Dossier d’œuvre architecture IA25000454 | Réalisé par
  • enquête thématique régionale, demeures bisontines
maison de chanoines dite hôtel du Chambrier ou de Grammont, actuellement Conseil régional
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Besançon centre - Besançon centre ville
  • Commune Besançon
  • Lieu-dit îlot Boitouset
  • Adresse 11 rue de la Convention
  • Cadastre 1833 I2 894, 895 ; 1974 AL 55
  • Dénominations
    maison
  • Genre
    de chanoines
  • Appellations
    Hôtel du Chambrier ou de Grammont
  • Destinations
    Conseil régional
  • Parties constituantes non étudiées
    écurie, remise, jardin, cour, enclos, portail

La maison qui existait avant l'édifice actuel fut vendue en 1721. Elle avait appartenu auparavant au chanoine Jean-Ignace Froissard de Broissia, grand chantre du chapitre métropolitain. L'acquéreur, Antoine-Pierre de Grammont (futur archevêque de Besançon) qui possédait l'office honorifique de chambrier de l'archevêque, rattaché aussi à sa nouvelle demeure, la fit reconstruire en 1722 par les entrepreneurs Claude Baron et Simon Gressot. De l'édifice antérieur subsiste néanmoins les fondations et une tour d'escalier en vis hors-oeuvre située à gauche de la façade, et datable du 16e siècle. Au rez-de-chaussée, les pièces furent revêtues de lambris de hauteur. L'étage de soubassement, tourné du côté du jardin, fut voûté d'arêtes pour recevoir les pièces de service dont la cuisine qui conserve encore une cheminée en pierre et une plaque de foyer datée 1717, provenant vraisemblablement de l'ancienne maison. En 1734, Antoine-Pierre de Grammont revendit l'édifice à un autre chanoine, Pierre-François Hugon. La demeure resta propriété de cette famille jusqu'en 1856. En 1883, elle est acquise par la société civile des écoles libres pour devenir l'école Saint-Joseph, puis l'école Notre-Dame entre 1919 et 1964. C'est probablement au moment de sa transformation en école à la fin du 19e siècle que le logis fut surélevé d'un étage, qu'un escalier dans-oeuvre en maçonnerie fut créé, et qu'une partie du jardin situé le long de l'actuelle rue Rivotte fut vendue pour construire une école primaire. En 1982, l'hôtel est racheté par le Conseil régional qui entreprit des travaux de restauration en 1983 et 1984.

Cette maison de chanoine est située entre cour et jardin. L'accès à la cour s'effectue par un portail dans clôture encadré de deux bâtiments qui contenaient des remises et des écuries. Construit sur un terrain en forte déclivité, l'étage de soubassement comprenait les pièces de service donnant sur le jardin, tandis que le bel étage se situait au rez-de-chaussée sur cour avec antichambre, chambre et salle décorées de lambris de hauteur.

  • Murs
    • calcaire
    • enduit
    • moellon
  • Toits
    tuile plate
  • Étages
    étage de soubassement, 2 étages carrés, étage de comble
  • Couvrements
    • voûte d'arêtes
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Escaliers
    • escalier hors-oeuvre : escalier en vis en maçonnerie
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie
  • Typologies
    maison en fond de cour antérieure
  • Techniques
    • sculpture
    • menuiserie
  • Représentations
    • armoiries
    • couronne
    • monogramme
  • Précision représentations

    Au-dessus du portail d'entrée de la cour : armoiries bûchées de la famille de Grammont ainsi qu'au-dessus de la porte d'entrée du logis ; sur la menuiserie de la porte du logis : deux monogrammes surmontés chacun d'une couronne.

  • Statut de la propriété
    propriété de la région
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Éléments remarquables
    lambris

Les éléments les plus remarquables de cette maison de chanoine sont constitués par les lambris conservés du début du 18e siècle qui décorent trois pièces du rez-de-chaussée.

Bibliographie

Date(s) d'enquête : 1996; Date(s) de rédaction : 2007
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine