L'hôtel a été bâti en 1782 par l'architecte Claude-Joseph-Alexandre Bertrand pour Béatrix-Antoine-Ignace de Camus, président au parlement de Besançon, sur une parcelle de terrain qui dépendait auparavant de l'hôtel d'Etrabonne (étudié). Le premier projet du 9 mars 1782 prévoyait un grand corps de bâtiment sur rue à neuf travées, dont le dessin de l'élévation fut vivement critiqué par Charles-François Longin, contrôleur-voyer de la ville. Le deuxième projet plus modeste du 3 août 1782, qui fut réalisé, permit de construire, à droite du corps de bâtiment principal de cinq travées, un mur en terrasse surmonté d'une balustrade derrière lequel était prévu un jardin emplanté de tilleuls. Le plafond de l'escalier d'honneur est orné d'une peinture murale représentant la Justice, réalisée par le peintre Claude-Louis Chazerand. L'hôtel est acheté par les soeurs de la Charité en 1862. En 1961, le mur de terrasse est détruit et le jardin transformé en cour asphaltée.
- enquête thématique régionale, demeures bisontines
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Besançon centre - Besançon centre ville
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Commune
Besançon
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Lieu-dit
îlot Saint-Maurice
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Adresse
2 rue des Martelots
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Cadastre
1833 I2 645 à 646 ;
1974
AL
108
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Dénominationshôtel
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Parties constituantes non étudiéesjardin, terrasse en terre-plein, cour
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Période(s)
- Principale : 4e quart 18e siècle , daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Bertrand Claude-Joseph-Alexandrearchitecte attribution par sourceBertrand Claude-Joseph-Alexandre
Bertrand, Claude-Joseph-Alexandre (1734-1797). Architecte, urbaniste. Né à Besançon (Doubs) le 10 janvier 1734, mort le 16 janvier 1797.
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Auteur :
Les façades antérieures et postérieures de l'hôtel sont en pierre de taille et le reste en moellon. Celle sur rue comprend des bossages à chanfrein en rez-de-chaussée et des bossages continus pour le reste. L'hôtel est bâti sur un sous-sol voûté d'arêtes. La cuisine en rez-de-chaussée est couverte par quatre voûtes d'arêtes soutenues par un pilier central. L'escalier d'honneur, en maçonnerie et rampe en ferronnerie, est situé à gauche du passage cocher.
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Murs
- calcaire
- bossage
- moellon
- pierre de taille
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Toitstuile plate
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Étagessous-sol, 2 étages carrés
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Couvrements
- voûte d'arêtes
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie
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Typologieshôtel sur rue
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Techniques
- sculpture
- menuiserie
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Représentations
- pointe de diamant
- rosace
- arabesque
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Précision représentations
Les vantaux du portail d'entrée sont décorés de denticules et de pointes de diamant. Le bandeau d'étage situé sur la façade principale au dessus du rez-de-chaussée est ponctué de rosaces. Des morceaux d'entablement et des morceaux de frise décorés de rosaces et d'arabesques somment les fenêtres du premier étage.
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Statut de la propriétépropriété privée
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Intérêt de l'œuvreà signaler
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Éléments remarquablesélévation, escalier, portail, lambris
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Protectionsinscrit MH partiellement, 1937/10/25
inscrit MH partiellement, 1986/01/02
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Précisions sur la protection
la façade sur rue et le pan de toiture qui la surmonte : inscription par arrêté du 25 octobre 1937 ; l'escalier intérieur avec sa cage et sa rampe en fer forgé, l'antichambre, la chambre blanche, le salon, la chambre rouge : inscription par arrêté du 2 janvier 1986
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Référence MH
Malgré la suppression du mur de terrasse du jardin, l'hôtel constitue un exemple bien conservé et homogène d'hôtel sur rue de style Louis XVI.
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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Yves Sancey, photographe. Direction régionale des Affaires culturelles de Franche-Comté puis Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine. 1973-2013