Historienne de l'art. A fait l'inventaire de la commune de Jougne en 2008-2009, avec Liliane Hamelin pour le compte de la Région Franche-Comté, direction de l'Inventaire du patrimoine.
- enquête thématique régionale, petites cités comtoises de caractère
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Mongreville JérômeMongreville Jérôme
Jérôme Mongreville, photographe. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 1983-
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Mouthe
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Commune
Jougne
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Adresse
12 route des Alpes
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Cadastre
2008
AB
189
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Dénominationsferme
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Parties constituantes non étudiéesciterne, jardin potager
En 1839, date du cadastre napoléonien, la parcelle n'est pas construite et appartient à Alexis François Marguet, également propriétaire d'une ferme située à proximité (1839 E 98 ; 2008 AB 95). En 1870, après l'incendie de Jougne, le propriétaire construit une nouvelle ferme sur ce pré pour remplacer celle ruinée. Le bâtiment porte la date de sa construction, 1871, sur la clé de l'arc de la porte de grange. En 1911, il appartient à Humbert Marguet. La porte sur l'élévation latérale droite résulte de la modification récente d'une fenêtre. Le 1er étage est réservé à la location de vacances. L'étable à vaches a été transformée en appartement en 2003.
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Période(s)
- Principale : 3e quart 19e siècle , porte la date
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Dates
- 1871, porte la date
Le bâtiment est élevé en moellons calcaires enduits (la pierre de taille est réservée au chaînage d'angle et aux encadrements des ouvertures, qui comportent des lettres et des chiffres peints en noir) et coiffé d'un toit à longs pans, demi-croupes et tuiles mécaniques. Un mur pare-vent, dont il ne reste que la partie basse, protégeait la façade principale des vents d'ouest ; une niche, au-dessus de l'entrée principale, accueille une statuette de la Vierge. La ferme est composée d'une partie habitation, formant un volume en L construit en pierre, et d'une partie agricole. L'habitation comprend deux appartements indépendants, l'un au-dessus de l'autre. On accède à l'appartement de l'étage par un escalier droit en bois qui prend naissance derrière la porte d'entrée sur la rue. La cuisine du rez-de-chaussée conserve l'emplacement de son imposante cheminée, sa plaque datée de 1786, son cendrier et son four à pain. Deux autres plaques sont ici déposées, dont une datée de 1768. Une petite plaque d'obturation du conduit de cheminée porte l'inscription "O / Baudin Jura". Un poêle de faïence bleue, au décor alsacien, est signé "De DIETRICH & C. NIEUERBRONN". Des carreaux de sol en ciment sont conservés dans la cuisine et dans l'entrée. Une cave plafonnée se développe sous la cuisine. L'arrière de l'appartement du rez-de-chaussée comprend une pièce voûtée en berceau continu parallèle à la rue. Cette pièce, aménagée en salle de bain et en local à chaudière, aurait servi un temps d'abattoir. La partie agricole est composée au rez-de-chaussée sur la rue d'une grange planchéiée (arc plein cintre) et d'une étable à vaches (transformée en appartement). La grange est également ouverte sur la façade arrière par une porte piétonne située sous le pont de la seconde grange (arc en anse de panier) située à l'étage. Sous l'espace créé par le pont de grange (abrité par un avant-toit), et aujourd'hui clos, est aménagé un fumoir. Les parties habitation et agricole sont protégées l'une de l'autre contre les risques de propagation d'incendie : les appartements sont aménagés dans un bloc en pierre et ne communiquent avec la grange que par l'intermédiaire de deux portes métalliques situées au rez-de-chaussée. A l'extérieur, une citerne recueillait les eaux pluviales depuis la toiture par l'intermédiaire de gouttières, aujourd'hui disparues. Cette citerne d'environ 8 m de longueur sur 2,50 m de largeur se situe derrière la ferme. Elle est voûtée en berceau segmentaire continu parallèle à la rue. Elle s'ouvre par une petite baie carrée qui comprend une feuillure et se ferme par un volet en bois. Un système d'adduction permettait d'alimenter en eau la pierre d'évier directement depuis la citerne. Un couloir voûté se développe entre le mur de façade postérieure et la citerne. Il permet de relier l'arrière de la grange au jardin potager situé sur le côté droit de la ferme.
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Murs
- calcaire moellon enduit
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Toitstuile mécanique, tôle ondulée
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Étagessous-sol, 1 étage carré
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Couvrements
- voûte en berceau
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Couvertures
- toit à longs pans demi-croupe
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier droit en maçonnerie
- escalier dans-oeuvre : escalier droit en charpente
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Statut de la propriétépropriété privée
Sur le pont de grange, est exposé un tarare, utilisé jusque dans les années 1935-40 pour séparer le grain de la menue paille. Il provient de Fourcatier-et-Maison-Neuve (195 l = 195 ; 151 h ; 90 p = 90) (Matériaux : bois (épicéa) ; métal ; cuir).
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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Liliane Hamelin, chercheur. Direction régionale des Affaires culturelles de Franche-Comté puis Région Bourgogne-Franche-Comté, 1976-2018.
Historienne de l'art. A fait l'inventaire de la commune de Jougne en 2008-2009, avec Liliane Hamelin pour le compte de la Région Franche-Comté, direction de l'Inventaire du patrimoine.
Liliane Hamelin, chercheur. Direction régionale des Affaires culturelles de Franche-Comté puis Région Bourgogne-Franche-Comté, 1976-2018.