Dossier d’œuvre architecture IA25000473 | Réalisé par
  • enquête thématique régionale, demeures bisontines
maison d'architecte
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Besançon centre - Besançon centre ville
  • Commune Besançon
  • Lieu-dit îlot Lecourbe
  • Adresse 12 rue Lecourbe
  • Cadastre 1833 K2 56  ; 1974 AP 37
  • Dénominations
    maison
  • Genre
    d'architecte
  • Parties constituantes non étudiées
    buanderie, bûcher, écurie, remise, cour, enclos, portail

La maison a été bâtie par et pour l'architecte Pierre Marnotte, entre 1823, date de son arrivée à Besançon, et 1833, date du cadastre napoléonien sur lequel elle apparaît. Il la revend dans le courant du 19e siècle, peut-être vers 1840 lors de l'opération immobilière consécutive à la création de la rue Moncey où il construit les immeubles riverains situés aux n° 1, 3 et 5 de cette rue, se réservant pour son usage le n° 5 où il mourra en 1882. Au moment de la disparition de Marnotte, sa première maison avait déjà subi des transformations. Le logis principal, à gauche de la cour, était constitué à l'origine d'un étage carré surmonté d'un deuxième étage plus étroit, en forme de temple grec avec sur la façade principale une colonnade à chapiteaux corinthiens surmontée d'un fronton triangulaire, orientée côté cour. Ce "temple" dans lequel était situé le cabinet de travail et la bibliothèque de l'architecte, est modifié en deuxième étage normalisé, avec une nouvelle toiture en conservant, noyés dans la maçonnerie, les colonnes et le fronton. Les communs en rez-de-chaussée sont transformés en logis secondaire à deux étages carrés. Les végétaux de la cour constitués d'arbustes de part et d'autre du portail d'entrée, de seringas, de boules de neige et de noisetiers au fond de celle-ci, plus de pieds de vigne plantés entre les baies en plein cintre du rez-de-chaussée des communs ont aussi disparu depuis longtemps.

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 19e siècle
  • Auteur(s)

La maison, en moellon enduit sauf les façades sur rue en pierre de taille, est constituée de deux logis de deux étages carrés chacun, perpendiculaires à la rue, et situés de part et d'autre d'une cour fermée par une clôture percée d'un portail. Le logis principal à gauche est bâti sur trois caves voûtées. Le secondaire, à droite, en rez-de-chaussée à l'origine, comprenait une remise, avec une porte d'entrée donnant sur la rue, une écurie pour un cheval, une buanderie dans laquelle était située une baignoire, un bûcher et des latrines. A gauche de l'entrée de la cour était située une pompe.

  • Murs
    • calcaire
    • enduit
    • pierre de taille
    • moellon
  • Toits
    tuile plate
  • Étages
    sous-sol, 2 étages carrés
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en charpente
  • Typologies
    maison à logis perpendiculaires sur rue
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • fronton
    • couronne de laurier
    • ordre corinthien
    • mufle de lion
  • Précision représentations

    Le logis principal est couronné dans sa partie centrale par un fronton triangulaire, soutenu par des colonnes à chapiteaux corinthiens, dans lequel est située une couronne de laurier encadrée de rubans ; deux mufles de lion décorent le portail d'entrée de la cour, un autre est situé sur la façade sur cour des anciens communs.

  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Éléments remarquables
    élévation

Bien que cette maison, construite pour et par un architecte féru d'antiquités et d'art classique au point de transformer la partie supérieure de son logis en temple grec, ait été dénaturée pour en rentabiliser l'espace, subsistent un dessin et un plan montrant l'état au moment de sa vente ainsi que le fronton et sa colonnade, permettant encore de se faire une idée de l'édifice d'origine.

Bibliographie

Date(s) d'enquête : 1996; Date(s) de rédaction : 2007
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine