rue le bandeau du 1er étage est orné d'une frise à crochets. La baie axiale de la serlienne est encadrée par deux colonnes doriques cannelées au deux tiers ; les garde-corps et le balcon sont à balustres de pierre. Un décor stuqué, constitué de rinceaux d'acanthe terminés par des bouquets de fleurs, orne la plate-bande. La porte d'entrée du 1er étage sur cour est surmontée d'un fronton triangulaire.

  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Éléments remarquables
    élévation
  • Protections
    inscrit MH partiellement, 1942/07/10
  • Précisions sur la protection

    la façade et la toiture : inscription par arrêté du 10 juillet 1942

  • Référence MH

Bien que la maison soit représentative des demeures à deux logis parallèles et escalier à cage ouverte, bâties sur un parcellaire en lanière, son logis sur rue ne relève pas, comme les autres de ce groupe, de l'architecture vernaculaire grâce à l'intervention d'un architecte qui a su tirer parti, pour le logis principal, des désavantages offerts par l'étroitesse du fonds.

Bibliographie

Date(s) d'enquête : 1996; Date(s) de rédaction : 2002
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine